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Gilts
L’expression « Gilts », pour Gilt-edged securities, est un surnom donné aux titres de créance négociables émis par le Royaume-Uni. Le terme est également utilisé pour d’autres nations du Commonwealth tels que l’Inde ou l’Afrique du Sud. Les Gilts sont généralement de deux natures : soit conventionnels (coupon fixe périodique), soit liés à un indice (typiquement, l’inflation). Ils sont classés en trois catégories, fonction de leur échéance : maturité courte (0 à 7 ans), maturité moyenne (7 à 15 ans), et maturité longue (15 ans et plus).
Bunds
L’expression « Bunds » est un surnom donné aux titres de créance négociables à 10 ans ou à 30 ans émis par l’Allemagne (Bundesanleihen). Fin 2012, les Bunds représentaient près de 60% des créances émises par le gouvernement fédéral et constituaient ainsi une source primordiale de financement. En 2014, les Bunds 10 ans représenteront 26% des émissions, et les Bunds 30 ans près de 3%.
Bobls
L’expression « Bobls » est un surnom donné aux titres de créance négociables à cinq ans émis par l’Allemagne (Bundesobligationen). Ces titres sont généralement émis deux fois par an. En 2014, leur volume d’émission est estimé à 48 Mds€, un montant inférieur à celui de l’année précédente (51 Mds€).
Schätze
L’expression « Schätze » est un surnom donné aux titres de créance négociables à deux ans émis par l’Allemagne (Bundesschatzanweisung). Ces titres sont généralement émis au milieu de chaque trimestre. En 2014, leur volume d’émission est estimé à 52 Mds€, un montant inférieur à celui de l’année précédente (60 Mds€).
Bubill
L’expression « Bubill » est un surnom donné aux titres de créance négociables à court terme (généralement 6 et 12 mois) émis par l’Allemagne. En 2014, leur volume d’émission est estimé à 22 Mds€, un montant inférieur à celui de l’année précédente (41 Mds€).
Droit de préférence
Le Droit de préférence représente le droit pour certains créanciers limitativement désignés par la loi, protégés par une sûreté sur un bien, d’être payés avant d’autres créanciers. Un tel droit est donc une dérogation au principe d’égalité des créanciers (chirographaires).
Gestion financière : de la budgétisation des investissements à la structure du capital
Peu importe le secteur considéré, peu importe la taille de la compagnie, ses produits ou ses services, la gestion financière s’impose rapidement comme l’une des tâches quotidiennes de l’entreprise. Elle obéit aussi bien à des motifs politiques (s’assurer que les intérêts des actionnaires et ceux de l’entreprise sont les mêmes) qu’économiques (s’assurer que l’entreprise soit pérenne, à tout moment). Mais quelles sont les responsabilités d’un directeur financier ? Les tâches d’un directeur financier sont bien évidemment multiples, mais peuvent être regroupées autour de trois grands axes : la budgétisation des investissements, la définition de la structure du capital et la gestion des besoins en fonds de roulement.
Obligation
Une Obligation est un instrument financier représentant une part de l’endettement d’une entreprise ou d’un Etat. Sa fonction est de financer une activité ou des investissements. L’échéance d’une Obligation s’étale généralement de 3 mois à 30 ans. Cette valeur mobilière confère à son détenteur le statut de créancier. L’émetteur de la dette s’engage à rembourser un montant (le principal) à l’échéance de l’obligation. Entre temps, il peut être amené à verser des intérêts, qui peuvent être fixes ou variables, et selon une périodicité donnée (trimestrielle, semi-annuelle ou annuelle par exemple). Ces termes sont fixés lors de l’émission obligataire. Ce titre de créance peut être échangé sur le marché secondaire, à l’instar des actions.
Par exemple, la compagnie ABC peut décider d’emprunter 10 millions d’euros sur les marchés, afin de financer un programme de recherche. Cet emprunt sera divisé en 100 obligations de 100.000 euros chacune. Chaque obligation aura une échéance de 5 ans, et paiera un coupon de 4% annuels, payé semi-annuellement (soit 2.000 euros par semestre). Le prix de l’obligation sur le marché sera fonction de multiples variables telles que le principal (100.000 euros), le taux de coupon, le taux d’inflation, la qualité de la signature de l’émetteur, le montant des taux sans risque prévalant dans l’économie et, bien sûr, la loi de l’offre et de la demande. Dans 5 ans, la compagnie ABC devra rembourser 100.000 euros à chaque détenteur d’obligation.