Archives de la catégorie : Définition

Autorité des Marchés Financiers (AMF)

En France, l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) est l’organe principal de régulation des marchés financiers. Il s’agit d’une autorité administrative indépendante, créée par la loi de sécurité financière de 2003 (n°2003-706). Elle résulte de la fusion de la Commission des opérations de bourse (COB), du Conseil des marchés financiers (CMF) et du Conseil de discipline de la gestion financière (CDGF). Plus de 450 employés y travaillent. L’AMF collabore avec l’Autorité de contrôle prudentiel (ACP).

Ses principales missions sont de veiller à la « protection de l’épargne investie dans les instruments financiers, à l’information des investisseurs et au bon fonctionnement des marchés financiers ». Pour cela, l’AMF intervient auprès des marchés, des infrastructures, des sociétés cotées ou des intermédiaires financiers.


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Corner

Un Corner (de l’anglais to corner, « acculer dans un coin ») est une technique de manipulation du marché, largement interdite. L’étranglement du marché est réalisé en deux temps, en contrôlant d’une part l’offre physique d’un sous-jacent, et en prenant d’autre part des positions longues en grandes quantités sur les contrat futures liés à ce sous-jacent. En agissant ainsi, à mesure que l’on s’approche de la date de livraison des contrats, les acteurs du marché ayant pris des positions courtes sur les futures se retrouvent acculés, et doivent acheter le sous-jacent à n’importe quel prix, afin de pouvoir le livrer. Cette pénurie organisée peut être le fait d’un ou plusieurs acteurs.

L’un des Corners les plus connus est celui effectué par Nelson Bunker et William Herbert Hunt, en 1980. Ces derniers firent passer le prix de l’once d’argent de $6 à $48,70, en l’espace d’un an à peine. Les deux frères allèrent jusqu’à contrôler près de deux tiers de l’offre d’argent au niveau mondial.


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Actionnaire

Un Actionnaire est un individu, un groupe ou une organisation détenant une ou plusieurs actions d’une compagnie, cotée ou non en Bourse. Le(s) titre(s) qu’il détient représente(nt) une part du capital de la société, ce qui lui confère certaines prérogatives, comme le droit de vote en assemblée générale, le droit de percevoir des dividendes, un droit préférentiel en cas d’augmentation du capital, le droit de percevoir la valeur résiduelle de l’entreprise en cas de liquidation, ou le droit de céder ses actions à d’autres investisseurs. Contrairement à un propriétaire unique, un Actionnaire n’est pas responsable des dettes de l’entreprise dans laquelle il détient des parts, même s’il peut la financer ponctuellement. Et, contrairement à un dirigeant ou à un employé, il ne tient généralement pas un rôle majeur dans le fonctionnement quotidien de l’entreprise ; son pouvoir sur la gestion est indirect.


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Action au porteur

Une Action au porteur est un titre de propriété librement négociable et cessible, dont la transmission peut se faire directement en Bourse ou hors Bourse, et dont la conservation est souvent assurée par une banque. L’entreprise qui a émis de telles actions ne connaît pas nécessairement l’identité des propriétaires, et n’enregistre pas non plus ses transferts potentiels. En cela, une Action au porteur est différente d’une Action nominative. Les banques font généralement office d’intermédiaires entre les détenteurs et l’entreprise émettrice, afin de transmettre les attestations nécessaires pour la participation aux assemblées générales et encaisser les dividendes associés aux actions.


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Ask

L’ask est le cours auquel un intervenant sur les marchés boursiers est disposé à vendre un titre. En général, la quantité souhaitée est également précisée. Par essence, l’ask est toujours supérieur au bid.


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Bid

Le bid est le cours auquel un intervenant sur les marchés boursiers est disposé à acheter un titre. En général, la quantité souhaitée est également précisée. Par essence, le bid est toujours inférieur à l’ask.


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Numéro de valeur

Un Numéro de valeur ou Valoren ou code Valor est un identifiant unique, émis par le fournisseur de données financières SIX Telekurs, servant à désigner des ations, des obligations, des fonds ou des dérivés, cotés en bourse ou admis au négoce. Ces codes sont attribués en Suisse et au Liechtenstein. Bien que ce ne soit pas toujours le cas, le numéro de valeur fait souvent partie du code ISIN.

Exemple de code ISIN : CH0123456789
Exemple de code Valor : 12345678


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Prêt NINJA

Un Prêt NINJA est un prêt accordé à des ménages n’ayant ni revenus, ni travail, ni actifs (de l’anglais « No Income, No Jobs and No Assets »), typique de l’industrie des prêts hypothécaires aux Etats-Unis. Apparus dans les années 2000, les Prêts NINJA ont attiré l’attention du public à partir de l’été 2007, lorsque la crise des subprimes a éclaté.

