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BBB/Baa2

La notation BBB/Baa2 est la neuvième note financière la plus élevée pouvant être accordée à une obligation ou à un débiteur de la part des agences de notation, derrière la notation BBB+/Baa1.

Sous cette notation BBB/Baa2, l’agence Standard & Poor’s (BBB) considère que « les capacités pour faire face aux engagements financiers sont adéquates, mais davantage susceptibles d’être affectées par des conditions économiques adverses », tandis que l’agence Moody’s (Baa2) estime que « les obligations sont de qualité moyenne, sujettes à un risque modéré de crédit et peuvent donc présenter certaines caractéristiques spéculatives ».


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BBB+/Baa1

La notation BBB+/Baa1 est la huitième note financière la plus élevée pouvant être accordée à une obligation ou à un débiteur de la part des agences de notation, derrière la notation A-/A3.

Sous cette notation BBB+/Baa1, l’agence Standard & Poor’s (BBB+) considère que « les capacités pour faire face aux engagements financiers sont adéquates, mais davantage susceptibles d’être affectées par des conditions économiques adverses », tandis que l’agence Moody’s (Baa1) estime que « les obligations sont de qualité moyenne, sujettes à un risque modéré de crédit et peuvent donc présenter certaines caractéristiques spéculatives ».


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B

Le symbole « B » sert parfois à caractériser les actions de classe B en bourse, et à les différencier des actions de classe A (caractérisées par le symbole « A »). Les deux actions sont émises par la même compagnie, mais peuvent posséder des droits au dividende ou des droits de vote différents.

La compagnie Berkshire Hathaway Inc, du célèbre investisseur Warren Buffett, possède par exemple deux types d’action. Les tickers bloomberg symbolisent cette différence : BERK/A pour l’action de classe A, et BERK/B pour l’action de classe B.


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Bid

Le bid est le cours auquel un intervenant sur les marchés boursiers est disposé à acheter un titre. En général, la quantité souhaitée est également précisée. Par essence, le bid est toujours inférieur à l’ask.


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Big data

Big data est une expression anglophone servant à désigner le volume considérable de données entourant nos activités professionnelles et personnelles, notamment générées à partir des sources nouvelles d’information telles que les réseaux sociaux, leur vélocité ou rapidité de transmission, et leur variété (documents, transactions, commentaires, photos etc.). C’est la règle des 3V. Ces données concernent aussi bien nos achats que nos préférences, notre géolocalisation, nos opinions ou notre activité. Les entreprises peuvent être friandes de ces données, cherchant à les obtenir et à les analyser, afin de déceler de nouvelles tendances, améliorer leurs produits ou surveiller leur réputation.


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Base

La Base est la différence entre le prix futures d’un actif et le prix au comptant (spot).

Base = Prix Futures – Prix Spot

La Base peut être positive ou négative, et fluctuera dans le temps, ce qui peut exposer un trader à un Risque de base. L’existence de la Base est dûe à plusieurs facteurs comme les taux d’intérêt, les coûts de stockage, les dividendes, les coûts d’opportunité, les ajustements quanto, les ajustements de convexité, ou tout simplement la loi de l’offre et de la demande.

Avec la convergence des prix futures vers les prix spot, la base est censée diminuer progressivement jusqu’à la date de livraison du futures/forward.


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Back office

Le Back office est un ensemble de métiers axés autour de l’administration et du support. Son rôle est d’assister le Front office afin de garantir la bonne tenue des activités de marchés et des transactions. Les tâches présentes au Back office sont diverses, mais ne sont pas exposées directement aux clients. Ces activités peuvent aller de la vérification des ordres à la comptabilisation de ceux-ci, en passant par l’assistance informatique, l’envoi de confirmations ou l’organisation des chambres de compensation.

En tant qu’unité administrative non génératrice de revenus, le Back office est parfois situé dans des locaux secondaires, moins onéreux que ceux du Front office. Certaines des activités peuvent même être externalisées à d’autres compagnies et/ou dans d’autres pays, afin de réduire davantage les coûts.

Les passerelles entre le Back office et le Front office sont rares en marchés, étant donné l’éloignement des fonctions et des personnes.


