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Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD)
Créée en 1991, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) est une institution financière internationale dont le siège est situé à Londres. Elle a pour vocation essentielle de favoriser tout projet public ou privé facilitant le passage à une économie de marché. Mi-banque d’affaires, mi-banque de développement, la BERD agit sous forme de prêts, garanties et participations au capital.
Elle ne peut intervenir que dans les pays s’engageant à respecter les principes démocratiques. Ses mandats soutinrent, originellement, le secteur privé des pays de l’Est et des Balkans, puis furent élargies, sous la demande internationale, aux pays du printemps arabe ainsi qu’à d’autres situés pays à la frontière de l’Europe (Maroc, Algérie, Tunisie, Lybie, Egypte, Liban, Syrie et Jordanie).
Banque des Règlements Internationaux (BRI)
Créée en 1930, la Banque des Règlements Internationaux (BRI) est une institution financière internationale dont le siège est situé à Bâle. Elle a pour vocation essentielle de favoriser la coopération monétaire et financière entre les banques centrales des principaux pays industriels. Elle peut être amenée à favoriser le dialogue et les échanges entre les banques centrales, coordonner leurs interventions (par exemple, sur le marché des changes), faire office de centre de recherche et de réflexion sur les questions stratégiques affectant les banques centrales, ou même agir en tant qu’agent ou mandataire pour des opérations financières internationales. On l’a ainsi vu s’impliquer dans le fonctionnement du pool de l’or dans les années 1960 ou dans l’élaboration des ratios de solvabilité (Bâle I, Tier 1, etc.).
En 2013, la Banque des Règlements Internationaux (BRI) s’appuyait sur 647 employés, répartis entre 54 pays. Elle comptait 60 membres.
Banque centrale
Une Banque centrale, ou « banque des banques » est une institution chargée par un ou plusieurs pays de mener à bien la politique monétaire, suivant une autonomie plus ou moins forte par rapport au pouvoir politique en place.
Ses missions sont diverses :
– émission de la monnaie fiduciaire et de la monnaie Banque centrale ;
– définition de la politique de taux d’intérêt et des mesures de contrôle de la masse monétaire (taux de refinancement, taux de dépôt, mécanismes de réescompte, opérations d’open market etc.) ;
– intervention sur le marché des changes ;
– gestion des réserves d’or ;
– supervision des marchés financiers et diffusion des réglementations auprès des banques (ratios de solvabilité, réserves, etc.) ;
– stabilité des prix ;
– réduction du chômage ;
– prêteur en dernier ressort.
Les mandats confiés aux Banques centrales peuvent varier sensiblement. Alors que la Banque Centrale Européenne (BCE) se voit confier comme mission principale la stabilité des prix, la Réserve Fédérale des Etats-Unis (Fed) a par exemple pour objectifs « un taux d’emploi maximum, des prix stables et des taux d’intérêt à long terme peu élevés ».
Banque de gestion d’actifs
Une banque de gestion d’actifs est un établissement financier spécialisé dans les services liés aux placements (SICAV, fonds communs de placement, assurance-vie, immobilier). Elle travaille aussi bien avec des particuliers, plus ou moins fortunés, qu’avec des clients institutionnels. Ses services sont assez proches de ceux proposés par les banques privées. Elle peut également interagir avec les clients d’une banque de détail pour collecter des fonds ou avec des banques d’investissement pour ses stratégies de couverture.
Banque universelle
Une banque universelle est un établissement financier généraliste, opérant à la fois dans le domaine de la banque commerciale (dépôts, épargne, placements, crédit), de la gestion d’actifs, dans les opérations de marché (trading, émission d’actions, émission d’emprunt, leveraged finance) ou le conseil (fusions-acquisitions).
On distingue généralement les banques commerciales des banques d’affaires (majoritairement tournées vers les activités de marché ou vers le conseil), ou des banques privées (majoritairement tournées vers les clients fortunés). Dans la pratique, la frontière entre ces divers types d’établissements est relativement ténue, comme le prouve l’émergence des banques universelles. A l’instar de BNP Paribas ou Société Générale, il n’est en effet pas rare de voir une banque proposer ses services dans les diverses lignes de métiers.
Banque de financement et d’investissement
Une banque de financement et d’investissement est un établissement financier spécialisé dans les opérations de marché (trading, introduction en Bourse, placement de dette, etc.) et de conseil (fusion-acquisition). Il ne s’agit pas d’une banque dont les activités sont tournées vers les particuliers (dépôts, épargne). Elle travaille plutôt avec d’autres sociétés (entreprises non financières, banques, fonds de pension, fonds d’investissement, etc.).
