Archives de la catégorie : Définition
Bon autonome
Un bon autonome est un bon de souscription donnant droit à acquérir une valeur mobilière (action, obligation), émis et cotant indépendamment de ladite valeur. Ces bons différent donc de ceux qui sont généralement attachés et associés à une autre émission, par exemple les actions à bons de souscription d’actions ou ceux liés à un emprunt obligataire classique.
Bon de caisse
Un bon de caisse est un placement à terme destiné aux particuliers, n’excédant généralement pas une durée de 5 ans, et payant des intérêts fixes pendant toute la durée. Il est émis par le Trésor ou par des banques. Ce titre de créance est par ailleurs caractérisé par la remise d’un bon, nominatif ou au porteur. Le régime fiscal est différent selon que ces bons sont anonymes ou nominatifs. Enfin, les intérêts ne sont versés qu’à l’échéance, contrairement aux obligations classiques.
Holding
Une holding est une société de portefeuille détenant suffisamment de participations dans d’autres entreprises pour pouvoir les gérer et influer sur leur stratégie. Leur seule vocation est de regrouper ces participations et d’exercer un contrôle. Il s’agit souvent de la forme que prennent les sociétés mères d’un groupe. Il arrive que la holding ait également une activité propre, et qu’elle ne soit pas uniquement un véhicule de contrôle.
LVMH (Moët Hennessy Louis Vuitton) est un exemple de holding présente sur le marché du luxe, et contrôlant près d’une cinquantaine de marques différentes, à travers de nombreux pays.
Théorème de Haavelmo
Le théorème de Haavelmo a été posé en 1945. Selon celui-ci, en présence d’un budget équilibré, une augmentation de la dépense publique et des recettes budgétaires dans les mêmes proportions se traduit par un accroissement du même montant du revenu national. Cet effet multiplicateur n’est cependant possible que sous certaines hypothèses strictes, aujourd’hui peu réalistes (fermeture des économies, niveau d’investissement constant, propension marginale à consommer constante). Trygve Haavelmo a obtenu le Prix Nobel d’économie en 1989.
Bloc structurant
Un bloc structurant désignait un paquet d’actions significatif, dont le total représentait au moins 5% du capital d’une société ou une valeur dépassant les 7,5 millions d’euros. Ces blocs pouvaient être cédés à un cours compris dans un intervalle de 10% de part et d’autre du dernier cours traité. La mise en place de la directive MIF a cependant aboli cette définition.
Bloc minoritaire
Un bloc minoritaire (en anglais « minority interest » ou « non-controlling interest ») désigne un paquet de titres significatif mais représentant généralement moins de 50% du capital d’une société. Bien que non majoritaire, la détention de ce bloc peut suffire à exercer un contrôle suffisamment important sur la société, que ce soit en capital ou grâce à la dilution des droits de vote.
En mars 2009, le groupe Wendel a par exemple cédé un bloc minoritaire qu’il détenait au sein du capital de Bureau Veritas, par le biais d’un placement privé avec construction accélérée d’un livre d’ordres.
Bloc de contrôle
Un bloc de contrôle (en anglais « controlling interest ») est un paquet de titres dont l’acquisition, effectuée seul ou de concert, par une personne physique ou morale, pourrait assurer la prise de contrôle majoritaire, en capital ou en droit de vote, d’une société. L’opération est réalisée en vue d’influer sur la gestion et la direction de l’entreprise.
Il est souvent admis qu’en détenant plus de 50% des actions, un actionnaire détient le contrôle d’une société. Dans certains cas, il n’est cependant pas nécessaire de détenir une fraction aussi importante du capital d’une société pour obtenir son contrôle, notamment grâce aux droits de vote. Détenir une minorité de blocage est par exemple suffisant pour bloquer les grandes décisions stratégiques de la société.
En pratique, la cession ou l’acquisition d’un bloc de contrôle pour une société cotée est strictement encadré par le régulateur, qui doit être notifié. Les mouvements actionnariaux doivent ainsi se faire via une offre publique d’achat, une offre publique d’échange ou une opération de cession de bloc de contrôle.
Il existe d’autres manières, indirectes, d’obtenir un bloc de contrôle. C’est notamment le cas lors de fusions ou lorsqu’a lieu une augmentation de capital et que certains actionnaires renoncent à leur droit de préférence.
Best efforts
Une exécution avec les meilleurs efforts, ou « best efforts » consiste, pour une institution financière (banque ou courtier), à faire tout son possible pour mener à bien une opération. Le terme est souvent employé pour les processus d’introduction en bourse, où les banques en charge de la souscription font de leur mieux pour amener un maximum de souscriptions pour les titres émis, au prix le plus élevé possible. Si les banques ne parviennent pas à écouler toutes les actions offertes par la société, elles ne peuvent être tenues pour responsables. Il s’agit donc d’une obligation de moyens sans garantie de résultats.
Rendement absolu
Le rendement absolu (en anglais « absolute return ») d’un actif est une mesure de performance. Il s’agit simplement de l’appréciation ou de la dépréciation, en pourcentage, de cet actif au cours d’une période donnée. Cette performance brute est donc à distinguer du rendement relatif (rendement dégagé par l’actif en excès d’un actif repère) ou du rendement total (tenant compte par exemple des dividendes versés au cours de la période d’observation).
Certains fonds adoptent une stratégie à rendement absolu, avec des positions longues et/ou des positions courtes, avec ou sans levier, se préoccupant uniquement de la performance dégagée par la stratégie, sans forcément la comparer à celle d’un indice ou d’autres actifs.
BIMBO
BIMBO, ou Buy-In Management Buy-Out est un acronyme servant à désigner une forme de reprise dans laquelle les dirigeants en fonction s’associent avec des dirigeants extérieurs pour prendre le contrôle de l’entreprise. La plupart du temps, les dirigeants en fonction ont les qualifications pour mener les activités au quotidien de l’entreprise, mais pêchent d’une certaine expertise pour mettre en place de nouvelles stratégies ou continuer le développement, d’où l’idée de faire appel à des cadres externes. L’arrivée de nouveaux dirigeants peut également faciliter la transition ou la sortie des dirigeants en place.
Ecart de cotation
L’écart de cotation (en anglais « bid-ask spread » ou « bid-offer spread ») représente la différence entre le cours acheteur le plus haut et le cours vendeur le prix bas auxquels des contreparties sont prêtes à s’échanger un actif. Si une action est par exemple cotée pour un prix d’achat de 30€ et un prix de vente de 31€, l’écart de cotation est alors de 1€. Plus cet écart est faible et plus les volumes disponibles derrières les cours acheteurs et vendeurs sont élevés, plus l’actif est réputé liquide. Une action d’une très petite entreprise, pour laquelle le flottant est faible, aura donc de grandes chances d’afficher des écarts de cotation importants.