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Bien de production
Un Bien de production est un bien utilisé dans le processus de production. On peut distinguer deux types de biens de production : les biens faisant l’objet d’une consommation de capital fixe (machines, mines, ateliers, usines, etc.) et les biens faisant l’objet d’une consommation intermédiaire (matériaux, matières premières, énergie, etc.). Ces biens ne satisfont pas de besoins finaux, ils n’entrent que de façon indirecte dans la production de biens de consommation.
Bien intermédiaire
Un Bien intermédiaire est un bien appelé à être transformé ou détruit par une entreprise, dans le but de produire des biens finaux (biens de consommation, biens de productions). Ces biens intermédiaires sont des matières premières, de l’énergie ou des semi-produits. Les biens intermédiaires peuvent désigner des produits et activités : produits minéraux, matériaux de construction, textile, chimie de base, caoutchouc, matières plastiques, extraction des minerais ferreux et non ferreux, sidérurgie, métallurgie, bois et papier, composants électriques et électroniques, etc.
Un litre d’essence est un bien de consommation final s’il est vendu à un particulier. En revanche, s’il sert à alimenter un tracteur et participe à l’exploitation d’un champ, il devient alors un bien intermédiaire.
Bien libre
Un Bien libre, parfois appelé « Bien naturel », est un bien disponible gratuitement, en quantité illimitée, et dont la production ne nécessite aucun travail humain. L’air est par exemple considéré comme un bien libre.
Bancassureur
Le terme « Bancassureur » désigne une entité ou un groupe d’entités dont l’activité mêle à la fois des activités bancaires classiques (livret, compte courant, etc.) et des activités propres à l’assurance (perte de carte, perte de bagages, assurance-vie, etc.). Le but est de jouer sur la proximité des produits financiers qui sont proposés dans les deux activités (ex : crédit immobilier et assurance habitation).
En France, Credit Agricole Assurances, une filiale du groupe Crédit agricole S.A., propose par exemple des produits d’assurance-vie, d’assurance dommages ou d’assurance emprunteurs à ses clients. Sa contribution aux résultats de la maison mère fut significative en 2013, avec un résultat net part du groupe de 992 M€.
Bunds
L’expression « Bunds » est un surnom donné aux titres de créance négociables à 10 ans ou à 30 ans émis par l’Allemagne (Bundesanleihen). Fin 2012, les Bunds représentaient près de 60% des créances émises par le gouvernement fédéral et constituaient ainsi une source primordiale de financement. En 2014, les Bunds 10 ans représenteront 26% des émissions, et les Bunds 30 ans près de 3%.
Bobls
L’expression « Bobls » est un surnom donné aux titres de créance négociables à cinq ans émis par l’Allemagne (Bundesobligationen). Ces titres sont généralement émis deux fois par an. En 2014, leur volume d’émission est estimé à 48 Mds€, un montant inférieur à celui de l’année précédente (51 Mds€).
Bubill
L’expression « Bubill » est un surnom donné aux titres de créance négociables à court terme (généralement 6 et 12 mois) émis par l’Allemagne. En 2014, leur volume d’émission est estimé à 22 Mds€, un montant inférieur à celui de l’année précédente (41 Mds€).
Bimétallisme
Le Bimétallisme désigne un système monétaire basé sur deux métaux – historiquement, l’or et l’argent. Ce système suppose que les deux étalons possèdent un rapport légal et fixe d’échange, donne à chacun des métaux un pouvoir libératoire illimité, et jouit d’une frappe libre. En France, la loi du 17 germinal an XI (7 avril 1803) disposait par exemple que l’or devait avoir un rapport d’échange de 1 pour 15,5 avec l’argent.
Le bimétallisme a fonctionné dans de nombreux pays (France, Etats-Unis, Belgique, Suisse, Italie). La fixation arbitraire du rapport d’échange entre les deux métaux et la forte thésaurisation en faveur de l’or jusqu’à sa relative disparition du circuit monétaire ont cependant montré les limites du système. C’est ce que l’on appelle la Loi de Gresham (« la mauvaise monnaie chasse la bonne »).
Bullionisme
Le Bullionisme (de l’anglais bullion, « lingot ») désigne un courant de pensée économique du XVIème siècle, se rattachant au mercantilisme espagnol. L’or, en provenance des Antilles, puis l’argent, en provenance du Pérou, furent massivement accumulés sous les règnes de Charles Quint et Philippe II. Le bullionisme repose sur la conviction que la puissance d’un Etat se mesure à la quantité de métaux précieux détenus, principalement du fait de leur caractère impérissable. Les entrées d’or et d’argent sont alors favorisées, tandis que leurs sorties sont limitées voire interdites.
Bien de consommation finale
Un Bien de consommation finale désigne un produit fini destiné à la satisfaction du besoin d’un ménage. La consommation de ce bien implique sa destruction directe ou son usure progressive.
Base monétaire
Egalement appelée « Monnaie Banque centrale », la Base monétaire désigne à la fois les billets & pièces en circulation et les avoirs monétaires détenus par les banques auprès de la Banque centrale.
Cette base monétaire est d’une importance capitale dans le processus de création monétaire. En contrôlant la base monétaire, la Banque centrale peut en effet avoir une influence directe sur la quantité de monnaie en circulation. Elle peut par exemple imposer un montant de réserves obligatoires aux banques, choisir de rémunérer ou non ces dépôts, et fixer le niveau des taux d’intérêt. La quantité de monnaie en circulation et le coût du crédit ont un impact direct sur l’économie réelle et l’inflation.