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Traders : 5 raisons de penser que votre chef est incompétent
En trading, un chef de desk incompétent représente un véritable frein dans votre carrière. Si son tempérament excessif, commun dans la profession, lui créé certaines œillères, il est néanmoins important de faire l’inventaire de ses défauts, afin de comprendre dans quelle mesure ils peuvent affecter votre progression au sein de l’entreprise ou votre apprentissage. Un trader senior ne doit pas simplement soigner son ego ou s’occuper de son book.
Arbitragiste
Un Arbitragiste est un trader dont la fonction est de réaliser des opérations, supposément sans risque, afin de profiter d’incohérences sur les marchés. Ces opérations peuvent avoir lieu dans toutes les classes d’actifs, des actions aux produits dérivés, en passant par les obligations ou les matières premières. Un arbitragiste profitera par exemple d’une inégalité de prix pour une action cotant simultanément sur deux places financières distinctes, en achetant la moins onéreuse et en vendant la plus chère. Dans la pratique, l’arbitrage n’est pas toujours pur (sans risque), il s’avère souvent subjectif et spéculatif (avec risque).
Trading haute fréquence
Le Trading haute fréquence désigne l’ensemble des technologies disponibles permettant d’exécuter automatiquement des ordres boursiers, en volumes importants et à très grande vitesse, afin de profiter d’arbitrages temporaires sur les marchés. La plupart des entreprises qui font usage de ces stratégies utilisent des algorithmes poussés ainsi que des connexions directes aux places boursières.
Un exemple trivial de stratégie de trading à haute fréquence est l’usage d’un algorithme permettant d’interpréter une annonce avant que celle-ci ne soit lue sur les terminaux boursiers. Si une Banque centrale modifie ses taux d’intérêt directeurs et communique sa décision officiellement et de façon électronique aux acteurs du marché, un algorithme sera capable d’interpréter automatiquement le communiqué avant que les intervenants humains n’aient le temps de lire le changement de politique monétaire et prendre des positions subséquentes, d’où la possibilité d’arbitrage.
Les prises de position découlant du trading haute fréquence ne sont pas destinées à être conservées au-delà de quelques micro-secondes. Les établissements actifs dans ce type de trading sont réputés apporter de la liquidité au marché, mais sont parfois décriés pour la volatilité exacerbée qu’ils induisent de par la passation automatique et conséquente d’ordres, comme lors du Flash crash, en mai 2010.
Trading algorithmique
Le Trading algorithmique désigne une stratégie de trading consistant à employer des ressources informatiques et des modèles mathématiques poussés afin de prendre des positions sur un marché. L’algorithme vise à passer les ordres de façon optimale en minimisant en particulier l’impact sur le prix du sous-jacent. La décision de prendre une position n’est pas forcément automatisée pour autant.
Un trader devant par exemple acheter une grande quantité d’actions au regard du volume traité peut décider d’utiliser un algorithme afin de savoir comment et quand passer ses ordres de la façon la plus économique qui soit, tout en faisant bouger le moins possible le cours de l’action.
Trading mobile
Le Trading mobile désigne une pratique qui consiste à faire usage des technologies connectées pour passer ses ordres boursiers. Le développement des smartphones et applications de trading permet depuis quelques années de passer des ordres à distance, vérifier l’état de son compte-titres, lire l’actualité boursière, etc.
Mr. Copper
« Mr. Copper » était le surnom donné à Yasuo Hamanaka, ancien trader cuivre chez Sumitomo Corporation. Celui-ci se fit connaître sur les marchés dans les années 1990, en contrôlant jusqu’à 5% des approvisionnements annuels de cuivre dans le monde. Il tenta un corner sur le métal en partie à travers des positions non autorisées, détenues au London Metal Exchange (LME) ; celles-ci firent perdre près de 1,8 milliards de dollars à son employeur. M. Hamanaka fut condamné à huit ans de prison en 1998.
E-mini S&P 500
Les E-Minis S&P 500 sont des « mini » contrats futures sur le S&P 500, échangés sur la plateforme électronique Globex du Chicago Mercantile Exchange (CME). Les E-Minis visent en général à investir sur des sous-jacents avec un montant restreint, ce qui les rend très populaires auprès des investisseurs privés. Ils ont été introduits par le CME le 9 septembre 1997, en vue justement de résoudre le problème des futures classiques sur le S&P, devenus trop importants en valeur ($500 par point, pour un indice S&P qui s’approchait de la barre des 1.000 points).
La valeur de chaque E-mini S&P correspond, elle, à $50 par point de l’indice S&P 500. En d’autres termes, un investisseur ayant acheté un E-mini S&P gagnera (perdra) 50 dollars si l’indice S&P 500 augmente (perd) 1 point de valeur.
