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D/C
La notation D/C est la pire note financière pouvant être accordée à une obligation ou à un débiteur de la part des agences de notation. Elle traduit un défaut de paiement général. Les espoirs de recouvrement en cas de défaut sont faibles.
Sous cette notation D/C, l’agence Standard & Poor’s (D) considère que l’obligation ou le débiteur sont en défaut général, avec une impossibilité totale ou importante de faire face aux engagements financiers, tandis que l’agence Moody’s (C) estime que « les obligations sont en défaut et les engagements financiers non tenus ».
SD/C
La notation SD/C est l’une des notes financières les plus mauvaises pouvant être accordées à une obligation ou à un débiteur de la part des agences de notation. Elle traduit notamment un défaut de paiement sélectif. Il s’agit de l’avant dernière note possible, avant le défaut total (D). Les espoirs de recouvrement en cas de défaut sont faibles.
Sous cette notation SD/C, l’agence Standard & Poor’s (SD) considère qu’ « une demande de mise en faillite a été déposée ou une autre procédure similaire engagée » et qu’une partie des engagements financiers n’a pu être tenue ou que seule une frange précise d’obligations est affectée, tandis que l’agence Moody’s (C) estime que « les obligations font l’objet de la pire notation possible et sont typiquement en défaut, avec peu d’espoirs de recouvrement sur le principal ou les intérêts ».
CC/Ca
La notation CC/Ca est l’une des notes financières les plus mauvaises pouvant être accordées à une obligation ou à un débiteur de la part des agences de notation. Il s’agit de la dernière notation possible avant le passage à la notation en simple C, où les déclarations en faillite sont demandées. Les espoirs de recouvrement en cas de défaut sont faibles.
Sous cette notation CC/Ca, l’agence Standard & Poor’s (CC) considère que les obligations « sont présentement très vulnérables », tandis que l’agence Moody’s (Ca) estime que « les obligations sont très spéculatives et sont en défaut ou susceptibles de le devenir à court terme, avec peu d’espoirs de recouvrement sur le principal ou les intérêts en cas de défaut ».
C/CI/R/C
La notation C/CI/R/C est l’une des notes financières les plus mauvaises pouvant être accordées à une obligation ou à un débiteur de la part des agences de notation. Les espoirs de recouvrement en cas de défaut sont faibles.
Sous cette notation C/CI/R/C, l’agence Standard & Poor’s (C/CI/R) considère qu’ « une demande de mise en faillite a été déposée ou une autre procédure similaire engagée, sans qu’il y ait défaillance concernant l’engagement en question », tandis que l’agence Moody’s (C) estime que « les obligations font l’objet de la pire notation possible et sont typiquement en défaut, avec peu d’espoirs de recouvrement sur le principal ou les intérêts ».
CCC-/Caa3
La notation CCC-/Caa3 est l’une des notes financières les plus mauvaises pouvant être accordées à une obligation ou à un débiteur de la part des agences de notation. Il s’agit de la dernière notation possible avant le passage à la notation en double C, encore plus spéculative. Les espoirs de recouvrement en cas de défaut sont faibles.
Sous cette notation CCC-/Caa3, l’agence Standard & Poor’s (CCC-) considère que les obligations « sont présentement vulnérables et que la capacité de faire face aux engagements financiers dépend de conditions favorables sur le plan commercial, économique et financier », tandis que l’agence Moody’s (Caa3) estime que « les obligations sont spéculatives, de piètre qualité et sujettes à un risque de crédit élevé ».
CCC/Caa2
La notation CCC/Caa2 est l’une des notes financières les plus mauvaises pouvant être accordées à une obligation ou à un débiteur de la part des agences de notation.
Sous cette notation CCC/Caa2, l’agence Standard & Poor’s (CCC) considère que les obligations « sont présentement vulnérables et que la capacité de faire face aux engagements financiers dépend de conditions favorables sur le plan commercial, économique et financier », tandis que l’agence Moody’s (Caa2) estime que « les obligations sont spéculatives, de piètre qualité et sujettes à un risque de crédit élevé ».
