Archives de la catégorie : Définition

PIIGS

Les « PIIGS » est un acronyme servant à désigner les membres supposément les plus faibles de l’Eurozone, suite à l’éclatement de la bulle des subprimes et la crise des dettes souveraines : Portugal, Italie, Irlande, Grèce, Espagne. Chacun de ces pays a connu des problèmes liés à la dette et à la fragilisation de son secteur bancaire, bien que pour des raisons différentes. Etant donné la connotation péjorative de l’acronyme (littéralement « porcs » en anglais), des journaux tels que The Financial Times ou des institutions financières telles que Deutsche bank ont tout simplement banni l’utilisation de ce terme dans leurs publications.


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Next Eleven

Les « Next Eleven » (N-11) est un acronyme inventé en 2005 par Jim O’Neill, économiste chez Goldman Sachs, servant à désigner un groupe de pays émergents : Bangladesh, Egypte, Indonésie, Iran, Corée du Sud, Mexique, Nigéria, Pakistan, Philippines, Turquie et Vietnam. Lors de la création de l’acronyme, ces pays formaient, selon la banque d’affaires américaine, un second groupe derrière celui des BRICs, susceptible de représenter 2/3 du poids du G7 d’ici 2050.


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Autofinancement

L’Autofinancement désigne, pour une entreprise, le recours aux ressources internes (capitaux propres, épargne, propre rentabilité, amortissements) afin de financer son activité et son développement. Il se différencie donc d’un financement faisant appel à des ressources externes, comme l’émission d’actions ou d’obligations.

Le coût de l’Autofinancement n’est pas nul. En étant certes moins risqué qu’un recours à l’emprunt, l’Autofinancement peut porter l’entreprise vers des projets également moins risqués, donc potentiellement moins rémunérateurs, voire non rentables. Les projets financés de façon autonome peuvent ainsi présenter une rentabilité inférieure au taux de dividende ou même une rentabilité négative. Il convient donc d’analyser le coût de l’Autofinancement non seulement en termes de coûts d’opportunités, mais également à la lumière de la politique de distribution des dividendes qui, eux, rémunèrent directement les actionnaires.


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Parachute doré

Un Parachute doré est une compensation financière exceptionnelle, souvent décriée, versée à un dirigeant quittant une entreprise en cas de licenciement ou de départ plus ou moins forcé (fusions-acquisitions, restructuration). En cas de fusion par exemple, la nouvelle compagnie formée n’aura pas besoin de deux équipes dirigeantes, et l’un des deux chefs devra probablement céder sa place. Mais les raisons invoquées lors de la signature d’une telle clause sont multiples et sujettes à caution, tant le dirigeant peut être proche des membres du conseil d’administration : compensation en cas de perte d’emploi, clause de non-concurrence, blindage de l’exécutif pour décourager des acquéreurs potentiels, fidélisation des dirigeants. Cette compensation se négocie directement auprès du conseil d’administration, et non auprès des actionnaires. Elle est avant tout financière (cash, actions), mais peut également se traduire par des avantages en nature.

L’expression « Parachute doré » fut inventée en 1961. Les actionnaires de la compagnie aérienne TWA souhaitaient diminuer les pouvoirs d’Howard Hughes et nommèrent Charles Tillinghast à la tête de l’entreprise. Le contrat de ce dernier contenait des clauses censées le compenser au cas où Howard Hughes reprendrait le contrôle de la compagnie et chercherait à le licencier.

Deux éléments font régulièrement scandale dans le versement d’un Parachute doré. En premier lieu, l’absence fréquente de lien entre les compensations et la performance de l’entreprise. Puis l’importance des compensations elles-mêmes, celles-ci pouvant atteindre plusieurs années de salaires.


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BRICs

Les « BRICs » est un acronyme inventé en 2001 par Jim O’Neill, économiste chez Goldman Sachs, servant à désigner un groupe de pays émergents : Brésil, Russie, Inde, Chine. Lors de la création de l’acronyme, la banque d’affaires américaine estimait que ces quatre économies pouvaient devenir aussi importantes que celles du G7 d’ici 2035.


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Offre publique initiale

Une Offre publique initiale représente l’opération financière par laquelle une entreprise vend pour la première fois ses titres de capital au grand public. Le processus d’introduction en bourse concerne généralement de jeunes entreprises. Il s’agit d’une façon de lever des capitaux afin d’asseoir sa croissance, mais aussi d’une manière de diluer son actionnariat ou d’acquérir une certaine notoriété.

