Calcul du ratio de liquidité réduite : exemple
Au troisième trimestre 2013, le fabricant de smartphones Blackberry, autrefois l’un des fleurons du secteur, a annoncé une perte nette de 4,4 Mds$. En cause, des parts de marché en baisse, mais également d’importantes dépréciations d’actifs, en particulier d’invendus. Evaluer la santé financière à l’aide du ratio de liquidité générale, qui ne mesure que le rapport de l’actif circulant au passif à court terme, peut s’avérer insuffisant pour un investisseur, une banque ou un partenaire commercial, soucieux de vérifier la solvabilité de son partenaire. Les inventaires peuvent en effet s’avérer particulièrement illiquides et difficilement cessibles en cas de besoin. Pour avoir une meilleure idée de la capacité de remboursement immédiate d’une entreprise, il est parfois fait appel au ratio de liquidité réduite.
Calcul du ratio de liquidité générale ou ratio du fonds de roulement : exemple
L’une des principales préoccupations pour un fournisseur ou pour une banque commençant à travailler avec un nouveau client, outre la pérennité des commandes et de la relation, est la solvabilité. Le client peut-il payer ses dettes ? Quelle est sa solvabilité ? Les mesures de liquidité fournissent de nombreuses informations sur la santé financière à court terme d’un partenaire. Pour avoir une première idée de la capacité de remboursement d’une entreprise, il est souvent fait appel au ratio de liquidité générale.
Anadarko paie 5,15 Md$ pour régler un litige environnemental
Même BP n’a pas eu à débourser autant pour la marée noire qui avait touché le golfe du Mexique en 2010. Anadarko a accepté la proposition du Département de Justice américain consistant à payer 5,15 Md$ pour compenser l’Etat et décontaminer des sites pollués par Kerr-McGee, une compagnie acquise en 2006 par le géant pétrolier. Celle-ci avait tenté de se soustraire frauduleusement à ses obligations environnementales.
Taux marginal d’imposition versus taux moyen : un exemple numérique
En promettant, lors de sa campagne présidentielle, la création d’une taxe à 75% pour la part des revenus dépassant 1 M€ par an, François Hollande a incontestablement suscité la curiosité. Les hauts revenus allaient-ils être taxés à 75% ? Avec un revenu dépassant à peine la barre symbolique du million d’euros par an, qu’en est-il du taux réel d’imposition ? Quelle est la différence entre taux marginal d’imposition et taux moyen d’imposition ? Explications, avec un simple exemple numérique.
Chine : mini-plan de relance à CNY 150 Mds
La Chine a dévoilé un mini-plan de relance chiffré à CNY 150 Mds (24,6 Md$), qui prendra la forme d’une émission d’obligations. Les autorités de Pékin se sont données comme objectif une croissance du PIB de 7,5% pour 2014, un chiffre en-dessous du niveau atteint l’an dernier (7,7%), et bien loin de celui marqué ces dernières années. Les fonds levés serviront notamment à financer le secteur ferroviaire et des programmes de rénovation immobilière destinés aux ménages les plus pauvres, mais également à soutenir des allègements fiscaux pour les petites entreprises en difficulté.
Michael Cavanagh rejoint Carlyle contre 39 M$
Jusqu’ici co-responsable de la banque d’investissement de JPMorgan, Michael Cavanagh a annoncé son départ pour la firme de Private Equity Carlyle. Ce transfert, comme l’annonce le dépôt réglementaire à la SEC, sera effectif à l’été 2014. M. Cavanagh percevra 7 M$ de salaire et bonus pour les trois premières années. Le reste de la compensation financière à l’arrivée proviendra des actions de JPMorgan qui se doivent d’être abandonnées par le dirigeant lors de son départ. Au total, Michael Cavanagh percevra 39 M$ pour rejoindre Carlyle la première année.
Morgan Stanley double la paie de son PDG
Une action revenue quasiment au sommet, un bénéfice net annuel en forte hausse, publié à 32,4 Md$ contre 26,1 Md$ pour l’exercice précédent, le PDG de Morgan Stanley a de quoi sourire en 2014, d’autant que la banque d’affaires a décidé d’augmenter ses émoluments. James Gorman recevra en effet une compensation de 12 M$ pour 2013. Ses revenus pourraient même se hisser jusqu’à 18 M$, sous la forme d’encouragements à long terme, si celui-ci parvient à atteindre une série d’objectifs, comme l’indique la firme dans ses déclarations réglementaires. 62% de ces revenus se feront sous la forme d’actions et 38% en espèces.
Bank of America paie 9,5 Md$ pour stopper les poursuites
Bank of America va débourser 6,3 Md$ dans un accord à l’amiable afin de cesser les poursuites engagées contre elle, Countrywide Financial, Merrill Lynch et certains individus, accusés d’avoir vendu des créances immobilières douteuses à Fannie Mae et Freddie Mac. La somme sera versée à la Federal Housing Finance Agency, qui chapote les deux agences gouvernementales. La banque américaine s’est également engagée à racheter certains titres vendus à ces dernières, pour 3,2 Md$, portant ainsi le total de l’accord à 9,5 Md$. Environ 57,5 Md$ de titres adossés à des hypothèques résidentielles et des obligations sécurisées avaient été écoulés auprès des deux agences.
Amundi et Tikehau signent un partenariat stratégique dans la gestion d’actifs
Les deux sociétés de gestion d’actifs Amundi et Tikehau ont annoncé la signature d’un partenariat stratégique. Ce dernier tournera principalement autour de la gestion de dette privée et permettra aux investisseurs institutionnels et privés, dans un environnement marqué par des taux d’intérêt particulièrement faibles, de trouver des poches de rendement à travers divers produits et services proposés par les deux entités.
Société Générale et China Development Bank annoncent un accord stratégique de coopération
Société Générale a annoncé la signature d’un protocole d’accord avec China Development Bank afin de créer une coopération commerciale entre les deux entités. Le but du protocole est de permettre à chacune des institutions de bénéficier de « leurs capacité de financement et de funding réciproques », ainsi que de leur expertise dans des domaines aussi variés que la banque de détail, le recours aux marchés de capitaux ou aux financements structurés.
Anima prête pour son introduction en Bourse
Le groupe de gestion d’actifs Anima a reçu le feu vert du régulateur pour faire son entrée à la Bourse italienne. Si la date précise d’introduction n’a pas encore été fixée, le processus devrait toutefois permettre à la holding, propriétaire d’Anima Sgr, de mettre en flottant 55% de son capital (63% si l’option de surallocation est activée). L’opération valoriserait la compagnie près de 1,35 Md€.