CCC+/Caa1
La notation CCC+/Caa1 est l’une des notes financières les plus mauvaises pouvant être accordées à une obligation ou à un débiteur de la part des agences de notation.
Sous cette notation CCC+/Caa1, l’agence Standard & Poor’s (CCC+) considère que les obligations « sont présentement vulnérables et que la capacité de faire face aux engagements financiers dépend de conditions favorables sur le plan commercial, économique et financier », tandis que l’agence Moody’s (Caa1) estime que « les obligations sont spéculatives, de piètre qualité et sujettes à un risque de crédit élevé ».
Color (Grecs)
Le Color ou DgammaDtime ou Gamma decay ou GammaTheta représente la sensibilité du gamma d’une option par rapport au passage du temps. Ce grec de troisième ordre est moins fréquemment utilisé que les grecs de premier ou second ordre, mais permet tout de même à un trader d’options de mieux évaluer l’efficacité de sa couverture en gamma, en particulier pour des stratégies de spreads calendaires. Afin d’utiliser cette dérivée de façon pratique pour le passage d’une seule journée, il convient de diviser le résultat par 365.
Pour une option d’achat (call) ou pour une option de vente (put), de valeur V, la formule du Color est la suivante :
Avec :
Et :
Où :
– S : Cours du sous-jacent
– K : Prix d’exercice de l’option
– r : Taux d’intérêt
– q : Taux de dividende
– σ : Volatilité implicite du sous-jacent
– T : Durée de l’option
Et N’ représentant la fonction de densité de probabilité de la loi normale centrée réduite.
Charm (Grecs)
Le Charm ou DdeltaDtime représente la sensibilité du delta d’une option par rapport au passage du temps. Il s’agit également de la sensibilité du thêta par rapport à une variation du cours du sous-jacent. Ce grec de second ordre est moins fréquemment utilisé que le gamma par exemple, mais permet tout de même à un trader d’options de mieux évaluer l’efficacité de sa couverture delta-hedgée, par exemple au-devant d’un week-end, et plutôt pour des maturités longues (le charm est exprimé en base annuelle, il convient alors de le diviser par le nombre de jours jusqu’à maturité).
De façon générale, pour une option de valeur V, on peut exprimer le charm de la manière suivante :
Pour une option d’achat (call), la formule du charm est la suivante :
Pour une option de vente (put), la formule du charm est la suivante :
Avec :
Et :
Où :
– S : Cours du sous-jacent
– K : Prix d’exercice de l’option
– r : Taux d’intérêt
– q : Taux de dividende
– σ : Volatilité implicite du sous-jacent
– T : Durée de l’option
Avec N représentant la fonction de répartition de la loi normale centrée réduite, et N’ représentant la fonction de densité de probabilité de la loi normale centrée réduite.
Carnet d’ordres
Un Carnet d’ordres est le recueil des intérêts sur un marché (manifestés manuellement ou électroniquement). On y retrouve les prix auxquels les contreparties sont disposées à échanger les actifs, dans quel sens (achat ou vente) et en quelle quantité ces contreparties sont positionnées. Si deux ordres peuvent être conciliés (intérêts opposés, prix identique, quantité), ils sont exécutés et disparaissent du Carnet d’ordres.
Un Carnet d’ordres peut avoir une « profondeur » plus ou moins grande. Sur une action très liquide par exemple, il est souvent profond : plusieurs acheteurs peuvent être disposés à acheter à la borne immédiatement inférieure du bid-ask mais également à des prix inférieurs, et plusieurs vendeurs peuvent être disposés à vendre à la borne immédiatement supérieure, mais aussi à des prix supérieurs.
Cum-dividende
Un action est dite « Cum-dividende » lorsqu’elle donne droit à recevoir un dividende qui a été déclaré, et qui n’a pas encore été payé. Autrement dit, la date Ex-dividende n’est pas passée, et le cours de cette action intègre le dividende à percevoir prochainement.