On distingue généralement les banques de financement et d’investissement des banques commerciales (tournées vers les particuliers habituels), des banques coopératives (dont les usagers sont également les sociétaires) ou des banques privées (majoritairement tournées vers les clients fortunés). La différence était également marquée, par le passé, entre les banques de financement et d’investissement, plutôt associées aux marchés, et les banques d’affaires, plutôt associées au conseil. Cette différence s’est estompée. Dans la pratique, la frontière entre les divers types d’établissements est relativement ténue. A l’instar de BNP Paribas ou Société Générale, il n’est en effet pas rare de voir une banque occuper les diverses lignes de métiers.
Banque de détail
Une banque de détail est un établissement financier dont les activités sont principalement tournées vers le crédit ou les produits de placement, auprès de particuliers, de professions libérales, de petites et moyennes entreprises et de collectivités publiques.
On distingue généralement les banques de détail des banques coopératives (dont les usagers sont également les sociétaires), des banques d’affaires (majoritairement tournées vers les activités de marché ou vers le conseil), ou des banques privées (majoritairement tournées vers les clients fortunés). Dans la pratique, la frontière entre ces divers types d’établissements est relativement ténue. A l’instar de BNP Paribas ou Société Générale, il n’est en effet pas rare de voir une banque présente dans les diverses lignes de métiers.
Banque d’affaires
Une banque d’affaires est un établissement financier spécialisé dans les opérations de marché (trading, introduction en Bourse, placement de dette, etc.) et de conseil (fusion-acquisition). Il ne s’agit pas d’une banque dont les activités sont tournées vers les particuliers (dépôts, épargne). Elle travaille plutôt avec d’autres sociétés (entreprises non financières, banques, fonds de pension, fonds d’investissement, etc.).
On distingue généralement les banques d’affaires des banques commerciales (tournées vers les particuliers habituels), des banques coopératives (dont les usagers sont également les sociétaires) ou des banques privées (majoritairement tournées vers les clients fortunés). Dans la pratique, la frontière entre ces divers types d’établissements est relativement ténue. A l’instar de BNP Paribas ou Société Générale, il n’est en effet pas rare de voir une banque active dans les diverses lignes de métiers.
Banque privée
Une banque privée est un établissement financier spécialisé ou une filiale d’une banque généraliste, travaillant principalement avec des clients fortunés. Outre un service plus personnel, les banques privées proposent une gamme de services autour de la gestion de patrimoine, allant de l’assistance fiscale et successorale aux propositions d’investissements sur-mesure (private equity, produits structurés, hedge funds, etc.). De tels services sont proposés à des clients disposant d’une surface financière élevée ; selon les établissements, les montants minimums requis vont de plusieurs centaines de milliers d’euros à plusieurs millions d’euros.
Bien qu’il n’existe pas de segmentation officielle, on distingue généralement les banques privées des banques commerciales (tournées vers les particuliers habituels), des banques coopératives (dont les usagers sont également les sociétaires) ou des banques d’affaires (majoritairement tournées vers les activités de marché ou vers le conseil). Dans la pratique, la frontière entre ces divers types d’établissements est relativement ténue. A l’instar de BNP Paribas ou Société Générale, il n’est en effet pas rare de voir une banque œuvrer dans les diverses lignes de métiers.
Banque commerciale
Une banque commerciale est un établissement financier dont les activités, basiques, sont majoritairement tournées vers les particuliers (dépôts, placements, solutions d’épargne, crédit), les entreprises ou les collectivités publiques. Il peut s’agir d’établissements physiques (agences, distributeurs) ou virtuels (présence en ligne ou à distance uniquement). Leur capital est détenu par des actionnaires n’étant pas nécessairement clients.
Bien qu’il n’existe pas de segmentation officielle, on distingue généralement les banques commerciales des banques coopératives (dont les usagers sont également les sociétaires), des banques d’affaires (majoritairement tournées vers les activités de marché ou vers le conseil), ou des banques privées (majoritairement tournées vers les clients fortunés). Dans la pratique, la frontière entre ces divers types d’établissements est relativement ténue. A l’instar de BNP Paribas ou Société Générale, il n’est en effet pas rare de voir une banque officier dans les diverses lignes de métiers.
Bail-in
Le bail-in ou renflouement interne est un principe adopté par les instances européennes en décembre 2013, concourant à la stabilité des banques et poussant les créanciers de celles-ci à être les premiers affectés en cas d’insolvabilité ou de grave crise.
Sous ce système, dont l’entrée en vigueur est prévue pour le 1er janvier 2016, les créanciers verraient leurs créances automatiquement converties en capitaux propres ou subiraient une décote sur la valeur de remboursement de leurs instruments. Jusqu’à 8% des avoirs perdus par les banques peuvent ainsi être retrouvés, avant que celles-ci ne puissent faire appel à des fonds nationaux de résolution.
Le bail-in vise à éviter l’intervention des pouvoirs publics et, in fine, des contribuables, dans des procédures de sauvetage. Les petits épargnants, les déposants garantis ou les obligations sécurisées sont exclues de ce renflouement interne. Un tel dispositif est en opposition avec celui d’un bail-out ou renflouement externe des banques.