L’introduction en bourse soumet les entreprises nouvellement côtées à des règles strictes comme la publication régulières de leurs comptes, le paiement de dividende ou le contrôle des décisions stratégiques par les actionnaires.

Par ailleurs, une introduction en bourse n’est pas sans coût. Dans sa totalité, ce dernier atteint souvent un montant supérieur à 10% des fonds levés. Les coûts d’une introduction en bourse peuvent être directs (banques conseils, commissaires aux comptes, avocats d’affaires & autres frais légaux) et indirects (développement des futures équipes dédiées aux relations avec les investisseurs ou à la création des rapports financiers).

Une Offre publique initiale (OPI) ne doit pas être confondue avec une Offre publique d’achat (OPA), une Offre publique d’échange (OPE) ou une Offre publique de retrait (OPR).


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Option quanto

Une Option quanto est un actif dérivé (call, put) dont le payoff est payé dans une devise particulière (domestique) mais dont les sous-jacents sont issus d’un marché étranger, donc libellés dans une autre devise, avec un taux de change à maturité fixé à l’avance, permettant aux investisseurs de limiter leur exposition au risque de change.

La plupart du temps, ce taux de change est fixé à 1:1.

Exemple : un call à la monnaie sur Apple, en quanto euros. Si Apple termine en hausse de $10, l’investisseur recevra 10€.

Une Option quanto est l’inverse d’une Option Composite qui, elle, laisse l’investisseur exposé à l’évolution du taux de change à maturité.


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Option composite

Une Option composite est un actif dérivé (call, put) dont le payoff est payé dans une devise particulière (domestique) mais dont les sous-jacents sont issus d’un marché étranger, donc libellés dans une autre devise, avec un taux de change flottant, laissant les investisseurs prendre le risque de change.

Exemple : un call à la monnaie sur Apple, en quanto euros. Admettons qu’en date initiale, l’action Apple est égale à $400 et le taux EURUSD est égal à 1,40. En date finale, l’action Apple est montée à $440 et le taux EURUSD est descendu à 1,35. Le payoff du call est donc :

π = (440 * 1,35 – 400 * 1,40) = 34 euros


Une Option composite est l’inverse d’une Option Quanto qui, elle, protège l’investisseur d’une évolution du taux de change à maturité.


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Option de surallocation

L’Option de surallocation (« Greenshoe ») désigne un mécanisme par lequel une banque émettrice peut réguler le prix d’une action tout juste introduite en bourse. L’entreprise et la banque émettrice se mettent d’accord sur un nombre donné d’actions à émettre et, s’ils le souhaitent, sur un nombre supplémentaire d’actions à émettre en vue d’assurer la stabilité des cours (jusqu’à 15% du nombre principal d’actions).

Lors de la concrétisation d’une offre publique initiale, les actions nouvellement cotées peuvent être soumise à des déséquilibres entre l’offre et la demande, ce qui génère une forte volatilité. L’Option de surallocation peut atténuer ces déséquilibres.

Si le prix offert par les investisseurs est inférieur à celui fixé dans l’offre publique initiale, la banque émettrice peut surallouer le nombre d’actions auprès de ses clients. Une fois que l’action cote officiellement en bourse, elle rachètera ces actions, afin de soutenir leur cours.

Si le prix de l’action s’envole par rapport à celui fixé dans l’offre publique initiale, la banque émettrice peut surallouer des actions en bourse, et ainsi faire fléchir le cours. Pour fermer sa position, elle exercera donc la Greenshoe en achetant les actions supplémentaires à l’entreprise qui souhaitait être cotée en bourse.

La technique tire son nom de Green Shoe Manufacturing, première entreprise à avoir utiliser le procédé avec une banque émettrice.


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Immunisation de portefeuille

L’Immunisation de portefeuille consiste à minimiser le risque de taux porté par un bilan, de façon à ce que l’appréciation (ou la dépréciation) des actifs suite à une fluctuation des taux d’intérêt soit aussi forte du côté des passifs. Une telle stratégie peut être concrétisée en s’assurant que la duration moyenne des actifs soit égale à celle des passifs. Cependant, l’immunisation de portefeuille, ou duration matching, n’est une stratégie efficace que pour des déplacement parallèles de la courbe des taux (Fisher et Weil (1971)).


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Théorème d’immunisation

Samuelson (1945) est à l’origine du Théorème d’immunisation : « Un portefeuille qui donne droit à recevoir des montants non négatifs est immunisé au temps t0 si son coefficient de duration calculé à cet instant est égal à la longeur de la période qui sépare t0 de la fin de l’horizon considéré T ».


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