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Backtesting

Le Backtesting est un ensemble de procédures statistiques consistant à tester une stratégie financière à partir de données historiques. Ce genre de simulation permet d’affiner un modèle et d’isoler les hypothèses ou signaux pertinents. L’un des avantages du Backtesting est de s’appuyer sur des données historiques réelles, la stratégie n’a donc pas forcément besoin de subir un test grandeur nature, sans aucune idée sur sa réussite potentielle.

Par exemple, un trader se demande si, après cinq jours consécutifs de baisse, il est rentable d’acheter une action du CAC40 à la clôture afin de la revendre le lendemain. En compilant les cours historiques des actions du CAC40, ce trader pourrait établir certaines statistiques et savoir : quelles sont les actions qui se prêtent le mieux à une telle stratégie de trading, à partir de combien de jours de baisse cette stratégie tend à fonctionner, et combien de jours de détention minimum sont en général requis pour faire un profit à la revente.

Recourir à un backtest comporte néanmoins quelques risques. Il convient d’abord de garder à l’esprit que les performances du passé ne préjugent pas nécessairement des performances à venir. Il est également souhaitable de conserver des hypothèses simples et réalistes. La suroptimisation d’un backtest conduirait non pas à optimiser une stratégie, mais à optimiser le passé afin que la stratégie soit toujours la meilleure.


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Bulle Internet

La bulle spéculative qui se forma sur le secteur des nouvelles technologies de l’information et de la communication, de la fin des années 1990 jusqu’au début des années 2000 est qualifiée de Bulle Internet. Le point culminant de cette bulle fut marqué par le niveau atteint par l’indice phare des technologies US, le Nasdaq Composite. Ce dernier était monté jusqu’à 5.048,62 points le 10 mars 2000, contre 1.291,03 points le 1er janvier 1997.

Plusieurs éléments provoquèrent la hausse spectaculaire des valeurs technologiques, en particulier la multiplication des connexions des foyers à internet, mais également la présence de nombreux fonds de capital-risque, attirés par des entreprises nouvelles, au développement rapide, basé sur une clientèle potentiellement mondiale.

La remontée des taux d’intérêts orchestrée par la Réserve Fédérale et, plus largement, une prise de conscience des dérives de ces compagnies naissantes (consommation excessivement rapide du capital, parfois même sans potentiel de bénéfices à court terme), marquèrent le début du déclin. Les années qui suivirent l’éclatement de la Bulle Internet, les dépréciations d’actifs furent conséquentes (AOL Time Warner déclara par exemple des pertes de 100 milliards de dollars, notamment à cause de la dépréciation de sa filiale AOL), les startups les plus fragiles furent rayées du paysage (Boo.com, Startups.com, Pets.com), et certaines compagnies disparurent sur fond de fraudes comptables (Enron, Worldcom). Le 9 octobre 2002, le Nasdaq ne valait plus que 1.114,11 points.


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Baleine de Londres

La « Baleine de Londres » était le surnom donné au trader londonien Bruno Iksil, accusé d’avoir fait perdre environ $6,2 milliards à la banque qui l’employait, JPMorgan Chase. Le surnom fait référence à l’énormité des positions prises par le trader sur des dérivés de crédit. Selon un rapport du Sénat américain, la taille du book de Bruno Iksil était de $157 milliards lorsque celui-ci fut stoppé, en mars 2012.


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Bulle spéculative

Une Bulle spéculative désigne une hausse très importante du prix d’un actif, vers une valeur jugée sans rapport avec sa valeur intrinsèque. Un tel phénomène se termine bien souvent sur une chute brutale des prix, l’exubérance des investisseurs laissant place à la panique. Mais il ne peut pour autant être qualifié d’irraisonné. En effet, un speculateur peut très bien se joindre à l’euphorie ambiante s’il pense que la chute ne s’amorcera pas dans l’immédiat. Le processus de formation des prix, durant une Bulle, obéit donc également à des logiques de groupe et d’autopersuasion.

L’histoire de l’économie est jalonnée de mouvements spéculatifs spectaculaires, de la tulipomanie du XVIIe siècle en Hollande à la bulle immobilière des années 2000 aux Etats-Unis, en passant par la bulle Internet de la fin des années 1990. Mais c’est la spéculation sur les actions de la Compagnie des mers du Sud en 1720, et son krach subséquent, qui pousseront le gouvernement anglais à adopter le Bubble Act, d’où le nom de « Bulle ».


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