Produits structurés : introduction

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Options, dérivés, rendement fixe, levier… Les produits structurés ont connu une croissance spectaculaire pendant les années 1990, même si, aujourd’hui, les volumes négociés sont à la baisse. Qu’est-ce qu’un produit structuré ? Définition, à l’aide de quelques exemples.

Produits structurés : Définition générale

Les produits structurés permettent de combiner des instruments dérivés tels que des options avec des actifs plus classiques comme des actions ou des obligations. L’un des éléments marquants en matière de produits structurés est leur incroyable diversité. Barrier Reverse Convertible, Autocall, Bonus, Capital protégé, les dénominations ne manquent pas, sans compter que les banques émettrices rivalisent d’ingéniosité pour en inventer de nouveaux, quand elles ne changent pas simplement l’appellation traditionnelle des produits par leur propre nom maison.

Globalement, la philosophie qui sous-tend l’investissement dans un produit structuré est l’adaptation du profil risque/rendement. Il devient possible, selon le produit considéré, d’éliminer tout ou partie du risque d’un sous-jacent ou d’améliorer son rendement brut.

Il est par ailleurs important de garder à l’esprit que les investisseurs prennent une exposition au risque émetteur lorsqu’ils achètent des produits structurés. D’un point de vue légal, un produit structuré représente en effet une créance, caractéristique qui le distingue des fonds de placement et des ETFs cotés en bourse notamment.

Exemples de produits structurés

Prenons l’exemple d’un investisseur très conservateur, ne sachant pas dans quelle direction iront les marchés boursiers, mais qui souhaiterait tout de même participer, dans une certaine mesure, à l’évolution de ces derniers. Un « produit de protection du capital », première famille de produits structurés, lui permettra de conserver quoiqu’il arrive une partie de son capital à l’échéance (100% dans le meilleur des cas), tout en participant à la hausse d’un sous-jacent, souvent un indice ou une action peu volatile.

Une autre famille de produit, très connue, est celle des « produits d’optimisation de la performance ». Ceux-ci s’adressent à des investisseurs disposés à renoncer au potentiel de gain d’un sous-jacent, en l’échange d’un rendement fixé à l’avance. En revanche, si le sous-jacent venait à connaître une baisse trop importante, l’investisseur pourrait voir son capital amputé. Un Barrier Reverse Convertible sur Apple, 1 an, avec barrière à 70% (observation à maturité uniquement) pourrait par exemple lui octroyer un coupon de 10%, peu importe l’évolution de l’action. Si l’action n’a pas baissé de plus de 30%, l’investisseur récupère le coupon et l’intégralité de son capital. Si, au contraire, Apple a baissé de plus de 30% par rapport à son prix d’origine, l’investisseur récupère le coupon mais prend une perte sur son capital équivalente à la baisse de l’action.

La dernière famille de produits, les « certificats », est plus simple. Il s’agit simplement de placements permettant d’investir directement dans un indice ou dans un portefeuille d’actions déjà constitué. L’avantage pour l’investisseur est de s’exposer, à travers un seul certificat, à l’ensemble d’un marché ou à un secteur, sans avoir à multiplier lui-même les positions.

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