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Association Internationale pour le Développement (AID)
Créée en 1960, l’Association Internationale pour le Développement (AID ou IDA) est un fonds de la Banque mondiale destiné aux pays les plus pauvres, afin de contribuer à leur développement économique, à la réduction des inégalités et à l’amélioration des conditions de vie des plus démunis. Il agit en complément de la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD) qui, elle, lève principalement ses fonds auprès des marchés financiers.
L’Association Internationale pour le Développement accorde, grâce à la contribution des pays développés (172 pays actionnaires), des dons ainsi que des crédits aux conditions avantageuses (intérêts nuls ou faibles), sur de longues durées (jusqu’à 50 ans). Les aides de l’AID sont essentiellement soumises au critère de pauvreté relative, les emprunteurs devant présenter un revenu national brut par habitant inférieur à un seuil prédéfini.
En 2013, 82 pays à travers la planète bénéficiaient de ces aides, dont 40 en Afrique. Sur la période 2009-2012, le volume annuel des engagements a été, en moyenne, de 16 milliards de dollars. Entre 2000 et 2010, l’Association Internationale pour le Développement a par exemple permis de recruter et/ou former 3 millions d’enseignants à travers le monde, vacciner 310 millions d’enfants, donner accès à l’eau à près de 113 millions de personnes, acheter 33 millions de moustiquaires, construire ou remettre en état 2 millions de salles de classe, construire ou remettre en état 118.000 km de routes…
Agrégat
Un Agrégat représente une grandeur statistique révélatrice de l’activité économique. On distingue deux types d’agrégats.
D’abord les agrégats macroéconomiques tels que les conçoit la Comptabilité nationale (Produit intérieur brut, Produit intérieur net, Produit national brut, Revenu national, Dépense intérieure brute, Epargne nationale, Valeur ajoutée, Ventilation des facteurs de production, etc.). Le plus connu d’entre eux, le Produit intérieur brut (PIB), sert le plus souvent de base à la mesure de la croissance économique.
Puis les agrégats monétaires, mesurant les différentes strates de la masse monétaire en fonction de leur liquidité (M0, M1, M2, M3, M4). Le contrôle de ces moyens de paiement, de la quantité de billets en circulation à la réglementation des OPCVM, en passant par la rémunération des dépôts ou les taux directeurs à appliquer aux banques, constitue un point fondamental de la politique monétaire.
Agent de change
En France, les Agents de change étaient responsables de l’intermédiation sur valeurs mobilières et instruments financiers. Regroupés au sein de la Compagnie des agents de change (CAC), ils possédaient le statut d’officiers ministériels. La loi du 22 janvier 1988, avec la création des Sociétés des Bourses Françaises (SBF) mit fin à leur monopole. L’activité boursière devint, à partir de cette date, une activité commerciale comme une autre.
Agent économique
Un Agent économique est une personne physique ou morale, ou une catégorie agrégée de personnes, à l’origine de décisions économiques telles que l’investissement, la production, la consommation, l’accumulation de capital, l’emprunt, etc. Au sens strict de la Comptabilité nationale, on dénombre six types d’agents économiques : ménages, sociétés financières, sociétés non financières, administrations publiques, institution sans but lucratif au service des ménages, et « reste du monde ».
Agence de notation
Une Agence de notation est un organisme financier externe chargé d’informer les investisseurs sur la santé économique d’un Etat ou d’un emprunteur au sens large (entreprise, région, municipalité, collectivité locale). Les indications sont principalement publiées sous la forme de notes (ex : AAA, A+, BB- etc.), accompagnées de perspectives d’évolution ou de commentaires approfondis, le tout étant particulièrement scruté par les acteurs des marchés financiers. Ces notes sont censées refléter le risque de non-remboursement d’un emprunt. Plus les notes sont mauvaises, plus les entités auront du mal à se financer via de nouveaux emprunts ou via des émissions de titres. Ces difficultés sont notamment traduites par des taux d’intérêt plus élevés.
Les principales agences de notation sont Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch Ratings. A noter l’émergence, depuis les années 1990, de l’agence chinoise Dagong Global Credit Rating. Celle-ci fut par exemple l’une des premières à abaisser la notation des Etats-Unis en 2010.
Les agences de notation ont été grandement critiquées ces dernières années, notamment pour n’avoir pas su déceler des scandales comptables majeurs tels que l’affaire Enron en 2001, pour avoir donné des notes élevées à des produits dérivés de crédit particulièrement toxiques comme les CDO, ou pour n’avoir pas su abaisser la note de Lehman Brothers (l’établissement jouissait encore d’une note « A » la veille de sa faillite).
