Valeur d’une action & dividendes futurs : première méthode de valorisation
Le 31 décembre 2013, l’action Orange clôturait l’année à 9€. Issue d’un secteur différent, celle du Crédit Agricole finissait, elle, à 9,30€. Des cours somme toute assez comparables. Pourtant, entre les deux actions, les différences de dividendes étaient notables. Alors que le géant des télécommunications affichait un taux de dividende proche de 9%, le réseau bancaire peinait à dépasser les 2%. Dès lors, pourquoi les cours des deux actions sont-ils aussi proches ? Si savoir comment valoriser une obligation semble aisé, du fait des flux financiers futurs connus de tous (coupons & principal), donner une valeur précise, mathématique, à une action, s’avère bien plus ardu. L’une des méthodes les plus courantes consiste à actualiser les flux financiers futurs. Comment peut-on valoriser une action à partir de ses dividendes ? A quel moment l’investisseur tient compte de l’exigence de rentabilité ? Explications, avec un exemple numérique.
Questions sur les obligations et les taux d’intérêt
Avec le ralentissement programmé du programme d’assouplissement quantitatif décidé par la FED, 2014 risque bien d’être une année charnière dans l’histoire des obligations. Les rendements des bons du Trésor américain sont attendus à la hausse, de quoi générer de nouvelles opportunités d’investissement. Envie de travailler sur un desk Fixed income ou de parfaire vos connaissances en dehors du monde des actions ? Voici une série de questions sur les obligations et les taux d’intérêt, de niveau assez basique. Du calcul du rendement à l’échéance au processus de notation financière, en passant par la structure par terme des taux d’intérêt, les obligations n’auront plus aucun secret. Lors d’un entretien en finance, n’oubliez pas de fournir des exemples afin d’appuyer vos explications.
Comment calculer un taux d’intérêt réel à partir d’un taux d’intérêt nominal : exemple numérique
Avec une inflation d’à peine 0,7% dans la zone euro en 2013, un plus bas depuis 2009, la hausse des prix ne semble pas être une considération de premier plan pour les investisseurs à l’heure actuelle. Pourtant, l’inflation peut avoir un impact important sur la rentabilité d’un investissement. Comment ajuster une rentabilité avec l’impact de l’inflation ? Comment calculer un taux d’intérêt réel à partir d’un taux nominal ? Découvrons un exemple de conversion, à travers un exemple numérique.
La notation financière : information sur la qualité de la dette
Régulièrement sous les feux des projecteurs, les agences de notation jouent un rôle fondamental dans l’évaluation du risque lié aux instruments de dette dans l’économie. Les noms de Standard & Poor’s, Moody’s ou Fitch Ratings sont en effet régulièrement associés aux grandes débâcles financières, à tort ou à raison. Dans la pratique, ce sont pourtant les entreprises qui paient les agences afin d’être notées. De façon générale, que signifie la notation financière ? Comment permet-elle de rendre compte du risque de crédit d’un émetteur ?
Christian Jimenez (Diamant Bleu Gestion) : « Les actions européennes peuvent connaître une troisième année consécutive de hausse »
Même si les récentes décisions de la Banque Centrale Européenne ont poussé les indices de la région vers de nouveaux sommets, il est encore possible de se positionner sur certains retards de valorisation insiste Christian Jimenez, Président co-fondateur de Diamant Bleu Gestion.
Rémi Lelu de Brach (Quilvest Gestion) : « Les mesures de la BCE pourraient faire revenir près de 280 milliards d’euros dans le marché »
Le pari de la Banque centrale européenne portera-t-il ses fruits ? La réunion du 5 juin 2014 a marqué un tournant dans l’histoire de la politique monétaire au sein de la zone euro, avec la mise en place d’un taux de dépôt négatif et la fin de la stérilisation du Securities Market Program (SMP). Rémi Lelu de Brach, gérant taux chez Quilvest Gestion, revient sur ces changements.
Pourquoi une entreprise peut-elle choisir de détenir des liquidités ?
Au 31 décembre 2013, le groupe de communication Publicis a annoncé à ses actionnaires, par le biais de son bilan consolidé, qu’il ne détenait que 1,4 Mrd€ de trésorerie, pour un actif dépassant les 14 Mrd€. Au sein même de cette trésorerie ne figuraient d’ailleurs que 441 M€ en banques et caisses, le reste (1 Mrd€) étant constitué de placements à court terme. Pourquoi une entreprise décide-t-elle parfois de conserver une part relativement faible de liquidités sur son bilan ? La détention de liquidité est-elle un coût ?
Calcul du cycle d’exploitation : un exemple numérique
Les décisions financières à court terme sont parfois aussi importantes que la planification à long terme ; elles traduisent la volonté des dirigeants de gérer au mieux les opérations quotidiennes de l’entreprise. Comment l’entreprise peut-elle mesurer son cycle d’exploitation ? Dans quelle mesure son bilan lui donne-t-il des indications sur la rotation de ses stocks ou ses délais de recouvrement ? Explications, à travers un exemple numérique.
Caractéristiques des obligations & terminologie
Lorsqu’une entreprise cherche à lever des capitaux sur les marchés afin de financer son activité, elle peut le faire via l’émission d’actions ou via l’émission d’obligations. De la même manière, un gouvernement peut emprunter de l’argent auprès du grand public ou d’institutions financières. Ces titres de dette, lorsqu’ils sont émis par de grandes entreprises ou par des gouvernements solvables, sont ensuite régulièrement échangés sur les marchés secondaires, entre investisseurs. Mais comment fonctionne une obligation ? Quelle est la terminologie qui lui est associée ?
Taux de croissance interne versus taux de croissance soutenable : exemples numériques
Entre le choix de l’autofinancement ou d’une levée de capitaux via l’émission d’actions, les solutions à disposition des entreprises pour financer leur croissance sont nombreuses et non dénuées d’impact sur leur rentabilité et leur bilan. Comment l’entreprise peut-elle définir sa politique financière ? Comment le taux de croissance interne et le taux de croissance soutenable peuvent l’aider à déterminer son potentiel maximum de croissance, hors recours à des financements extérieurs ?
L’horizon de planification financière d’une entreprise
La planification financière d’une entreprise s’attaque à des questions aussi stratégiques que l’évaluation des opportunités d’investissement, le degré de levier financier à adopter, la politique de dividende à suivre ou les besoins en fonds de roulement à couvrir. La plupart des décisions entrant dans cette planification n’ont d’impact qu’à long terme. La construction d’une usine ou le maintien d’une encaisse suffisante peuvent prendre des années avant d’être concrétisés. Il aura par exemple fallu patienter jusqu’en 2012, soit seize ans au total, pour que le concepteur de logiciels et de produits technologiques Apple se décide à distribuer à nouveau des dividendes à ses actionnaires. Comment définir la planification financière d’une entreprise ? Est-elle nécessairement synonyme de croissance ? Ou de pérennité ?