Baisse des taux d’intérêt : comment choisir son courtier immobilier ?
La Banque Centrale Européenne (BCE) a décidé, pour la deuxième fois en trois mois, d’abaisser ses taux directeurs en septembre. La décision, en ligne avec les attentes des analystes financiers, fait suite à un ralentissement avéré de l'inflation et à des craintes en matière de ralentissement économique dans la zone euro. Le taux d’intérêt de la facilité de dépôt, à travers lequel la BCE pilote l’orientation de la politique monétaire, a été réduit de 25 points de base, pour atteindre 3,50%.
Le risque politique européen continue de rythmer les marchés
Les événements qui ont animé la vie politique européenne l’an passé n’ont finalement que peu évolué ces derniers mois et tout laisse croire que 2019 s’annonce brillante dans ce domaine.
Une Réserve Fédérale plus attentiste que prévu
La plus grande surprise de ce début d’année nous vient certainement de la Réserve fédérale américaine qui, après quatre hausses de taux en 2018, a soudainement décidé d’adopter une posture plus attentiste. Bien que l’annonce d’une politique monétaire future dépendante de l’évolution des indicateurs économiques soit logique, le récent changement de cap a tout de même surpris : alors que la réduction de la taille du bilan était sur « pilote automatique » et que le niveau des taux d’intérêt était jugé « à peine neutre » il y a quelques semaines, la poursuite de la normalisation des conditions monétaires semble aujourd’hui remise en cause.
Les marchés actions fortement en recul au dernier trimestre 2018
Les marchés actions auront fin par céder lors du dernier trimestre 2018, affichant des baisses dont l’ampleur n’avait plus été observée, durant cette période de l’année, depuis la crise financière de 2008. L’année 2018 s‘est également distinguée par des performances négatives dans plus de 80% des classes d’actifs, laissant peu de chance aux investisseurs, même diversifiés, de sortir indemnes de cette année particulière. Bien que de nombreux facteurs expliquent pareille déconvenue, la principale raison d’inquiétude des marchés a trouvé sa source dans la politique monétaire américaine, qu’il s’agisse de la poursuite du processus de normalisation des conditions monétaires (réduction de la taille du bilan) et hausses de taux) ou des interventions maladroites de Jérôme Powell, président apparemment moins rompu que ses prédécesseurs à l’art de la communication d’une banque centrale.
Le near-term forward spread s’inverse
Un indicateur de marché qui est regardé de près par la Fed et qui est considéré comme un bon voyant de la santé économique des Etats Unis, pointe pour la première fois depuis mars 2008, vers un ralentissement. Le « near-term forward spread » qui est la différence entre le taux des Treasuries à 18 mois et le taux à 3 mois, vient de passer négatif. En extrapolant, cela donne pourrait donner un argument de plus à la Fed pour qu’elle revienne vers une politique monétaire plus souple, afin de faire face à des craintes de récession dans les prochains trimestres.
Réduction de la production de pétrole entamée par l’Arabie Saoudite
L’Arabie Saoudite n’a pas attendu 2019 pour commencer à réduire sa production de pétrole. L’émirat a coupé de 420kb/j sa production moyenne de décembre, réduisant la production totale de l’OPEP en décembre de 530kb/j à 32.6mb (la production libyenne a elle aussi diminué de 110kb/j), ce qui est la baisse la plus forte depuis 2017. Le prix du baril de Brent a rebondi de 6.8% en séance hier (mais il ne progresse plus que de 2.8% par rapport au niveau préannonce). Le marché semble estimer que la baisse de production n’est pas suffisante, mais surtout que le ralentissement économique mondial pourrait être plus important que prévu, ce qui va réduire d’autant les perspectives de consommation de pétrole.
