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Questions sur les obligations et les taux d’intérêt
Avec le ralentissement programmé du programme d’assouplissement quantitatif décidé par la FED, 2014 risque bien d’être une année charnière dans l’histoire des obligations. Les rendements des bons du Trésor américain sont attendus à la hausse, de quoi générer de nouvelles opportunités d’investissement. Envie de travailler sur un desk Fixed income ou de parfaire vos connaissances en dehors du monde des actions ? Voici une série de questions sur les obligations et les taux d’intérêt, de niveau assez basique. Du calcul du rendement à l’échéance au processus de notation financière, en passant par la structure par terme des taux d’intérêt, les obligations n’auront plus aucun secret. Lors d’un entretien en finance, n’oubliez pas de fournir des exemples afin d’appuyer vos explications.
Comment calculer un taux d’intérêt réel à partir d’un taux d’intérêt nominal : exemple numérique
Avec une inflation d’à peine 0,7% dans la zone euro en 2013, un plus bas depuis 2009, la hausse des prix ne semble pas être une considération de premier plan pour les investisseurs à l’heure actuelle. Pourtant, l’inflation peut avoir un impact important sur la rentabilité d’un investissement. Comment ajuster une rentabilité avec l’impact de l’inflation ? Comment calculer un taux d’intérêt réel à partir d’un taux nominal ? Découvrons un exemple de conversion, à travers un exemple numérique.
La notation financière : information sur la qualité de la dette
Régulièrement sous les feux des projecteurs, les agences de notation jouent un rôle fondamental dans l’évaluation du risque lié aux instruments de dette dans l’économie. Les noms de Standard & Poor’s, Moody’s ou Fitch Ratings sont en effet régulièrement associés aux grandes débâcles financières, à tort ou à raison. Dans la pratique, ce sont pourtant les entreprises qui paient les agences afin d’être notées. De façon générale, que signifie la notation financière ? Comment permet-elle de rendre compte du risque de crédit d’un émetteur ?
Calcul du cycle d’exploitation : un exemple numérique
Les décisions financières à court terme sont parfois aussi importantes que la planification à long terme ; elles traduisent la volonté des dirigeants de gérer au mieux les opérations quotidiennes de l’entreprise. Comment l’entreprise peut-elle mesurer son cycle d’exploitation ? Dans quelle mesure son bilan lui donne-t-il des indications sur la rotation de ses stocks ou ses délais de recouvrement ? Explications, à travers un exemple numérique.
Caractéristiques des obligations & terminologie
Lorsqu’une entreprise cherche à lever des capitaux sur les marchés afin de financer son activité, elle peut le faire via l’émission d’actions ou via l’émission d’obligations. De la même manière, un gouvernement peut emprunter de l’argent auprès du grand public ou d’institutions financières. Ces titres de dette, lorsqu’ils sont émis par de grandes entreprises ou par des gouvernements solvables, sont ensuite régulièrement échangés sur les marchés secondaires, entre investisseurs. Mais comment fonctionne une obligation ? Quelle est la terminologie qui lui est associée ?
L’horizon de planification financière d’une entreprise
La planification financière d’une entreprise s’attaque à des questions aussi stratégiques que l’évaluation des opportunités d’investissement, le degré de levier financier à adopter, la politique de dividende à suivre ou les besoins en fonds de roulement à couvrir. La plupart des décisions entrant dans cette planification n’ont d’impact qu’à long terme. La construction d’une usine ou le maintien d’une encaisse suffisante peuvent prendre des années avant d’être concrétisés. Il aura par exemple fallu patienter jusqu’en 2012, soit seize ans au total, pour que le concepteur de logiciels et de produits technologiques Apple se décide à distribuer à nouveau des dividendes à ses actionnaires. Comment définir la planification financière d’une entreprise ? Est-elle nécessairement synonyme de croissance ? Ou de pérennité ?
Les objectifs de la planification financière d’une entreprise
Politique de fusions-acquisitions débridée, dette chiffrée à 27 milliards d’euros en 2001, perte nette record de 13,6 milliards un an plus tard, lignes de crédit ouvertes dans l’urgence et panique en Bourse, la chute de Vivendi Universal au début des années 2000 sera tout autant liée à des erreurs de management qu’à des problèmes manifestes de gestion comptable. Le manque de planification financière est souvent cité comme l’une des principales causes de faillite. De multiples facettes du bilan et des comptes de résultat peuvent montrer des dysfonctionnements graves, comme une part étouffante de dette ou l’insuffisance de flux financiers opérationnels. Pour que l’avenir financier d’une entreprise soit assuré, ses dirigeants se doivent de répondre à quatre grandes questions.
Les états financiers d’une entreprise : les usages internes & externes
Pour l’immense majorité des entreprises, l’établissement d’un bilan à partir des valeurs marchandes s’avère impossible, par manque d’information concrète ou par manque de temps. Comment valoriser par exemple une machine achetée il y a une décennie, qui n’est plus commercialisée ou qui n’est plus en phase avec les technologies actuelles mais qui, pourtant, continue de participer activement aux opérations ? Quelle méthode d’amortissement retenir pour ses machines dans le compte de résultat ? Les états financiers s’en tiennent, la plupart du temps, aux valeurs d’acquisition. Si l’entreprise dispose d’une valeur marchande, elle peut néanmoins être encouragée à utiliser cette dernière dans son bilan, afin de refléter le plus fidèlement possible la réalité.
Calcul du ratio de liquidité immédiate : exemple
En 2011, la société Veolia a fait état d’une perte nette de 490 millions d’euros, largement imputable à des dépréciations d’actifs massives. Si celles-ci touchent traditionnellement le goodwill ou la revalorisation d’acquisitions, elles peuvent parfois témoigner de la perte de valeur de stock invendus ou d’actifs réalisables. Afin d’évaluer la santé financière réelle d’un partenaire, les investisseurs, banques ou fournisseurs s’intéressent de près aux ratios de liquidité. Ces derniers permettent d’obtenir une certaine idée de la capacité de remboursement à court terme de l’entreprise. Le ratio de liquidité générale possède l’inconvénient de prendre en compte les stocks, qui ne sont pas toujours facilement cessibles. Le ratio de liquidité immédiate, lui, s’intéresse davantage aux liquidités disponibles.
Calcul du ratio de liquidité générale ou ratio du fonds de roulement : exemple
L’une des principales préoccupations pour un fournisseur ou pour une banque commençant à travailler avec un nouveau client, outre la pérennité des commandes et de la relation, est la solvabilité. Le client peut-il payer ses dettes ? Quelle est sa solvabilité ? Les mesures de liquidité fournissent de nombreuses informations sur la santé financière à court terme d’un partenaire. Pour avoir une première idée de la capacité de remboursement d’une entreprise, il est souvent fait appel au ratio de liquidité générale.
Taux marginal d’imposition versus taux moyen : un exemple numérique
En promettant, lors de sa campagne présidentielle, la création d’une taxe à 75% pour la part des revenus dépassant 1 M€ par an, François Hollande a incontestablement suscité la curiosité. Les hauts revenus allaient-ils être taxés à 75% ? Avec un revenu dépassant à peine la barre symbolique du million d’euros par an, qu’en est-il du taux réel d’imposition ? Quelle est la différence entre taux marginal d’imposition et taux moyen d’imposition ? Explications, avec un simple exemple numérique.