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Agent de change
En France, les Agents de change étaient responsables de l’intermédiation sur valeurs mobilières et instruments financiers. Regroupés au sein de la Compagnie des agents de change (CAC), ils possédaient le statut d’officiers ministériels. La loi du 22 janvier 1988, avec la création des Sociétés des Bourses Françaises (SBF) mit fin à leur monopole. L’activité boursière devint, à partir de cette date, une activité commerciale comme une autre.
Agent économique
Un Agent économique est une personne physique ou morale, ou une catégorie agrégée de personnes, à l’origine de décisions économiques telles que l’investissement, la production, la consommation, l’accumulation de capital, l’emprunt, etc. Au sens strict de la Comptabilité nationale, on dénombre six types d’agents économiques : ménages, sociétés financières, sociétés non financières, administrations publiques, institution sans but lucratif au service des ménages, et « reste du monde ».
Agence de notation
Une Agence de notation est un organisme financier externe chargé d’informer les investisseurs sur la santé économique d’un Etat ou d’un emprunteur au sens large (entreprise, région, municipalité, collectivité locale). Les indications sont principalement publiées sous la forme de notes (ex : AAA, A+, BB- etc.), accompagnées de perspectives d’évolution ou de commentaires approfondis, le tout étant particulièrement scruté par les acteurs des marchés financiers. Ces notes sont censées refléter le risque de non-remboursement d’un emprunt. Plus les notes sont mauvaises, plus les entités auront du mal à se financer via de nouveaux emprunts ou via des émissions de titres. Ces difficultés sont notamment traduites par des taux d’intérêt plus élevés.
Les principales agences de notation sont Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch Ratings. A noter l’émergence, depuis les années 1990, de l’agence chinoise Dagong Global Credit Rating. Celle-ci fut par exemple l’une des premières à abaisser la notation des Etats-Unis en 2010.
Les agences de notation ont été grandement critiquées ces dernières années, notamment pour n’avoir pas su déceler des scandales comptables majeurs tels que l’affaire Enron en 2001, pour avoir donné des notes élevées à des produits dérivés de crédit particulièrement toxiques comme les CDO, ou pour n’avoir pas su abaisser la note de Lehman Brothers (l’établissement jouissait encore d’une note « A » la veille de sa faillite).
Association Européenne de Libre-Echange (AELE)
L’Association Européenne de Libre-Echange (AELE) est une organisation économique européenne, instaurée en 1960 par la Convention de Stockholm. Elle avait pour objectif principal de créer une zone de libre-échange entre les pays d’Europe non membres de la Communauté Economique Européenne (CEE) et de servir de contrepoids aux pays qui ne souhaitaient pas entrer dans la CEE. Sept Etats rejoignirent l’AELE à sa création : l’Autriche, le Danemark, la Grande-Bretagne, la Norvège, le Portugal, la Suède et la Suisse. Depuis le début des années 1990, l’AELE a cherché à nouer des partenariats avec des pays tiers, au-delà du continent Européen, en particulier en Asie et en Amérique. La montée en puissance de l’Union Européenne a néanmoins érodé l’importance que tenait l’organisation. En 2013, celle-ci ne comptait plus que 4 membres : l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse.
Action
Une Action est un titre de propriété négociable, représentant une partie du capital social d’une société de capitaux (société anonyme ou société en commandite).
La détention d’actions est avant tout synonyme de deux types de droit :
– Droits financiers, comme le droit aux dividendes, le droit aux réserves ou le droit au boni de liquidation (si la société est dissoute)
– Droits politiques, comme le droit de vote aux assemblées générales, afin de participer aux grandes décisions stratégiques de l’entreprise.
Pour une même classe d’action, ces droits sont proportionnels au nombre d’actions détenues.
Détenir une action peut ainsi obéir à plusieurs logiques, qui ne s’excluent pas nécessairement, comme la construction d’un portefeuille pour obtenir une plus-value en cas de revente, percevoir des revenus réguliers grâce aux dividendes ou influencer les décisions prises par une entreprise.
Le propriétaire d’une action peut être un particulier, une entreprise, un institutionnel (banque, fonds de placement, SICAV, caisse de retraites), une fondation, l’Etat etc. L’ensemble des actionnaires constitue ce que l’on appelle l’« actionnariat ».
Fondée au XIIème siècle par des citoyens de Toulouse, la Société des Moulins du Bazacle, avec ses quatre-vingt seize parts échangeables, est considérée comme la toute première société de type société anonyme ayant vu le jour en France.
Actifs financiers
Au sens comptable, les Actifs financiers sont une sous-catégorie d’actifs, comprenant par exemple les liquidités (en devise locale ou étrangère), les titres et contrats transmissibles et/ou négociables (actions, obligations, options, fonds de placement etc.) ou les crédits.
Actifs corporels reproductibles
Au sens comptable, les Actifs corporels reproductibles sont une sous-catégorie d’actifs, comprenant par exemple les bâtiments, les outils de production, les stocks de marchandises, le matériel ou le cheptel.
Actifs corporels non reproductibles
Au sens comptable, les Actifs corporels non reproductibles sont une sous-catégorie d’actifs, comprenant par exemple les ressources naturelles, la terre ou les œuvres d’art.
Actifs incorporels non financiers
Au sens comptable, les Actifs incorporels non financiers sont une sous-catégorie d’actifs, comprenant par exemple les droits d’auteur, les brevets, les fonds commerciaux, les marques de fabrique ou les baux et autres contrats cessibles.
Accumulation primitive
L’Accumulation primitive du capital est un concept développé par Karl Marx le long de son ouvrage Le Capital (chapitres XXVI à XXXIII), rendant compte du processus historique à l’origine du capitalisme et de la Révolution industrielle. Marx estime que l’accumulation primitive, antérieure à l’accumulation capitaliste, provient surtout de l’expropriation des cultivateurs (comme le mouvement des enclosures en Angleterre) et plus généralement, de faits tels que « la spoliation des biens d’église, l’aliénation frauduleuse des domaines de l’État, le pillage des terrains communaux, la transformation usurpatrice et terroriste de la propriété féodale ou même patriarcale en propriété moderne privée » (chap. XXVII). L’exploitation subséquente d’un prolétariat forcé de vendre sa force de travail, la constitution de régimes coloniaux et la facilitation de la circulation du capital sont d’autres éléments tout aussi importants mis en avant par l’auteur.
Actions H (Hong Kong)
Les Actions H sont des actions émises par des sociétés chinoises, mais qui sont directement cotées à Hong Kong, et sont libellées en dollars de Hong Kong. Sous réserve de conformité avec la régulation locale, elles sont généralement incluses dans le Hang Seng China Enterprise Index. Elles sont différentes des Actions A qui sont, elles, libellées en yuans, et sont réservées aux chinois résidents. Elles sont également différentes des Actions B, qui sont elles aussi émises par des sociétés chinoises, mais sont libellées en dollars des Etats-Unis à Shanghai ou en dollars de Hong Kong à Shenzhen, et réservées aux investisseurs étrangers. Pour une même société, les différences de prix entre les Actions A et les Actions H peuvent être importantes, les premières cotant généralement avec une prime vis-à-vis des secondes, comme en témoigne le Hang Seng China AH Premium Index.
Depuis 2007, la République Populaire de Chine a néanmoins autorisé les chinois résidents à détenir des Actions H.