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Banque privée
Une banque privée est un établissement financier spécialisé ou une filiale d’une banque généraliste, travaillant principalement avec des clients fortunés. Outre un service plus personnel, les banques privées proposent une gamme de services autour de la gestion de patrimoine, allant de l’assistance fiscale et successorale aux propositions d’investissements sur-mesure (private equity, produits structurés, hedge funds, etc.). De tels services sont proposés à des clients disposant d’une surface financière élevée ; selon les établissements, les montants minimums requis vont de plusieurs centaines de milliers d’euros à plusieurs millions d’euros.
Bien qu’il n’existe pas de segmentation officielle, on distingue généralement les banques privées des banques commerciales (tournées vers les particuliers habituels), des banques coopératives (dont les usagers sont également les sociétaires) ou des banques d’affaires (majoritairement tournées vers les activités de marché ou vers le conseil). Dans la pratique, la frontière entre ces divers types d’établissements est relativement ténue. A l’instar de BNP Paribas ou Société Générale, il n’est en effet pas rare de voir une banque œuvrer dans les diverses lignes de métiers.
Banque commerciale
Une banque commerciale est un établissement financier dont les activités, basiques, sont majoritairement tournées vers les particuliers (dépôts, placements, solutions d’épargne, crédit), les entreprises ou les collectivités publiques. Il peut s’agir d’établissements physiques (agences, distributeurs) ou virtuels (présence en ligne ou à distance uniquement). Leur capital est détenu par des actionnaires n’étant pas nécessairement clients.
Bien qu’il n’existe pas de segmentation officielle, on distingue généralement les banques commerciales des banques coopératives (dont les usagers sont également les sociétaires), des banques d’affaires (majoritairement tournées vers les activités de marché ou vers le conseil), ou des banques privées (majoritairement tournées vers les clients fortunés). Dans la pratique, la frontière entre ces divers types d’établissements est relativement ténue. A l’instar de BNP Paribas ou Société Générale, il n’est en effet pas rare de voir une banque officier dans les diverses lignes de métiers.
Courbe de Beveridge
La courbe de Beveridge est une représentation graphique de la relation entre le taux de chômage (en abscisses) et le taux d’emplois vacants (en ordonnées), mise en avant par l’économiste anglais William Beveridge en 1944. Le taux d’emplois vacants correspond au rapport entre les offres d’emplois non satisfaites et la population active.
Les interprétations de la courbe de Beveridge sont diverses et peuvent être liée à l’allure de la courbe ainsi qu’au positionnement de celle-ci :
– La place de la courbe par rapport à l’origine traduit la plus ou moins grande efficacité du processus d’appariement entre les offres et les demandes d’emploi (disponibilité de l’information, mobilité, concordance entre les profils des travailleurs et les profils demandés par les employeurs). Plus l’appariement est fort, plus la courbe sera proche de l’origine ;
– La position sur la courbe est révélatrice de l’état de l’économie. En période d’expansion, le taux de chômage diminue et le taux de poste vacants à tendance à augmenter (par manque de candidats). En période de récession, le taux de chômage augmente et le taux de poste vacants a au contraire tendance à diminuer (par excès de candidats).
Billet de trésorerie
Un billet de trésorerie est un titre à court terme (potentiellement de 1 jour à 1 an, mais généralement compris entre 1 et 3 mois), émis par une entreprise et négociable sur le marché monétaire. Il s’agit d’une alternative au financement effectué directement auprès des banques.
La contre-valeur minimale de ces titres de créance négociables est de 150.000 euros. Il est généralement demandé aux entreprises qui souhaitent en émettre de bénéficier d’une notation financière.
Selon la Banque de France, l’émission de billets de trésorerie (hors billets de trésorerie adossés à des actifs), de la part des entreprises, départements et organismes sociaux français, dépassait les 41,1 Md€ en mars 2014.
Bêta
Le Bêta (β) est un coefficient indiquant dans quelle mesure un actif évolue dans les mêmes proportions que le marché. Il s’agit d’une mesure de volatilité relativement simple à interpréter. Si le bêta d’une action par rapport à son indice est supérieur à 1, alors la volatilité de cette action est généralement supérieure à son indice. S’il est au contraire inférieur à 1, alors la volatilité de cette action est inférieure à son indice ou l’action est volatile mais peu corrélée au marché. Le bêta représente finalement le risque non diversifiable d’un actif, autrement dit, son risque systématique (par opposition au risque idiosyncratique).
