Archives de la catégorie : Définition

Scalping

Le Scalping peut être défini comme le fait d’acheter un actif et de le vendre au bout de quelques minutes, dans le but de profiter de faibles écarts de prix, et donc de générer un profit. Un Scalper traite généralement les marchés devises ou les marchés actions (notamment les titres les plus liquides, ayant la fourchette bid-ask la plus resserrée), se contentant de quelques ticks ou cents de mouvement pour liquider sa position. Les opérations de Scalping peuvent se répéter plusieurs fois par jour.


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Coût de portage

Le Coût de portage (c) est égal au coût de stockage (assurance, entrepôt), plus les coûts de financement (taux d’intérêt r) et autres frais financiers annexes, moins les revenus intermédiaires générés par l’actif (ex : dividendes), jusqu’à l’échéance.

Par exemple, pour une matière première ayant un coût de stockage proportionnel (u), c = r + u. Pour une action ne versant pas de dividendes, c = r. Pour une action versant un taux de dividendes q, c = rq.


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Copule gaussienne

Une Copule gaussienne est une mesure de dépendance entre deux variables, introduite en finance par David X. Li en 2000. La dépendance est décrite de la même façon que la distribution normale (d’où le nom de « gaussienne »), mais avec des distributions marginales arbitraires.

Les Copules gaussiennes ont été très largement utilisées pour modéliser la corrélation des défauts entre plusieurs obligations et donc les pertes potentielles d’un panier. Elles ont naturellement servies à l’évaluation de CDOs (Collateralized Debt Obligations).


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Base

La Base est la différence entre le prix futures d’un actif et le prix au comptant (spot).

Base = Prix Futures – Prix Spot

La Base peut être positive ou négative, et fluctuera dans le temps, ce qui peut exposer un trader à un Risque de base. L’existence de la Base est dûe à plusieurs facteurs comme les taux d’intérêt, les coûts de stockage, les dividendes, les coûts d’opportunité, les ajustements quanto, les ajustements de convexité, ou tout simplement la loi de l’offre et de la demande.

Avec la convergence des prix futures vers les prix spot, la base est censée diminuer progressivement jusqu’à la date de livraison du futures/forward.


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Risque de base

Le Risque de base représente l’exposition qu’un trader peut avoir vis-à-vis de la fluctuation de la différence entre le prix futures d’un actif et le prix au comptant (Base = Prix futures – Prix spot). Etre long de la base consiste à profiter d’un écartement du prix futures par rapport au prix au comptant. Etre short de la base consiste à profiter d’un resserrement du prix futures par rapport au prix au comptant. A terme, le prix au comptant et le prix futures sont censés converger.

Risque de base

Par exemple, un trader peut chercher à répliquer la valeur du S&P 500 en prenant une position sur chacune des 500 compagnies composant l’indice, dans les proportions indiquées dans le calcul de celui-ci. Pourtant, la valeur de son portefeuille sera souvent différente du prix futures. On dit alors que sa réplication est imparfaite.


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Politique monétaire accommodante

Une Politique monétaire accommodante est un ensemble de mesures prises par une Banque centrale, consistant à augmenter la masse monétaire et à maintenir des taux d’intérêt faibles afin de soutenir l’économie. En relançant le crédit et en offrant un financement à moindre coût aux entreprises et aux individus, la Banque centrale espère relancer la consommation. Une telle politique peut aller plus loin encore, notamment via l’achat, par la Banque Centrale, d’obligations sur le marché.

Il s’agit de l’inverse d’une Politique monétaire restrictive.


