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E-mini S&P 500
Les E-Minis S&P 500 sont des « mini » contrats futures sur le S&P 500, échangés sur la plateforme électronique Globex du Chicago Mercantile Exchange (CME). Les E-Minis visent en général à investir sur des sous-jacents avec un montant restreint, ce qui les rend très populaires auprès des investisseurs privés. Ils ont été introduits par le CME le 9 septembre 1997, en vue justement de résoudre le problème des futures classiques sur le S&P, devenus trop importants en valeur ($500 par point, pour un indice S&P qui s’approchait de la barre des 1.000 points).
La valeur de chaque E-mini S&P correspond, elle, à $50 par point de l’indice S&P 500. En d’autres termes, un investisseur ayant acheté un E-mini S&P gagnera (perdra) 50 dollars si l’indice S&P 500 augmente (perd) 1 point de valeur.
Outre leur liquidité et leur accessibilité financière, l’autre avantage des E-Minis est leur cotation quasi non-stop sur le Globex.
Le CME propose des E-Minis sur de nombreux autres contrats : Dow, S&P MidCap400, NASDAQ 100, Euro FX, futures sur pétrole brut, etc.
Axe (trading)
En trading, un Axe désigne l’intérêt qu’a un investisseur ou un trader à augmenter ou à réduire une position, et sa propension à proposer des prix plus agressifs que la concurrence.
Un trader d’options estimant qu’un sous-jacent est voué à de fortes turbulences sera intéressé à l’idée d’acheter de la volatilité (vega). Si le marché lui semble cependant trop illiquide ou trop cher, il pourrait élever lui-même son prix d’achat, afin d’inciter les contreparties à traiter avec lui et lui vendre de la volatilité. S’il souhaite, pour matérialiser sa vue, acheter des straddles par exemple, il proposera donc des prix d’achat supérieurs à ceux de la concurrence pour des calls et des puts.
Huard
Le terme « Huard » (en anglais « loonie ») est le surnom donné à la pièce de 1 dollar canadien, en référence au gaviidé qui figure sur le revers de ladite pièce. Œuvre du peintre animalier Robert-Ralph Carmichael, le huard apparut à partir de 1987 sur les fameuses pièces hendécagonales et devint vite populaire dans le pays.
Le « Huard » est également le surnom du dollar canadien sur le marché des devises, au même titre que le « billet vert » (en anglais « greenback ») servant à désigner le dollar américain.
Actifs sous administration
Les Actifs sous administration sont des avoirs financiers appartenant à des clients, confiés à une banque, et pour lesquels celle-ci fournit des prestations de nature administrative telles que la perception des revenus du placement, des conseils fiscaux, des informations juridiques, des services de fiducie, d’audit ou de garde. Les décisions d’investissement sont prises par le client. Les actifs sous administration sont donc différents des actifs sous gestion. Ces derniers sont, eux, gérés pour le compte du client par une entité financière (banque, fonds de placement, hedge fund etc.), de façon discrétionnaire ou consultative.
Fin 2013, l’établissement RBC Gestion de patrimoine faisait clairement la distinction entre les deux types d’actifs lors de la publication de ses frais d’administration et de gestion. Elle affirmait ainsi compter plus de 639 milliards de dollars canadiens d’actifs sous administration, contre plus de 387 milliards de dollars canadiens d’actifs sous gestion.
Clause accordéon
Une Clause accordéon désigne une disposition particulière dans une convention de crédit, qui permet à une entreprise d’avoir accès à un montant supplémentaire en cas de besoin. Une entreprise peut chercher à bénéficier d’un tel mécanisme si elle n’est pas totalement certaine du montant de financement nécessaire lors de la souscription de son crédit.
Fin 2012, la société Nyrstar a négocié une clause accordéon, sans engagement, dans sa ligne de crédit. Alors que la ligne de crédit lui donnait potentiellement droit à 400 millions d’euros, la clause accordéon lui offrait la possibilité d’élever ce montant jusqu’à 750 millions.
