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Thêta neutre

Une position dite « Thêta neutre » consiste à construire un portefeuille d’options de façon à ce qu’il soit immunisé contre le passage du temps. Lorsqu’un trader décide d’acheter une option à la monnaie sur une action par exemple, toutes choses étant égales par ailleurs, son option diminue en valeur jour après jour. Pour se prémunir du passage du temps, il peut acheter ou vendre d’autres options d’échéances différentes. Un calendar spread (achat d’un call d’échéance courte et vente d’un call d’échéance longue, en certaines quantités) est un exemple de combinaison d’options pouvant produire un thêta proche de zéro. Enfin, même si le portefeuille est thêta neutre, sa valeur demeure sujette à l’évolution d’autres variables telles que le prix du sous-jacent (delta), la volatilité (vega) ou le niveau des taux d’intérêt (rhô).


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Théorie des vagues d’Elliott

Dans les années 1930, Ralph Nelson Elliott a forgé la théorie des vagues d’Elliott, laissant entendre que les prix des actions évoluent selon une tendance marquée par des phases, ou vagues. En théorie, une hausse est composée de cinq vagues (dont trois vagues clairement à la hausse et deux vagues intermédiaires à la baisse), puis est suivie d’un déclin composé de trois vagues (dont deux vagues clairement à la baisse et une vague intermédiaire à la hausse).

Vagues d’Elliott

Il s’agit d’une forme populaire d’analyse technique faisant ressortir la psychologie de l’investisseur sur les marchés financiers. Le rapprochement peut être facilement établi entre la théorie des vagues d’Elliott et les différents types de cycles de l’économie (cycles Kitchin, cycles Juglar, cycles Kuznets, cycles Kondratiev, cycles du porc, etc.). Le fait d’affirmer que les mouvements boursiers obéissent à des logiques cycliques prévisibles est en contradiction avec l’hypothèse d’efficience du marché.


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Taux d’abandon

Le Taux d’abandon est une statistique particulièrement importante pour les entreprises, calculée à partir du nombre d’individus qui interrompent un processus après l’avoir initié. Il peut s’agir de clients appelant un centre d’assistance et raccrochant avant d’avoir pu expliciter leur problème, de consommateurs rebroussant chemin avant de terminer leur achat en ligne, de personnes ne remplissant pas jusqu’au bout un formulaire, etc. Le Taux d’abandon est directement lié au temps d’attente ; le réduire permet d’accroître le degré de satisfaction des clients.


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Taxe pigouvienne

Une Taxe pigouvienne est une taxe s’appliquant à des agents dont l’activité produit des externalités négatives sur la société. Le nom de cette taxe fait référence aux travaux publiés en 1920 par l’économiste britannique Arthur C. Pigou, dans The Economics of Welfare. L’auteur y défend l’idée que les industriels peuvent chercher à maximiser leur intérêt privé marginal, parfois au détriment de l’intérêt social marginal. Ils ne chercheront pas à internaliser les coûts sociaux, d’où la nécessité de les intégrer directement lors de la production, à travers des taxes.

Par exemple, une usine peut causer des dégâts sur l’environnement, à cause de la pollution qu’elle génère, d’où la nécessité de la taxer sur ses émissions (principe pollueur-payeur). Un fabricant d’alcool ou de tabac génèrera des coûts importants pour les systèmes de santé, d’où la nécessité de taxer les biens produits.

La mise en place d’une taxe pigouvienne peut néanmoins se heurter à deux problèmes :
– La difficulté à observer et évaluer correctement l’externalité négative ;
– La multiplication des agents générateurs d’externalités négatives. Bien qu’un agent soit limité dans son activité par la présence d’une taxe pigouvienne, rien n’empêche l’apparition d’autres agents sur le marché, eux-aussi générateurs d’externalités négatives.

Dennis Carlton et Glenn Loury (1980) estiment que les taxes pigouviennes sont inefficaces à long terme, et qu’un contrôle du nombre d’entreprises (par le biais de barrières à l’entrée ou de subventions) est nécessaire.


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Traité d’Amsterdam

Le Traité d’Amsterdam fut signé le 2 octobre 1997 et entra en vigueur le 1er mai 1999. Il compléta le traité de Maastricht qui avait créé l’Union Européenne. Il évoqua plusieurs domaines comme la politique étrangère, l’emploi, la sécurité ou la justice, avec l’idée d’accroître l’intégration européenne entre les 15 pays membres de l’époque et faciliter l’élargissement aux pays d’Europe centrale.

L’un des volets les plus connus du Traité d’Amsterdam est l’instauration de la libre circulation des personnes, sans contrôle aux frontières, entre Etats membres de l’Union, avec des transferts de souveraineté notables en matière de visas, d’immigration ou de droit d’asile.