Théorie de l’agence
La Théorie de l’agence s’intéresse aux relations contractuelles entre un principal (mandant) et un agent (mandataire). Cette branche de l’économie doit son nom actuel à Michael Jensen et William Meckling (1976). Traditionnellement, un mandataire se voit déléguer un certain pouvoir décisionnel, tout en disposant d’informations et de compétences non détenues par le mandant. Bien souvent, il ne dispose pas des ressources financières dont jouit le mandant. Ces relations peuvent être celles d’un supérieur hiérarchique avec son employé, d’un acheteur de logement avec son agent immobilier, d’un client avec sa banque, d’un actionnaire avec son dirigeant, d’un médecin avec son patient, d’un étudiant avec son professeur etc. Les asymétries d’informations, de ressources et de compétences peuvent générer des « coûts d’agence » (recherche du contrat optimal, surveillance et application du contrat, aléa moral).
Ce thème avait déjà été abordé par Adam Smith en 1776 dans la Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations : « Les directeurs de ces sortes de compagnies étant les régisseurs de l’argent d’autrui plutôt que de leur propre argent, on ne peut guère s’attendre qu’ils y apportent cette vigilance exacte et soucieuse que les associés d’une société apportent souvent dans le maniement de leurs fonds. »
Association Européenne de Libre-Echange (AELE)
L’Association Européenne de Libre-Echange (AELE) est une organisation économique européenne, instaurée en 1960 par la Convention de Stockholm. Elle avait pour objectif principal de créer une zone de libre-échange entre les pays d’Europe non membres de la Communauté Economique Européenne (CEE) et de servir de contrepoids aux pays qui ne souhaitaient pas entrer dans la CEE. Sept Etats rejoignirent l’AELE à sa création : l’Autriche, le Danemark, la Grande-Bretagne, la Norvège, le Portugal, la Suède et la Suisse. Depuis le début des années 1990, l’AELE a cherché à nouer des partenariats avec des pays tiers, au-delà du continent Européen, en particulier en Asie et en Amérique. La montée en puissance de l’Union Européenne a néanmoins érodé l’importance que tenait l’organisation. En 2013, celle-ci ne comptait plus que 4 membres : l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse.
Action
Une Action est un titre de propriété négociable, représentant une partie du capital social d’une société de capitaux (société anonyme ou société en commandite).
La détention d’actions est avant tout synonyme de deux types de droit :
– Droits financiers, comme le droit aux dividendes, le droit aux réserves ou le droit au boni de liquidation (si la société est dissoute)
– Droits politiques, comme le droit de vote aux assemblées générales, afin de participer aux grandes décisions stratégiques de l’entreprise.
Pour une même classe d’action, ces droits sont proportionnels au nombre d’actions détenues.
Détenir une action peut ainsi obéir à plusieurs logiques, qui ne s’excluent pas nécessairement, comme la construction d’un portefeuille pour obtenir une plus-value en cas de revente, percevoir des revenus réguliers grâce aux dividendes ou influencer les décisions prises par une entreprise.
Le propriétaire d’une action peut être un particulier, une entreprise, un institutionnel (banque, fonds de placement, SICAV, caisse de retraites), une fondation, l’Etat etc. L’ensemble des actionnaires constitue ce que l’on appelle l’« actionnariat ».
Fondée au XIIème siècle par des citoyens de Toulouse, la Société des Moulins du Bazacle, avec ses quatre-vingt seize parts échangeables, est considérée comme la toute première société de type société anonyme ayant vu le jour en France.
Actifs financiers
Au sens comptable, les Actifs financiers sont une sous-catégorie d’actifs, comprenant par exemple les liquidités (en devise locale ou étrangère), les titres et contrats transmissibles et/ou négociables (actions, obligations, options, fonds de placement etc.) ou les crédits.
Actifs corporels reproductibles
Au sens comptable, les Actifs corporels reproductibles sont une sous-catégorie d’actifs, comprenant par exemple les bâtiments, les outils de production, les stocks de marchandises, le matériel ou le cheptel.
Actifs corporels non reproductibles
Au sens comptable, les Actifs corporels non reproductibles sont une sous-catégorie d’actifs, comprenant par exemple les ressources naturelles, la terre ou les œuvres d’art.