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Sukuk (Obligation islamique)

Les Sukuks (parfois appelées « Obligations islamiques ») sont des certificats respectant les préceptes de la Sharia, qui interdit le prêt à intérêt (riba). Les Sukuks ne peuvent être traitées et échangées que par leurs propriétaires, et font référence à des actifs tangibles et identifiables. Ils exposent les propriétaires aux avantages mais également aux risques de ces actifs, et peuvent générer des revenus, ce qui les rapproche des obligations conventionnelles. On compte plus d’une dizaine de Sukuks différents, chacun étant lié à un type d’actif précis (immobilier, services, agriculture etc.), et étant plus ou moins négociables sur le marché secondaire. La Mourabaha, l’Ijara ou la Moudaraba sont autant d’exemples de Sukuks.

Ces produits financiers conformes à la loi islamique sont de plus en plus répandus. Selon le Global Islamic Finance Report (GIFR), plus de $144 milliards de Sukuks ont été émis en 2012.


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Middle office

Le Middle office est un ensemble de métiers axés autour de l’enregistrement et du contrôle des transactions passées par le Front office. Lorsqu’il est purement administratif, le Middle office réconciliera les positions prises par le Front office, s’assurera de leur enregistrement dans les systèmes informatiques de l’entreprise, et calculera le Profit and Loss. Lorsqu’il est plus quantitatif, le Middle office pourra participer au calcul des risques ou à celui des limites de position.

En tant qu’unité de support, le Middle office fait le lien entre le Front office, responsable des transactions, et le Back office, responsable des règlements. Un trader (Front office) peut par exemple acheter une action, le Middle office enregistrera cette transaction dans les systèmes, et le Back office s’assurera de la livraison des actions.

Le Middle office n’a pas de lien direct avec les clients, et n’est pas responsable de la génération de revenus. Sa proximité avec le Front office peut toutefois favoriser la progression des personnes vers ce dernier, même si les passerelles sont de plus en plus rares.


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Risque systémique

Un Risque systémique est un risque qui, par son ampleur, peut faire se gripper ou s’effondrer l’ensemble d’un système financier ou économique, et provoquer des pertes conséquentes aux agents qui composent ce dernier. L’éclatement de la bulle des subprimes à partir de 2007, la propagation des pertes à travers les produits dérivés de crédit, la faillite de Lehman Brothers en 2008 puis la paralysie du marché interbancaire subséquente sont un exemple récent de crise systémique. L’assèchement des liquidités sur un marché, la propagation et l’amplification du risque, la difficile quantification des pertes maximales potentielles, le manque de confiance entre les agents économiques ou les faillites bancaires sont des signes caractéristiques d’une crise systémique.

Par leurs politiques macroéconomiques et leurs règles prudentielles, les gouvernements, les banques centrales et les institutions internationales (ex : FMI) cherchent constamment à éviter tout Risque systémique. La récurrence de crises systémiques peut être perçue comme une justification des politiques de surveillance, d’intervention ou de régulation.


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Front office

Le Front office est un ensemble de métiers axés autour de la génération directe de revenus pour une institution financière. Les métiers du Front office sont confrontés aux clients, pour lesquels ils fournissent des conseils ou pour lesquels ils exécutent des transactions. Les vendeurs, les traders ou les structureurs sont des exemples de métiers du Front office. Hors activités de marché, les analystes des départements fusions-acquisitions sont également considérés comme faisant partie du Front office.


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Back office

Le Back office est un ensemble de métiers axés autour de l’administration et du support. Son rôle est d’assister le Front office afin de garantir la bonne tenue des activités de marchés et des transactions. Les tâches présentes au Back office sont diverses, mais ne sont pas exposées directement aux clients. Ces activités peuvent aller de la vérification des ordres à la comptabilisation de ceux-ci, en passant par l’assistance informatique, l’envoi de confirmations ou l’organisation des chambres de compensation.

En tant qu’unité administrative non génératrice de revenus, le Back office est parfois situé dans des locaux secondaires, moins onéreux que ceux du Front office. Certaines des activités peuvent même être externalisées à d’autres compagnies et/ou dans d’autres pays, afin de réduire davantage les coûts.

Les passerelles entre le Back office et le Front office sont rares en marchés, étant donné l’éloignement des fonctions et des personnes.


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