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Barrières non tarifaires
Chaque pays peut mettre des barrières à l’échange, en particulier des Barrières non tarifaires. Il s’agit d’un ensemble de mesures protectionnistes prenant la forme de quotas, de normes (techniques, industrielles, sanitaires), de formalités administratives ou d’interdictions (embargos, exclusion des entreprises étrangères d’un appel d’offres public). Le but de ces barrières est de limiter voire de rendre impossible les importations de biens et de services étrangers, notamment en vue de protéger l’économie locale. Elles vont donc à l’encontre des principes du libre-échange.
Barrière à l’entrée
Une Barrière à l’entrée désigne un obstacle qui rend difficile ou impossible l’implantation d’une entreprise sur un marché.
Cet obstacle peut revêtir différentes formes :
– Juridique : encadrement d’une profession par la loi, monopole d’Etat, attribution de licences d’exploitation en nombre limité, brevets ;
– Economique : l’implantation sur un marché demande des besoins en capitaux ou des économies d’échelle trop conséquents ;
– Technologique : le nouvel entrant ne disposent pas des compétences ou technologies vitales ;
– Différenciation des produits : les entreprises déjà présentes jouissent d’une réputation ou d’une image de marque trop difficilement attaquables ;
– Distribution : les entreprises déjà présentes possèdent un réseau de distributeurs exclusifs ou difficilement coopératifs.
La présence de barrières à l’entrée, observables sur de nombreux marchés, va à l’encontre de la concurrence pure et parfaite.
Bootstrap
1. Le Bootstrap est une méthode de détermination des taux zéro-coupon à partir d’instruments cotés. Elle se base sur la structure par terme des taux d’intérêt, et fonctionne sur le principe de l’interpolation. En connaissant par exemple le prix d’obligations zéro-coupon 6 mois, 12 mois et 18 mois, et les taux zéro-coupon à 6 mois et 12 mois, il devient possible de trouver le taux zéro-coupon 18 mois.
2. Le Bootstrap désigne le démarrage d’une activité commerciale à partir de fonds propres limités, avec réinvestissement des bénéfices, et sans recours à des financements extérieurs (emprunts ou investisseurs). L’avantage pour l’entrepreneur est d’avoir un contrôle total de son entreprise. Le Bootstrap peut cependant montrer ses limites, en ralentissant le développement potentiel de l’entreprise, justement par manque de financement.
B-/B3
La notation B-/B3 est une note financière pouvant être accordée à une obligation ou à un débiteur de la part des agences de notation. Elle se classe derrière la notation B/B2. Il s’agit de la dernière notation possible avant le passage à la notation en triple C.
Sous cette notation B-/B3, l’agence Standard & Poor’s (B-) considère que les obligations « sont plus vulnérables face à des conditions défavorables sur le plan commercial, économique et financier, mais que la capacité de faire face aux engagements financiers est présente », tandis que l’agence Moody’s (B3) estime que « les obligations sont spéculatives, sujettes à un risque de crédit élevé ».
B/B2
La notation B/B2 est une note financière pouvant être accordée à une obligation ou à un débiteur de la part des agences de notation. Elle se classe derrière la notation B+/B1.
Sous cette notation B/B2, l’agence Standard & Poor’s (B) considère que les obligations « sont plus vulnérables face à des conditions défavorables sur le plan commercial, économique et financier, mais que la capacité de faire face aux engagements financiers est présente », tandis que l’agence Moody’s (B2) estime que « les obligations sont spéculatives, sujettes à un risque de crédit élevé ».
B+/B1
La notation B+/B1 est une note financière pouvant être accordée à une obligation ou à un débiteur de la part des agences de notation. Elle se classe derrière la notation BB-/Ba3.
Sous cette notation B+/B1, l’agence Standard & Poor’s (B+) considère que les obligations « sont plus vulnérables face à des conditions défavorables sur le plan commercial, économique et financier, mais que la capacité de faire face aux engagements financiers est présente », tandis que l’agence Moody’s (B1) estime que « les obligations sont spéculatives, sujettes à un risque de crédit élevé ».
BB/Ba2
La notation BB/Ba2 est une note financière pouvant être accordée à une obligation ou à un débiteur de la part des agences de notation. Elle se classe derrière la notation BB+/Ba1.
Sous cette notation BB/Ba2, l’agence Standard & Poor’s (BB) considère que les obligations « ne sont pas aussi vulnérables sur le court-terme, mais peuvent faire face à une incertitude accrue ou une vulnérabilité à des conditions défavorables sur le plan commercial, économique et financier », tandis que l’agence Moody’s (Ba2) estime que « les obligations sont spéculatives, sujettes à un risque de crédit substantiel ».
BB-/Ba3
La notation BB-/Ba3 est une note financière pouvant être accordée à une obligation ou à un débiteur de la part des agences de notation. Elle se classe derrière la notation BB/Ba2. Il s’agit de la dernière notation possible avant le passage à la notation en simple B.
Sous cette notation BB-/Ba3, l’agence Standard & Poor’s (BB-) considère que les obligations « ne sont pas aussi vulnérables sur le court-terme, mais peuvent faire face à une incertitude accrue ou une vulnérabilité à des conditions défavorables sur le plan commercial, économique et financier », tandis que l’agence Moody’s (Ba3) estime que « les obligations sont spéculatives, sujettes à un risque de crédit substantiel ».
BB+/Ba1
La notation BB+/Ba1 est une note financière pouvant être accordée à une obligation ou à un débiteur de la part des agences de notation. Elle se classe derrière la notation BBB-/Baa3. Il s’agit de la première notation marquant le passage au rang spéculatif.
Sous cette notation BB+/Ba1, l’agence Standard & Poor’s (BB+) considère qu’il s’agit du « plus haut niveau possible pour les obligations spéculatives », tandis que l’agence Moody’s (Ba1) estime que « les obligations sont spéculatives, sujettes à un risque de crédit substantiel ».
BBB-/Baa3
La notation BBB-/Baa3 est la dixième note financière la plus élevée pouvant être accordée à une obligation ou à un débiteur de la part des agences de notation, derrière la notation BBB/Baa2. Il s’agit de la dernière notation possible avant le passage à la notation en double B, considérée comme spéculative.
Sous cette notation BBB-/Baa3, l’agence Standard & Poor’s (BBB-) considère qu’il s’agit du « plus bas niveau possible pour les obligations de qualité », tandis que l’agence Moody’s (Baa3) estime que « les obligations sont de qualité moyenne, sujettes à un risque modéré de crédit et peuvent donc présenter certaines caractéristiques spéculatives ».