Archives de la catégorie : Définition

Consommation de base

Le secteur de la Consommation de base regroupe des entreprises vendant des biens et services essentiels (alimentation, hygiène personnelle, entretien de la maison, tabac). En comparaison avec des dépenses liées à des biens de luxe, aux vacances ou à l’électronique, il est plus difficile de rogner sur les dépenses de base, surtout en cas de situation économique délicate. Il s’agit donc, par essence, d’un secteur opposé à celui de la Consommation discrétionnaire.


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Date d’Enregistrement du Dividende

La Date d’Enregistrement du Dividende représente la date à laquelle les actionnaires éligibles au versement d’un dividende sont officiellement enregistrés par l’entreprise. La Date d’Enregistrement du Dividende suit donc la Date Ex-Dividende, et précède la Date de Paiement du Dividende.

Exemple :

Date de Déclaration Date Ex-Dividende Date d’Enregistrement Date de Paiement
02/14/13 04/08/13 04/10/13 04/11/13


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Date de Paiement du Dividende

La Date de Paiement du Dividende représente le jour où les actionnaires, ayant été au préalable enregistrés comme éligibles au versement du dividende, reçoivent enfin ce dernier. La Date de Paiement du Dividende suit donc la Date Ex-Dividende et la Date d’Enregistrement. Le paiement est en général effectif dès le lendemain de l’enregistrement.

Exemple :

Date de Déclaration Date Ex-Dividende Date d’Enregistrement Date de Paiement
02/14/13 04/08/13 04/10/13 04/11/13


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Gestion de fortune

Appelée aussi Gestion de patrimoine, la Gestion de fortune fait référence à l’ensemble des prestations et placements offerts à des individus fortunés, de façon personnalisée, de la part de banques ou de structures indépendantes. Ces services recoupent différentes aires, allant des simples placements financiers aux conseils en bourse, en passant par l’optimisation fiscale, les conseils légaux et l’investissement immobilier. Ils sont offerts à des personnes au patrimoine conséquent.

La Gestion de fortune requiert une analyse du patrimoine dans son ensemble mais également de la situation personnelle des individus. Le degré d’aversion au risque, la localisation géographique, la rentabilité visée, les sommes nécessaires à la vie quotidienne ou les problématiques de transmission du patrimoine (divorce, héritage) sont autant d’éléments à prendre en compte pour un gérant de fortune ou un banquier privé.


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Avoirs sous gestion

Les Avoirs sous gestion (« Assets under Management » ou AuM en anglais) représentent l’ensemble des positions détenues par un client auprès d’une institution financière (banque, fonds de placement, hedge fund etc.). Ils recoupent les portefeuilles de titres détenus par ces clients, leur épargne et leurs placements. Il peut s’agir de gestion discrétionnaire (la banque prend les décisions d’investissement) ou de gestion consultative (le client a le dernier mot).

La banque Credit Suisse déclarait par exemple CHF 1.312 milliards d’Avoirs sous gestion en mai 2013. L’une de ses concurrentes, Julius Bär, déclarait CHF 220 milliards d’Avoirs sous gestion à la même période.

La taille des Avoirs sous gestion est donc d’une importance fondamentale pour les institutions financières, qui cherchent en général à la maximiser afin de prouver leur réussite face aux concurrents. Leur fluctuation est un également un indicateur clef.


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Ordre à cours limité

Lors d’une exécution en Bourse, l’Ordre à cours limité sert à s’assurer que le courtier passera l’exécution dans certaines limites de prix.

Par exemple, un investisseur peut passer un Ordre à cours limité à 150€ pour acheter des actions Volkswagen. Tant que l’action ne redescend pas à un cours inférieur ou égal à 150€, aucun achat n’a lieu. S’il s’agissait au contraire d’un Ordre à cours limité à 150€ à la vente, aucune action Volkswagen ne serait vendue en-dessous de 150€.

L’intérêt d’un Ordre à cours limité est donc de s’octroyer un certain contrôle sur le prix d’exécution ; cela peut être séduisant pour un vendeur qui ne souhaiterait pas aggraver la chute d’une action (et donc vendre à moindre prix).

Un Ordre à cours limité peut être exécuté partiellement, en fonction des fluctuations du cours, et peut être passé à l’achat ou à la vente. L’investisseur doit généralement spécifier un laps de temps durant lequel il est effectif, avant d’être automatiquement annulé.


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Ordre tout ou rien

Lors d’une exécution en Bourse, l’Ordre tout ou rien sert à s’assurer que le courtier passera l’exécution dans son intégralité, en quantité et au cours voulu. Par exemple, un investisseur peut passer un Ordre tout ou rien pour 50.000 actions Alcatel-Lucent à 1.20 euros. Tant que 50.000 actions ne sont pas disponibles à la vente, son ordre ne sera pas exécuté.

De tels ordres restent valides tant qu’ils ne sont pas exécutés ou annulés. Un investisseur passant un tel ordre souhaite s’assurer que son ordre ne sera pas fractionné. Dans l’exemple ci-dessus, un investisseur pourrait en effet se sentir lésé s’il n’arrivait à acheter qu’une poignée d’actions, qui lui seraient d’une utilité toute relative. L’Ordre tout ou rien est donc fréquent sur les marchés ou sous-jacents à faibles volumes.