L’autre volet important est plus politique. Il s’agit d’améliorer l’architecture institutionnelle de l’Union, en maintenant l’unanimité pour les questions liées à l’élargissement à d’autres pays ou la fiscalité par exemple, mais en instaurant progressivement la prise de décisions à la simple majorité pour les autres questions.

Sont également affirmées les volontés de développer une politique étrangère et de sécurité commune (PESC), et la promotion d’une coordination entre les Etats membres en matière d’emploi, de lutte contre le chômage et d’égalité hommes-femmes.


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Théorie de l’agence

La Théorie de l’agence s’intéresse aux relations contractuelles entre un principal (mandant) et un agent (mandataire). Cette branche de l’économie doit son nom actuel à Michael Jensen et William Meckling (1976). Traditionnellement, un mandataire se voit déléguer un certain pouvoir décisionnel, tout en disposant d’informations et de compétences non détenues par le mandant. Bien souvent, il ne dispose pas des ressources financières dont jouit le mandant. Ces relations peuvent être celles d’un supérieur hiérarchique avec son employé, d’un acheteur de logement avec son agent immobilier, d’un client avec sa banque, d’un actionnaire avec son dirigeant, d’un médecin avec son patient, d’un étudiant avec son professeur etc. Les asymétries d’informations, de ressources et de compétences peuvent générer des « coûts d’agence » (recherche du contrat optimal, surveillance et application du contrat, aléa moral).

Ce thème avait déjà été abordé par Adam Smith en 1776 dans la Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations : « Les directeurs de ces sortes de compagnies étant les régisseurs de l’argent d’autrui plutôt que de leur propre argent, on ne peut guère s’attendre qu’ils y apportent cette vigilance exacte et soucieuse que les associés d’une société apportent souvent dans le maniement de leurs fonds. »


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Thêta (Grecs)

Le Thêta représente la sensibilité du prix d’une option par rapport à une variation de l’horizon de temps sur lequel est basée cette option. Le thêta représente en réalité la perte de valeur que subit l’option pour chaque jour qui passe. Pour une option à la monnaie, plus l’échéance est proche, plus le thêta sera important.

Pour une option d’achat (call), la formule du thêta est la suivante :

Theta call

Avec :

d1

Et :

d2

Où :
– S : Cours du sous-jacent
– K : Prix d’exercice de l’option
– r : Taux d’intérêt
– q : Taux de dividende
– σ : Volatilité implicite du sous-jacent
– T : Durée de l’option

Avec N représentant la fonction de répartition de la loi normale centrée réduite, et N’ représentant la fonction de densité de probabilité de la loi normale centrée réduite.

Pour une option de vente (put), la formule du thêta est la suivante :

Theta put

Pour un acheteur d’option vanille (call ou put), le thêta est presque toujours négatif, à l’exception de puts très dans la monnaie, pour lesquels il peut être positif.


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Titres privilégiés de fiducie

Les Titres privilégiés de fiducie, surnommés TruPS an anglais, sont émis par des entreprises qui y voient une source de financement alternative. Il s’agit de titres hybrides, à mi-chemin entre dette subordonnée et actions privilégiées. Ces titres sont avant tout émis par les institutions bancaires et présentent la particularité de pouvoir être traités comme du capital, contrairement aux dettes. La plupart du temps, les compagnies qui émettent de tels titres leur associent une possibilité de rappel, une caractéristique particulièrement utile si les taux d’intérêt viennent à baisser substantiellement. En cas de baisse des taux, les compagnies rappellent ces titres privilégiés de fiducie et en émettent de nouveaux, avec un taux de coupon plus faible. Généralement, cette date de rappel est fixée à 5 ans après l’émission.


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Trading propriétaire

Le Trading propriétaire ou Prop trading survient lorsqu’une compagnie traite des actifs en utilisant directement ses fonds propres plutôt que les fonds de ses clients, dans le but de faire un profit. Ce type d’activité est voué, en théorie, à disparaître au sein des banques suite à l’entrée en vigueur de la règle Volcker en 2014. Pour éviter qu’ils ne détiennent et n’exploitent des informations privilégiées liées aux positions des clients, les desks de Prop trading doivent être séparés des autres desks de la banque.


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Théorème d’immunisation

Samuelson (1945) est à l’origine du Théorème d’immunisation : « Un portefeuille qui donne droit à recevoir des montants non négatifs est immunisé au temps t0 si son coefficient de duration calculé à cet instant est égal à la longeur de la période qui sépare t0 de la fin de l’horizon considéré T ».


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Technologie propre

Le terme de technologie propre fait référence aux investissements dans les technologies utilisant des ressources naturelles renouvelables (énergie hydraulique, énergie solaire, énergie éolienne, biomasse, biocarburants), visant à avoir une empreinte écologique restreinte (moindres déchets et toxicité), et ayant un niveau de productivité ou d’efficacité au moins égal aux technologies habituelles.


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