Outre leur liquidité et leur accessibilité financière, l’autre avantage des E-Minis est leur cotation quasi non-stop sur le Globex.
Le CME propose des E-Minis sur de nombreux autres contrats : Dow, S&P MidCap400, NASDAQ 100, Euro FX, futures sur pétrole brut, etc.
Axe (trading)
En trading, un Axe désigne l’intérêt qu’a un investisseur ou un trader à augmenter ou à réduire une position, et sa propension à proposer des prix plus agressifs que la concurrence.
Un trader d’options estimant qu’un sous-jacent est voué à de fortes turbulences sera intéressé à l’idée d’acheter de la volatilité (vega). Si le marché lui semble cependant trop illiquide ou trop cher, il pourrait élever lui-même son prix d’achat, afin d’inciter les contreparties à traiter avec lui et lui vendre de la volatilité. S’il souhaite, pour matérialiser sa vue, acheter des straddles par exemple, il proposera donc des prix d’achat supérieurs à ceux de la concurrence pour des calls et des puts.
Acheter et Conserver
« Acheter et Conserver » (« Buy and Hold » en anglais) est une stratégie d’investissement passive consistant à prendre une vue de long terme sur un actif. Plutôt que d’entrer et sortir régulièrement sur un titre, en cherchant à profiter activement de mouvements de court-terme et de points d’entrée et de sortie optimaux, un investisseur « Buy and Hold » pense que la meilleure façon de maximiser le rendement d’une stratégie est de détenir un actif sur une longue durée, profitant des qualités intrinsèques d’un titre plutôt que des fluctuations du marché, tout en percevant les revenus potentiels qu’il génère (dividendes pour une action, coupons pour une obligation). Un tel investisseur cherche également à éviter des frais de courtage réguliers, et surtout des taux d’imposition pénalisants, les plus-values de court terme étant généralement taxées plus fortement que les plus-values de long terme. Par exemple, un investisseur peut décider d’acheter une action et se fixer comme objectif de la conserver au moins cinq ans avant de la revendre, plutôt que d’effectuer des va-et-vient réguliers sur le titre. Warren Buffet est souvent cité comme exemple pour illustrer ce type d’investisseur.
Les investisseurs suivant une stratégie « Acheter et Conserver » sont aussi souvent des défenseurs de l’hypothèse d’efficience du marché. Selon cette dernière, sur un marché boursier où l’information est publique et répandue, les actifs sont correctement valorisés et n’évoluent qu’au gré d’informations nouvelles. Il serait donc vain de chercher à profiter de mouvements de court-terme, les prix des actifs étant corrects.
Il existe de nombreuses stratégies dont la philosophie est opposée à celle de l’« Acheter et Conserver », comme le Day trading, le Swing trading ou le Scalping.
Scalping
Le Scalping peut être défini comme le fait d’acheter un actif et de le vendre au bout de quelques minutes, dans le but de profiter de faibles écarts de prix, et donc de générer un profit. Un Scalper traite généralement les marchés devises ou les marchés actions (notamment les titres les plus liquides, ayant la fourchette bid-ask la plus resserrée), se contentant de quelques ticks ou cents de mouvement pour liquider sa position. Les opérations de Scalping peuvent se répéter plusieurs fois par jour.
Backtesting
Le Backtesting est un ensemble de procédures statistiques consistant à tester une stratégie financière à partir de données historiques. Ce genre de simulation permet d’affiner un modèle et d’isoler les hypothèses ou signaux pertinents. L’un des avantages du Backtesting est de s’appuyer sur des données historiques réelles, la stratégie n’a donc pas forcément besoin de subir un test grandeur nature, sans aucune idée sur sa réussite potentielle.
Par exemple, un trader se demande si, après cinq jours consécutifs de baisse, il est rentable d’acheter une action du CAC40 à la clôture afin de la revendre le lendemain. En compilant les cours historiques des actions du CAC40, ce trader pourrait établir certaines statistiques et savoir : quelles sont les actions qui se prêtent le mieux à une telle stratégie de trading, à partir de combien de jours de baisse cette stratégie tend à fonctionner, et combien de jours de détention minimum sont en général requis pour faire un profit à la revente.
Recourir à un backtest comporte néanmoins quelques risques. Il convient d’abord de garder à l’esprit que les performances du passé ne préjugent pas nécessairement des performances à venir. Il est également souhaitable de conserver des hypothèses simples et réalistes. La suroptimisation d’un backtest conduirait non pas à optimiser une stratégie, mais à optimiser le passé afin que la stratégie soit toujours la meilleure.