Procédure accélérée de construction du livre d’ordres
Une Procédure accélérée de construction du livre d’ordres désigne une méthode particulière de mise sur le marché d’actions émises par une entreprise. Dans ce type de procédure, l’entreprise choisit de remplir le carnet d’ordres d’acheteurs en quelques heures ou quelques jours seulement, afin de lever au plus vite des fonds. Généralement, le financement à travers des obligations ou d’autres formes de dette n’est pas envisageable. Peu voire pas d’efforts de promotion accompagnent le déroulement d’une procédure accélérée.
La banque autrichienne Raiffeisen Bank International a utilisé une procédure accélérée de construction du livre d’ordres lors d’une augmentation de capital lancée début 2014. Les fonds récoltés lui ont permis de faire face plus rapidement aux nouvelles exigences de bilan imposées par les autorités européennes.
Bimétallisme
Le Bimétallisme désigne un système monétaire basé sur deux métaux – historiquement, l’or et l’argent. Ce système suppose que les deux étalons possèdent un rapport légal et fixe d’échange, donne à chacun des métaux un pouvoir libératoire illimité, et jouit d’une frappe libre. En France, la loi du 17 germinal an XI (7 avril 1803) disposait par exemple que l’or devait avoir un rapport d’échange de 1 pour 15,5 avec l’argent.
Le bimétallisme a fonctionné dans de nombreux pays (France, Etats-Unis, Belgique, Suisse, Italie). La fixation arbitraire du rapport d’échange entre les deux métaux et la forte thésaurisation en faveur de l’or jusqu’à sa relative disparition du circuit monétaire ont cependant montré les limites du système. C’est ce que l’on appelle la Loi de Gresham (« la mauvaise monnaie chasse la bonne »).
Bullionisme
Le Bullionisme (de l’anglais bullion, « lingot ») désigne un courant de pensée économique du XVIème siècle, se rattachant au mercantilisme espagnol. L’or, en provenance des Antilles, puis l’argent, en provenance du Pérou, furent massivement accumulés sous les règnes de Charles Quint et Philippe II. Le bullionisme repose sur la conviction que la puissance d’un Etat se mesure à la quantité de métaux précieux détenus, principalement du fait de leur caractère impérissable. Les entrées d’or et d’argent sont alors favorisées, tandis que leurs sorties sont limitées voire interdites.
Modélisation financière
La Modélisation financière désigne le processus par lequel un agent économique établit des projections, notamment de flux financiers, en fonction de différents scénarios. Il peut s’agir de l’évolution du cours d’une action en Bourse, d’un calcul de rentabilité d’un projet à partir de différentes hypothèses de réussite, de l’établissement d’une recommandation d’achat ou de vente à partir de l’analyse du bilan d’une société, etc. De telles projections et analyses sont souvent conduites à partir de logiciels (ex : tableurs informatiques) et laissent une place plus ou moins importante au hasard.
Le but de la modélisation financière est d’acquérir une meilleure visibilité sur l’objet étudié, afin de prendre des décisions aussi sûres que possible.
Un dirigeant cherchera par exemple à savoir si l’acquisition d’un concurrent est pertinente. Diverses hypothèses seront formulées sur le chiffre d’affaires consolidé, les marges, les économies d’échelle réalisées ou les synergies entre les équipes. Ce dirigeant s’appuiera sur différentes situations (scénario pessimiste, scénario neutre, scénario optimiste) afin d’évaluer la sensibilité de son projet.
Risque fiduciaire
Le Risque fiduciaire désigne le risque de voir un intermédiaire ou un fidéicommissaire ne pas protéger de façon optimale les intérêts d’un bénéficiaire. Ce risque peut être aussi bien le résultat d’une malversation délibérée que d’un manque de compétences. Par exemple, un fidéicommissaire chargé de gérer un patrimoine mobilier pour un futur héritier peut investir sur des marchés de façon trop fréquente, et ainsi détruire de la valeur inutilement au sein du portefeuille d’actifs à cause de frais de transaction récurrents.