Bolsonaro nomme un ultra-libéral au poste de Ministre des Finances
Jair Bolsonaro, qui est devenu le nouveau président brésilien, a nommé un banquier ultra-libéral au poste de ministre des finances, mais en lui donnant aussi les finances, la planification, l’industrie et le commerce extérieur, rien que ça. Pour réduire la dette qui représente 84% du PIB (environ 1000Mds€) il veut privatiser 150 entreprises publiques pour 200Mds€. Il a prévenu qu’il va ramener le déficit budgétaire à zéro et réduire le périmètre de l’Etat. Il veut aussi lancer très rapidement une réforme des retraites, mais Bolsonaro n’a pas l’air aussi pressé que lui sur sujet. Un autre chantier sera de relancer la production agricole (l’embargo chinois sur le soja américain profite au Brésil), ce qui va l’obliger à ne plus respecter les accords de Paris sur l’environnement et développer l’agriculture dans des régions où sont présentes les populations indigènes. D’ailleurs Bolsonaro a mis les terres attribuées aux autochtones sous la tutelle du ministère de l’agriculture, alors qu’elles étaient régulées jusque-là par la Fondation de l’Indien (chapeautée par le ministère de la justice). Pour finir le nouveau président, pour réduire l’insécurité va libéraliser la vente d’armes pour les brésilien ayant un casier vierge… les actions du fabricant d’armes Forjas Taurus ont grimpé de 48% hier à la bourse brésilienne.
Banca Carige mise sous tutelle
Pour la première fois de son histoire la BCE a décidé de mettre une banque sous tutelle. Suite à l’échec de son augmentation de capital, la banque centrale a nommé 3 administrateurs temporaires et un comité de surveillance à la tête de Banca Carige, la 10ème banque italienne. Le 22 décembre l’assemblée générale de la banque avait bloqué une augmentation de capital de 400m€, suite à l’abstention de la famille, principal actionnaire. La BCE avait donné à la banque jusqu’au 31 décembre pour renforcer les fonds propres via une augmentation de capital ou une cession. Désormais l’Italie pourrait procéder à une augmentation de capital préventive afin d’éviter un effet contagion sur les autres banques italiennes.
Création de l’Americans for Free Trade
Une association regroupant des milliers d’entreprises ainsi que des industries américaines (Exxon, Chevron, l’industrie du retail, la techno, le jouet, etc…) s’est créée avec pour double objectif d’essayer de convaincre le gouvernement US de stopper ses menaces de guerre commerciale et communiquer sur l’impact que de telles mesures auraient sur l’économie locale. L’association veut profiter des élections de mi-mandat pour faire pression sur les candidats, afin qu’ils fassent eux-mêmes pression sur Trump pour qu’il abandonne ses menaces. L’AFT va aussi communiquer pour démonter les arguments du gouvernement qui sont de dire que les barrières douanières vont être bénéfiques pour l’économie américaine et créer des emplois. La résistance s’organise…
La Fédération Bancaire de l’Union Européenne se rassure sur les prêts non performants
La Fédération Bancaire de l’Union Européenne est aux anges et le fait savoir. A l’occasion de la publication de son rapport annuel, l’institution a fait part de sa satisfaction au sujet du dossier épineux du traitement des prêts non performants (NPLS), ou plus simplement des créances douteuses. Ces dernières qui représentaient 7.5% du total de tous les prêts de l’UE en 2012 sont passées à 3.7% en 2017, juste en dessous du ratio mondial (3.74%). La situation n’est cependant pas la même suivant les pays, l’Italie et la Grèce étant encore loin de la moyenne (ratio respectivement à 13.4% et 43% fin 2017) alors la France, l’Allemagne et la Grande Bretagne ne posent plus problème. Une situation qui n’empêche pas la Fédération de demander un assouplissement des règles à la CE.
Le Ministre italien de l’Économie et des Finances doit présenter la loi budgétaire pour 2019
C’est le 27 septembre prochain que le ministre des finances italien, G. Tria, doit présenter la loi budgétaire pour 2019, le détail des mesures interviendra quant à lui le 15 octobre prochain, une fois que tous les pays membres remettront leur projet de loi à Bruxelles avant la présentation définitive au Parlement le 20 octobre. Côté agence, Moody’s et S&P dont les notes respectives (Baa2 et BBB) sont sous perspective négative, devraient communiquer fin octobre sur un éventuel changement de notation. Pour un grand nombre d’observateurs, un déficit au-dessus de 2.5% du PIB pourrait être l’occasion pour les agences de notation de passer le pays en catégorie « Junk ».