Les seuls éléments pour éviter ou limiter l’impact d’un défaut de paiement, et sur lesquels pouvaient compter les banques octroyant de tels prêts étaient d’une part la bonne volonté des ménages, et d’autre part l’inflation des biens immobiliers mis en hypothèque, dont l’obtention du crédit avait facilité l’achat.

Très souvent, un Prêt NINJA est accordé avec un taux variable. Les ménages eux-mêmes comptent sur l’appréciation du bien immobilier qu’ils ont acheté pour pouvoir payer les intérêts et le capital. Si les prix n’augmentent plus, le remboursement du prêt devient de plus en plus difficile.


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Placement fiduciaire

Fréquent en Suisse, un Placement fiduciaire est un dépôt à terme et à taux fixes, en monnaie nationale ou étrangère, de courte durée (1 à 12 mois). Les fonds sont souvent mis à disposition d’une banque à l’étranger ou d’autres établissements financiers. Les intérêts sont capitalisés à l’échéance, selon les conditions du marché monétaire, et sont exonérés de l’impôt anticipé de 35%. Les montants minimum à placer sont en général de CHF 100.000 à CHF 200.000 selon les banques. Autre particularité d’un Placement fiduciaire : les liquidités sont placées par la banque au compte du client, et c’est ce dernier qui en porte le risque (risque de change, risque de défaillance).


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Option Russe

Une Option Russe est une forme particulière d’option américaine, introduite par Larry Shepp et A. N. Shiryaev, en 1993. Elle donne le droit à son détenteur d’acheter ou de vendre un actif à un prix déterminé à l’avance, sans limite dans le temps. Avec ce genre d’options, un investisseur sera moins préoccupé par les fluctuations de court terme et par le bon moment pour exercer son droit, d’où le fait que ses inventeurs lui aient donné le surnom d’« option à regret réduit ». Le taux d’actualisation peut néanmoins faire regretter à un investisseur de pas avoir exercer son option plus tôt. Ces options étant perpétuelles, elles sont onéreuses, et par conséquent, peu traitées dans le marché.


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Option Himalaya

Une Option Himalaya est une option exotique, développée à l’origine par Société Générale, pouvant prendre plusieurs formes. Traditionnellement, une Option Himalaya est liée à un panier de sous-jacents. Les performances des sous-jacents sont observées à différentes dates d’observation, avant d’entrer dans le calcul du payoff, et les sous-jacents ayant connu les meilleures performances peuvent etre enlevés progressivement du panier.

Il existe plusieurs formes d’options Himalaya, mais chacune conserve l’idée d’élimination progressive des meilleurs sous-jacents :
– La première forme consisterait, pour un panier de N sous-jacents, à enregistrer à chaque période (chaque année par exemple) la performance du meilleur sous-jacent depuis la date initiale, puis à l’éliminer du panier, et ainsi de suite jusqu’à la Nème période. Une telle stratégie peut être répliquée directement à travers la détention et la revente successive des sous-jacents, ce qui confère à cette option une valeur nulle.
– La deuxième forme consisterait, pour un panier de N sous-jacents, à enregistrer à chaque période (chaque année par exemple) la performance du meilleur sous-jacent depuis la date initiale, puis à l’éliminer du panier, et ainsi de suite jusqu’à la Lème période (avec L < N). L’investisseur ne serait ainsi plus exposé aux dernières performances, les plus susceptibles d’être mauvaises. – La troisième forme consisterait, pour un panier de N sous-jacents, à enregistrer à chaque période (chaque année par exemple) la performance du meilleur sous-jacent depuis la date initiale, tout en lui donnant au minimum une valeur nulle (local floor à zéro). Ce sous-jacent est ensuite éliminé du panier, et ainsi de suite jusqu’à la Nème période. – La quatrième forme consisterait, pour un panier de N sous-jacents, à enregistrer à chaque période (chaque année par exemple) la performance du meilleur sous-jacent depuis la date initiale, puis à l’éliminer du panier, et ainsi de suite jusqu’à la Nème période. L’investisseur ne pourra, en revanche, subir de perte (global floor à zéro). – La cinquième forme consisterait, pour un panier de N sous-jacents, à enregistrer à chaque période (chaque année par exemple) la performance du meilleur sous-jacent depuis le début de la période (et non depuis la date initiale), puis à l’éliminer du panier, et ainsi de suite jusqu’à la Nème période. A terme, l’investisseur récupère la somme des performances périodiques retenues. Les mauvaises performances connues par le passé sont ainsi éliminées du calcul. Tout comme les options Altiplano ou Everest, l’Option Himalaya fait partie de la famille d’options « Mountain range ».


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