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Bulle spéculative

Une Bulle spéculative désigne une hausse très importante du prix d’un actif, vers une valeur jugée sans rapport avec sa valeur intrinsèque. Un tel phénomène se termine bien souvent sur une chute brutale des prix, l’exubérance des investisseurs laissant place à la panique. Mais il ne peut pour autant être qualifié d’irraisonné. En effet, un speculateur peut très bien se joindre à l’euphorie ambiante s’il pense que la chute ne s’amorcera pas dans l’immédiat. Le processus de formation des prix, durant une Bulle, obéit donc également à des logiques de groupe et d’autopersuasion.

L’histoire de l’économie est jalonnée de mouvements spéculatifs spectaculaires, de la tulipomanie du XVIIe siècle en Hollande à la bulle immobilière des années 2000 aux Etats-Unis, en passant par la bulle Internet de la fin des années 1990. Mais c’est la spéculation sur les actions de la Compagnie des mers du Sud en 1720, et son krach subséquent, qui pousseront le gouvernement anglais à adopter le Bubble Act, d’où le nom de « Bulle ».


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Pin risk

Le « Pin risk » pour un trader représente le risque de voir le sous-jacent d’une option terminer dans la monnaie, à un moment très proche de l’expiration. Il s’agit d’un risque très important pour le vendeur d’option, car ce dernier ne peut se couvrir de façon adéquate, et ignore si l’option sera effectivement exercée.

Prenons par exemple une option de vente à barrière arrivant à maturité dans un jour, sur la compagnie Renault, avec un strike à 50€ et une barrière activante à 30€. L’observation de la barrière se fait à maturité uniquement, et le sous-jacent évolue en ce moment à 31€. Il n’a pas a encore franchi le seuil fatidique des 30€, mais ses variations quotidiennes récentes laissent penser que la probabilité de ce franchissement d’ici demain est élevée.

Deux cas de figures peuvent se présenter :
– Soit l’action Renault clôture en-dessous de 30€ le lendemain, et le vendeur de l’option risque de payer au moins 20€ au détenteur de l’option
– Soit l’action Renault clôture au-dessus de 30€ le lendemain, et le vendeur de l’option ne devra rien payer au détenteur

Pour une option à barrière, le fait que le sous-jacent évolue près de la barrière, avec une échéance proche, se traduit par un gamma très important.

Pour des options américaines vanilles & listées, le risque est tout aussi important, car le détenteur de l’option peut choisir d’exercer son contrat à n’importe quel moment jusqu’à l’échéance. S’il se retrouve dans la monnaie et décide d’exercer son option, il devra notifier la Bourse, qui notifiera ensuite le vendeur. Entre temps, le vendeur de l’option ne sait pas quelle sera la décision de l’acheteur, et ne sait pas comment gérer son risque de façon optimale.

Par ailleurs, le Pin risk peut se traduire par des problématiques de liquidités. Quand bien même le vendeur d’option serait notifié avant l’échéance ou saurait si l’option est dans la monnaie, il lui est parfois difficile de traiter le sous-jacent lui-même pour se couvrir (delta), car trop peu liquide.


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Abenomics

Abenomics est un mot-valise formé par la fusion du nom de Sinzō Abe et du mot Economics. Ce néologisme sert à désigner les mesures instaurées par le Premier ministre japonais depuis son entrée en fonction en décembre 2012, ayant pour objectif à terme de relancer l’économie du pays.

Les facettes principales des Abenomics, toutes liées entre elles, sont :
– Mener une politique monétaire agressive, via des achats massifs de dette souveraine par la Banque du Japon, afin d’obenir des taux d’intérêts réels à long terme négatifs, mais également de corriger l’appréciation excessive du Yen face aux autres devises mondiales (le taux USD/JPY est ainsi passé de 80 en 2012 à 102 en mai 2013), favoriser les exportateurs, et atteindre jusqu’à 2% d’inflation annuelle
– Mener une politique fiscale augmentant de 2 points le déficit public, en encourageant la consommation des ménages et en finançant des programmes d’infrastructures à travers le pays
– Mener des réformes structurelles


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Stock option

Une Stock option est le droit, mais pas l’obligation, conféré à un employé ou à un dirigeant, de pouvoir acheter une quantité d’actions de son entreprise, à un prix préférentiel déterminé à l’avance. Un tel droit n’est valable qu’une fois le délai d’indisponibilité juridique passé. Le détenteur peut ensuite lever ses stocks options pendant toute la période d’exercice, elle-aussi déterminée à l’avance.

En tant que complément de rémunération de plus en plus fréquent, les Stock options permettent d’aligner les intérets des employés avec ceux des actionnaires, dans la mesure où elles encouragent les premiers à participer à la réussite de l’entreprise.

Techniquement, une Stock option peut prendre deux formes différentes. S’il s’agit d’une option de souscription, en cas d’exercice, l’entreprise procédera à une augmentation de capital afin d’octroyer les actions supplémentaires à ses employés. S’il s’agit d’une option d’achat classique, en cas d’exercice, l’entreprise achètera ses propres actions sur le marché secondaire afin de les distribuer à ses employés.


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