Archives de la catégorie : Economie
La politique monétaire du Japon risque de poser problème aux pays émergents voisins
La politique monétaire du Japon en matière d’assouplissement quantitatif a eu un impact spectaculaire sur les marchés actions. Depuis l’entrée en fonction de Haruhiko Kuroda à la tête de la Banque Centrale le 20 mars dernier, le Nikkei a gagné près de 23%. Longtemps attendue, cette politique expansive pose néanmoins quelques questions, notamment pour son effet sur les pays émergents alentours.
Des politiques monétaires expansives faisant face au manque de croissance
Aux Etats-Unis, le Federal Open Market Committee (FOMC) a certainement incarné l’une des Banques Centrales les plus proactives du monde dans sa façon de stimuler la croissance, à travers une politique monétaire accommodante. Le point culminant de cette politique fut la réunion de décembre 2012 où l’engagement fut pris de ne pas relever les taux d’intérêts directeurs jusqu’à ce que le taux de chômage descende en-dessous de 6,5% sur le territoire américain. Les Etats-Unis ont finalement représenté l’économie la plus vigoureuse des pays développés en ce début d’année, poussant la FED à envisager la possibilité de freiner ses programmes d’assouplissements quantitatifs, même si l’horizon et l’importance de ce freinage demeurent inconnus. Ceci marquerait un resserrement de la politique monétaire. Sur la même période, les américains ont dû faire face d’une part à une hausse de 2% des taxes sur les salaires, et d’autre part à un gel des dépenses publiques, tandis que l’avenir et la stabilité de la fiscalité restait incertains, en grande partie à cause des débats opposants Républicains et Démocrates.
Hausse du dollar index, le début d’un cycle ? Quels catalyseurs pour l’appréciation du dollar ?
La hausse du dollar cette année fait inévitablement se poser la question d’une nouvelle ère haussière pour le billet vert. Entre le 31 décembre 2012 et 22 mai 2013, le dollar index, mesure de la valeur internationale du dollar américain face à un panier de devises internationales de premier rang a augmenté de 5,5%.
First Solar & Vestas Wind Systems, l’effondrement des technologies propres ?
Hier adulées, aujourd’hui honnies, les compagnies à technologie propre sont en train de payer leur dépendance aux aides gouvernementales et l’attaque des concurrents chinois, malgré un profil a priori attrayant. First Solar et Vestas Wind Systems sont des exemples concrets de ce changement brutal.
Des politiques monétaires accommodantes et prévisibles
L’action des banques centrales aura été quelque peu prévisible ces dernières années. Un tel comportement avait d’ailleurs quelque chose d’intentionnel. Alors que la reprise de la croissance économique au niveau mondial s’avérait lente suite à la crise financière, les banquiers centraux ont épuisé tous les moyens traditionnels d’assouplissement quantitatif, tout en essayant de restaurer la confiance parmi les investisseurs. Le tout avec un but : montrer aux agents économiques que des conditions de financement favorables et une politique monétaire accommodantes allaient être la norme pour les années à venir. Dans certains cas, en particulier lors du Federal Open Market Committee (FOMC), les banquiers centraux ont même été jusqu’à partager avec les investisseurs tous les paramètres économiques, ainsi que les différents scénarios d’évolution, qui pourraient façonner la politique monétaire. Tandis que les financiers s’évertuaient jusqu’ici à deviner la direction de la politique monétaire à travers les changements des taux d’intérêts directeurs, et le timing de ces changements, un tel travail s’avérait vain jusqu’aujourd’hui, avec des banques centrales pariant sur la transparence et le partage calculé de l’information. Et les stratégies de désendettement ont maintenu l’inflation à un niveau bas, assurant aux banques centrales que leur objectif de maintien des prix serait largement atteint, en dépit de leurs injections.
Sous-performance des actions cycliques par rapport aux actions défensives
Avec des indices Nikkei 225, S&P 500 et Euro Stoxx 50 en hausse de 41,6%, 16,7% et 4,9% respectivement depuis le début de l’année, les marchés actions peuvent donner l’impression d’être en plein essor, peu importe la région et peu importe le secteur. On assiste pourtant à un phénomène assez parlant ces derniers mois : la sous-performance des actions cycliques par rapport aux actions défensives.
La qualité de la dette primera à court-terme sur les marchés obligataires européens
Le marché obligataire européen est tumultueux, à de multiples égards, surtout au vu de ce qui se passe à la périphérie du continent. Même si la situation actuelle n’a rien à voir avec ce que l’on a connu l’été dernier, en particulier en Grèce. Quels sont aujourd’hui les effets de l’assouplissement quantitatif décidé par les Banques Centrales ?
Petrobras, entre réduction de dépenses et pertes contrôlées sur les activités en aval au T1
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les compagnies brésiliennes ne sont pas à la fête cette année. Alors que l’Ibovespa est en chute de 8,6% depuis début janvier, l’un de ses fleurons, Petrobras, peine à le tirer vers le haut, avec une performance quasiment nulle sur la même période. Un fort contraste avec les marchés actions des pays développés, réputés plus atones, tels que l’Europe (EuroStoxx 50, +2,9%) ou les Etats-Unis (S&P 500, +12%). Pourtant, à la lumière de ses résultats de premier trimestre, la compagnie pétrolière semi-publique brésilienne possède de sérieux catalyseurs pour les mois à venir. N’est-ce pas ce qui a convaincu le marché ?
Novartis enregistre une forte hausse de son résultat net au T1
Avec une envolée en bourse de 20% depuis le début de l’année 2013, l’action Novartis avait de quoi séduire les investisseurs cherchant des titres défensifs et performants. Mardi dernier, la compagnie bâloise a publié de solides résultats de premier trimestre. De quoi continuer à pousser le titre ?
Corrélation entre les marchés émergents et les marchés développés en baisse ? Quid de la corrélation actions vs matières premières ?
La corrélation entre les marchés émergents et les marchés développés, sur actions, s’est particulièrement affaiblie cette année. Si l’on fait abstraction des évènements macroéconomiques ayant eu lieu depuis un an, et en particulier de la crise des dettes souveraines, une telle décorrelation est due à deux facteurs. D’une part, un rapatriement naturel des fonds investis vers les pays d’origines des investisseurs, surtout dans la mesure où toutes les classes d’actifs étaient devenues hautement corrélées. D’autre part, la montée en puissance des investisseurs des pays émergents qui s’approprient leur propre marché, là où quelques années auparavant ceux-ci étaient majoritairement investis par des occidentaux. Mais peut-on réellement parler de décorrelation structurelle pour autant ?