Archives de la catégorie : Définition
Effet balançoire
L’effet balançoire est un phénomène caractérisant l’évolution du prix des obligations face à un changement des taux d’intérêt.
La plupart des obligations émises sur le marché le sont à taux fixe. Lorsque les taux d’intérêt augmentent, le prix des obligations déjà émises sur le marché tend à diminuer. En effet, les obligations qui seront nouvellement émises tiendront compte de la hausse des taux d’intérêt et seront donc plus demandées que les obligations déjà émises. Ces dernières baisseront donc mécaniquement en valeur.
Encours de la dette
L’encours de la dette correspondant au stock des emprunts contractés par un agent économique, typiquement un Etat ou une collectivité locale, à une date donnée.
Consolidation de dette
Une consolidation de dette est une opération visant, pour un agent économique, à transformer tout ou partie de sa dette. L’effet principal est de regrouper différents emprunts, avec différentes échéances et différentes conditions, en un seul et même emprunt, généralement de durée plus longue, dans le but d’obtenir une gestion simplifiée, voire une charge récurrente (taux d’intérêt) plus légère.
Dette
Une dette est un échange asynchrone entre deux agents économiques, d’une part un débiteur (emprunteur), d’autre part un créancier (prêteur). Au sens financier du terme, cette dette peut être à court terme lorsque son échéance est inférieure à douze mois, ou à moyen et long terme quand la somme due ne doit pas être remboursée avant un an.
Désindexation des salaires
La désindexation des salaires est l’une des grandes réformes du marché du travail adoptées en 1982 en France, mais également à travers de nombreux pays développés dans les années 1980. En demandant aux entreprises d’éviter, ou en ne garantissant plus une progression minimale des salaires nominaux égale à la hausse des prix, les pouvoirs publics ont alors cherché à juguler l’inflation et contrecarrer la montée du chômage.
Dépréciation
La dépréciation d’une monnaie représente sa perte de valeur par rapport à d’autres monnaies, révélée par une baisse du taux de change effectif. Si 1 euro valait anciennement 1,50 dollar, et ne vaut aujourd’hui plus que 1,35 dollar sur le marché des changes, on dit que l’euro a perdu en valeur face au dollar.
Théorie du cycle de vie des produits
La théorie du cycle de vie des produits, proposée par Robert Vernon au début des années 1960, postule que l’évolution des ventes d’un produit peut être décomposée en quatre phases successives :
1. Une phase de lancement sur un marché local ;
2. Une phase de décollage, avec une demande croissante et un début d’exportation vers d’autres marchés développés ;
3. Une phase de maturité, avec une concurrence accrue et une production normalisée voire délocalisée dans des pays en voie de développement ;
4. Une phase de déclin sur le marché local, pouvant être compensée par le lancement du produit, cette fois-ci, dans les pays en voie de développement, afin de trouver de nouveaux débouchés.
Corrigé des variations saisonnières (CVS)
On dit d’une série statistique qu’elle est corrigée des variations saisonnières lorsque les composantes saisonnières ont été éliminées. Pour une variable telle que le taux de chômage, le mois de septembre présente par exemple un pic, qui n’obéit ni à une tendance de fond, ni à un facteur irrégulier. Un statisticien pourra alors décider d’éliminer cet effet purement saisonnier de ses calculs.
Théorie du cycle de vie
La théorie du cycle de vie, proposée par Franco Modigliani, postule que le niveau d’épargne des individus dépend avant tout de l’âge de ces derniers, et moins du niveau des taux d’intérêt ou du revenu. Dans la première phase de leur vie, les individus épargnent et se constituent un patrimoine. Entrés dans l’autre phase de leur vie, de leur retraite jusqu’à leur décès, ceux-ci désépargnent alors progressivement et consomment leur patrimoine.
Coûts de transaction
Les coûts de transaction représentent l’ensemble des coûts qu’implique un échange marchand entre deux agents économiques, nécessaires pour mener à bien cet échange. Il peut s’agir de coûts de recherche et de prospection pour provoquer la mise en relation de l’acheteur et du vendeur, de coûts d’information et de vérification, de coûts de négociation, de coûts d’exécution, de coûts de rédaction, etc. Ronald Coase, prix Nobel d’économie 1991, a mis en exergue ces coûts dès 1937. Il s’est notamment penché sur l’intérêt que pourraient avoir certaines entreprises à les internaliser.
Cour des comptes
Créée par Napoléon Bonaparte en décembre 1807, la Cour des comptes est une juridiction administrative chargée du contrôle de la régularité des comptes de l’Etat, des établissements publics et des entreprises publiques. Elle est notamment célèbre pour ses rapports, lesquels, bien que n’ayant pas de pouvoir coercitif, se prononcent régulièrement sur l’emploi des fonds publics.