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Actif courant
L’Actif courant regroupe, selon les normes comptables internationales, les actifs d’une entreprise voués à disparaître durant le cycle d’exploitation habituel de celle-ci : stocks, créances clients à moins d’un an, valeurs mobilières de placement, encaisse positive. Il s’agit d’actifs non durables, n’ayant pas de but stratégique. Ils servent au quotidien de l’entreprise, et peuvent être convertis en liquidités ou servir au paiement de dettes, sous une période inférieure à un an. L’Actif courant est, par nature, différent de l’Actif non courant.
La définition de l’actif courant est semblable à celle de l’actif circulant (normes comptables françaises).
Actif corporel
Au sens comptable, un Actif corporel est une sous-catégorie d’actifs, englobant les actifs que l’on peut toucher. Il peut s’agir d’un actif corporel non reproductible (ressources naturelles, œuvres d’art) ou d’un actif corporel reproductible (bâtiments, outils de productions, marchandises, matériel). Il s’agit, pour l’entreprise, d’éléments n’ayant pas vocation à disparaître durant le cycle de production. Leur durée de vie est relativement longue.
Analyse fondamentale
L’analyse fondamentale consiste à récolter puis uniformiser des données financières, issues des bilans ou des comptes de résultat, afin d’évaluer la valeur intrinsèque d’une entreprise et la comparer à celle de son secteur. Les éléments d’étude récurrents ont trait à la rentabilité (bénéfice net, bénéfice par action, chiffre d’affaires, etc.) ainsi qu’à la structure des entreprises (ratio de fonds propres, besoins en fonds de roulement, part de l’actif circulant, etc.). Au-delà de cette analyse comptable et financière viennent se greffer des éléments originaux tels que l’analyse du positionnement de la société ou l’étude de son management.
L’idée est de pouvoir estimer au mieux la valeur intrinsèque de la compagnie. Si celle-ci est notablement en-deçà du cours de l’action, alors l’entreprise est surévaluée et l’action peut faire l’objet d’une vente à découvert. Si la valeur intrinsèque est en revanche au-dessus du cours de l’action, alors l’entreprise est sous-évaluée et peut représenter une bonne opportunité d’achat.
L’analyse fondamentale est une méthode d’analyse financière assez commune, au même titre que l’analyse comparative ou l’analyse en tendance.
Analyse normative
L’analyse normative consiste à récolter puis uniformiser des données financières, issues des bilans ou des comptes de résultat, afin de comparer une entreprise à ce que la norme impose dans le secteur, de façon ponctuelle ou évolutive. Il s’agit donc d’une forme d’analyse comparative. Les normes retenues pour un secteur prennent la forme de ratios minimum attendus en termes de rentabilité (marge brute en pourcentage dans la restauration par exemple) ou de bilan (Tier 1 ratio pour le secteur bancaire par exemple). Les normes peuvent aussi bien refléter des obligations réglementaires que des habitudes prises par une profession.
Acquisition
Une Acquisition représente le fait, pour une entreprise ou une institution, de s’approprier tout ou partie d’un actif étranger. Cet acte se fait souvent en échange d’un versement monétaire et/ou parfois en contrepartie d’actions. L’acquéreur verse en général une prime sur la valeur des actifs visés, afin de faciliter la transaction.
La prise de contrôle permet à l’entreprise d’accroître son potentiel de croissance et ses retombées économiques éventuelles (synergies, économies, nouveaux marchés, rachat d’un concurrent, intégration verticale, etc.). On parle alors de « croissance organique ».
Le processus d’acquisition peut être plus ou moins consenti. Si l’entreprise faisant l’objet d’une acquisition donne son approbation, notamment à travers son propre conseil d’administration, on parle d’acquisition « amicale ». Sans consentement, on parlera en revanche d’opération « hostile ».
En février 2014, l’entreprise française Imerys s’est par exemple lancée dans l’acquisition d’Amcol, moyennant une prime de 19% sur la moyenne des séances précédentes.
Analyse en tendance
L’analyse en tendance désigne le fait de s’intéresser à l’évolution d’une entreprise sur plusieurs exercices afin de poser un diagnostic et de théoriser son avenir. L’évolution des ratios de rentabilité, des comptes de résultat ou des bilans peuvent par exemple fournir à l’analyste de précieux enseignements sur la dynamique de l’entreprise, bien qu’ils ne puisse présager entièrement de la situation future. L’analyse en tendance est une méthode d’analyse financière assez commune, au même titre que l’analyse comparative.
Analyse comparative
L’analyse comparative consiste à récolter puis uniformiser des données financières, issues des bilans ou des comptes de résultats, afin de comparer des entreprises entre elles, de façon ponctuelle ou évolutive. Les éléments de comparaison récurrents ont trait à la rentabilité (bénéfice net, bénéfice par action, chiffre d’affaires, etc.) ainsi qu’à la structure des entreprises (ratio de fonds propres, besoins en fonds de roulement, part de l’actif circulant, etc.). L’analyse comparative est une méthode d’analyse financière assez commune, au même titre que l’analyse en tendance.
Achat
Un Achat représente, pour une personne physique ou morale, le fait d’acquérir un bien ou un service, contre versement d’une somme d’argent. Il peut s’agir de l’acquisition d’un bien de consommation, d’un bien de production, d’un bien d’équipement, d’un bien intermédiaire, d’un investissement financier, etc.
Anatocisme
L’anatocisme désigne une pratique, particulièrement encadrée dans la légalisation française, consistant à rendre capitalisables les intérêts échus et non remboursés des capitaux. En d’autres termes, si un débiteur ne parvient pas à faire face à une échéance sur ses intérêts, ceux-ci seront, à leur tour, porteurs d’intérêts. On parle également d’intérêts composés. Une telle capitalisation n’est autorisée que sur une base annuelle et sur un taux clairement défini dans le contrat liant le créancier à son débiteur.
Accord-cadre de crédit
Un accord-cadre de crédit est un contrat signé entre plusieurs institutions financières, visant à octroyer des facilités diverses de financement à une entreprise ainsi qu’à ses filiales (émission de billets de trésorerie, ligne de découvert, ligne de crédit spot, taux des crédits, avances en devises, ligne de substitution). Un tel contrat est formalisé par la signature d’une commission d’engagement.
En 2003, BNP Paribas et Vneshtorgbank (VTB) ont par exemple signé un accord-cadre de crédit d’un montant de 300 millions d’euros.
Accelerated bookbuilding
« Accelerated bookbuilding » est une expression anglaise désignant une procédure de constitution de livre d’ordres accélérée, s’étalant généralement sur quelques heures ou quelques jours, avec peu ou pas de moyens de promotion. Elle intervient parfois de manière simultanée avec la diffusion des informations nécessaires auprès des investisseurs. Une telle procédure est utile pour une entreprise ayant des besoins immédiats de liquidité, par exemple en vue d’une acquisition.