La formule du Bêta, généralement retenue, est la suivante :
Où cov et var sont respectivement les indicateurs de covariance et de variance.
Bail-in
Le bail-in ou renflouement interne est un principe adopté par les instances européennes en décembre 2013, concourant à la stabilité des banques et poussant les créanciers de celles-ci à être les premiers affectés en cas d’insolvabilité ou de grave crise.
Sous ce système, dont l’entrée en vigueur est prévue pour le 1er janvier 2016, les créanciers verraient leurs créances automatiquement converties en capitaux propres ou subiraient une décote sur la valeur de remboursement de leurs instruments. Jusqu’à 8% des avoirs perdus par les banques peuvent ainsi être retrouvés, avant que celles-ci ne puissent faire appel à des fonds nationaux de résolution.
Le bail-in vise à éviter l’intervention des pouvoirs publics et, in fine, des contribuables, dans des procédures de sauvetage. Les petits épargnants, les déposants garantis ou les obligations sécurisées sont exclues de ce renflouement interne. Un tel dispositif est en opposition avec celui d’un bail-out ou renflouement externe des banques.
Badwill
Le badwill correspond à un écart négatif, égal à la différence entre l’actif valorisé à la valeur du marché et l’actif enregistré à sa valeur comptable réévaluée. Lorsqu’une société fait l’acquisition d’un actif moins cher que sa valeur comptable, l’une des raisons à cela est la présence d’un certain badwill au sein de cet actif.
Le badwill peut être interprété comme une mauvaise image de marque, une tendance à des pratiques frauduleuses ou un élément susceptible de jouer en défaveur de l’entreprise et de ses flux financiers dans le futur.
Le badwill est parfois qualifié de goodwill négatif.
Bancarisation
La bancarisation représente la quantité de personnes au sein d’une population utilisant un compte ou des services bancaires. Il s’agit d’un indicateur de développement économique. Une population bancarisée à 60% signifie donc que 40% de la population n’a pas accès à des services bancaires, soit parce que les banques refusent de les servir, soit parce que cette frange de la population refuse de tels services.
Selon la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), le taux de bancarisation de la population ivoirienne était par exemple estimé à 14% en 2013.
Back stop
Un back stop est une forme de garantie proposée à une société souhaitant effectuer une levée de fonds (émission d’actions). La banque qui va se charger de constituer le livre d’ordres va tenter de trouver des investisseurs prêts à souscrire pour l’intégralité de la levée de fonds, ainsi qu’un ou des investisseurs prêts à acheter le montant restant des actions mises en vente si la souscription s’est avérée incomplète. Ces investisseurs en dernier ressort s’engagent à acheter toutes les actions restantes à un prix minimum. La société est ainsi certaine de réaliser sa levée de fonds, quoiqu’il arrive, à un prix minimum.
La cession d’un bloc de titres en back stop est à mi-chemin entre une souscription classique par construction du livre d’ordres et une souscription réalisée à prix ferme.
Behaviorisme
Né aux Etats-Unis au XXème siècle, après les travaux de J.B. Watson, le Behavorisme (de l’anglais behavior, « comportement ») est une doctrine d’après laquelle le comportement observable d’un individu est déterminé par son milieu physique et humain. Ces facteurs de conditionnement influent sur sa personnalité et produisent des phénomènes observables. Cette doctrine est apparue en réaction aux approches dites « mentalistes », selon lesquelles le comportement d’un individu est le résultat d’une vie psychique intérieure. Le behaviorisme fait passer au second plan les approches introspectives telles que l’étude des sentiments, des émotions ou des processus mentaux.
Bien d’équipement
Un Bien d’équipement peut être de deux natures différentes :
– Bien d’équipement professionnel, auquel cas il est utilisé dans le processus de production d’autres biens et services (machines, équipements mécaniques, équipements électriques, bâtiments, etc.) ;
– Bien d’équipement des ménages, auquel cas il est utilisé en tant que consommation individuelle (meubles, électroménager, véhicule, accessoires, etc.).