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TTD
Sur le marché des devises, le sigle « TTD » désigne le dollar de Trinité et Tobago.
TRY
Sur le marché des devises, le sigle « TRY » désigne la nouvelle livre turque.
TOP
Sur le marché des devises, le sigle « TOP » désigne le pa’anga du Tonga.
TND
Sur le marché des devises, le sigle « TND » désigne le dinar tunisien.
TMM
Sur le marché des devises, le sigle « TMM » désigne le manat du Turkménistan.
THB
Sur le marché des devises, le sigle « THB » désigne le baht thaïlandais.
Taux de change
Le taux de change d’une devise représente le cours de cette dernière vis-à-vis d’une monnaie étrangère. Autrement dit, il s’agit de la quantité de monnaie étrangère nécessaire à l’achat d’une unité de monnaie locale ou, inversement, de la quantité de monnaie étrangère obtenue avec une unité de monnaie locale. Les fluctuations du taux de change résultent de la loi de l’offre et de la demande ainsi que de l’intervention des autorités monétaires. Ces dernières peuvent instaurer une politique de change plus ou moins souple, en décidant de laisser flotter librement leur monnaie vis-à-vis des monnaies étrangères ou en choisissant différents régimes de parité (union monétaire, caisses d’émission, changes fixes avec parités ajustables, régime de parité glissante, etc.).
Un taux de change EUR/USD de 1,40 signifie par exemple qu’un euro s’échange contre 1,40 dollars américains.
On peut distinguer le taux de change au comptant, celui qui prévaut immédiatement entre deux devises, et le taux de change à terme, celui sur lequel acheteurs et vendeurs s’accordent pour une livraison future.
Trading haute fréquence
Le Trading haute fréquence désigne l’ensemble des technologies disponibles permettant d’exécuter automatiquement des ordres boursiers, en volumes importants et à très grande vitesse, afin de profiter d’arbitrages temporaires sur les marchés. La plupart des entreprises qui font usage de ces stratégies utilisent des algorithmes poussés ainsi que des connexions directes aux places boursières.
Un exemple trivial de stratégie de trading à haute fréquence est l’usage d’un algorithme permettant d’interpréter une annonce avant que celle-ci ne soit lue sur les terminaux boursiers. Si une Banque centrale modifie ses taux d’intérêt directeurs et communique sa décision officiellement et de façon électronique aux acteurs du marché, un algorithme sera capable d’interpréter automatiquement le communiqué avant que les intervenants humains n’aient le temps de lire le changement de politique monétaire et prendre des positions subséquentes, d’où la possibilité d’arbitrage.
Les prises de position découlant du trading haute fréquence ne sont pas destinées à être conservées au-delà de quelques micro-secondes. Les établissements actifs dans ce type de trading sont réputés apporter de la liquidité au marché, mais sont parfois décriés pour la volatilité exacerbée qu’ils induisent de par la passation automatique et conséquente d’ordres, comme lors du Flash crash, en mai 2010.
Trading algorithmique
Le Trading algorithmique désigne une stratégie de trading consistant à employer des ressources informatiques et des modèles mathématiques poussés afin de prendre des positions sur un marché. L’algorithme vise à passer les ordres de façon optimale en minimisant en particulier l’impact sur le prix du sous-jacent. La décision de prendre une position n’est pas forcément automatisée pour autant.
Un trader devant par exemple acheter une grande quantité d’actions au regard du volume traité peut décider d’utiliser un algorithme afin de savoir comment et quand passer ses ordres de la façon la plus économique qui soit, tout en faisant bouger le moins possible le cours de l’action.
Trading mobile
Le Trading mobile désigne une pratique qui consiste à faire usage des technologies connectées pour passer ses ordres boursiers. Le développement des smartphones et applications de trading permet depuis quelques années de passer des ordres à distance, vérifier l’état de son compte-titres, lire l’actualité boursière, etc.
TED Spread
A l’origine, la différence entre le taux actuariel à 3 mois des Bons du Trésor américains (Treasury bills) et le taux Eurodollars (portant le ticker ED) caractérisé aujourd’hui par le London Inter-Bank Offering Rate (LIBOR) était appelée le « TED Spread ». Cet écart peut être perçu comme une mesure de risque. Il intègre d’une part le coût auquel se finance le Trésor des Etats-Unis, censé être sans risque, et le taux que s’applique les banques entre elles. Lorsque cet écart s’envole, il reflète une certaine nervosité sur les marchés financiers et une fragilité du système interbancaire.
Au lendemain de la faillite de Lehman Brothers, en 2008, le TED spread est ainsi monté jusqu’à 450 points de base, alors qu’il évolue habituellement autour de quelques dizaines de points de base.