Archives de la catégorie : Définition
UCITS
Les Undertakings for Collective Investment in Transferable Securities Directives (UCITS) sont un ensemble de mesures établies par des directives de l’Union Européenne, visant à permettre aux fonds de placement d’opérer librement dans chacun des pays de l’Union, avec une distribution soumise à un minium de contraintes nationales de la part des gouvernements ou des régulateurs locaux. L’une des directives les plus connues, UCITS IV, a été approuvée par le Parlement Européen en 2009, et est entrée en vigueur en juillet 2011. Elle simplifie les contraintes administratives pour la distribution transfrontalière des fonds, et octroie un passeport aux organismes qui gère ces fonds. Une nouvelle directive, UCITS V, a été votée en par l’Union Européenne en juillet 2014. Elle doit être mise en œuvre d’ici mars 2016, et vise à durcir les devoirs des dépositaires, mais encadre également les politiques de rémunération et les sanctions.
Grexit
L’expression « Grexit » désigne la sortie de la zone euro de la Grèce, en vue de régler le problème de sa dette publique. Le terme a été employé pour la première fois par Willem H. Buiter et Ebrahim Rahbari, tous deux économistes chez Citigroup, le 6 février 2012.
Lock Box
Le système de boîte aux lettres ou « lock box » est un service bancaire. Il permet aux entreprises d’encaisser au plus vite les créances, en donnant la possibilité aux débiteurs d’envoyer directement leurs paiements à une boîte postale gérée par la banque. L’établissement réceptionne et traite les créances, sans que celles-ci ne passent par les services comptables de l’entreprise, accélérant grandement le temps de recouvrement des factures. L’entreprise bénéficie souvent d’un accès électronique à sa boîte aux lettres, afin de suivre également le traitement des paiements.
Indice ABX
Créé en janvier 2006 par Markit Group Ltd, l’indice ABX (en anglais « Asset-Backed securities Index ») est un indice mesurant le risque du secteur des prêts hypothécaires à risque. Il s’agit d’un portefeuille statique, équipondéré et composé de credit default swaps sur 20 titres hypothécaires. Il permet aux investisseurs d’acheter ou de vendre de la protection contre le risque de défaut sur le marché hypothécaire, d’une façon simplifiée.
Loi de Gresham
Le financier anglais Thomas Gresham est célèbre pour avoir posé le principe selon lequelle « la mauvaise monnaie chasse la bonne ». Celle loi de Gresham signifie que, face à deux monnaies définies dans un rapport fixe, les agents économiques ont tendance à se débarrasser de la mauvaise monnaie et à conserver ou thésauriser la bonne. Aristophane, Nicole Oresme et Nicolas Copernic s’étaient déjà intéressé à ce phénomène. Dans un système bimétallique notamment, les agents économiques mettent de côté les pièces du métal le plus sous-valorisé par le rapport légal fixe, et utilisent le métal le plus survalorisé dans les transactions usuelles. Le Canada et les Etats-Unis ont par exemple utilisé des pièces en argent jusque dans les années 1960. Ces pièces ont progressivement disparu de la circulation, les agents économiques préférant régler leurs transactions avec les pièces nouvellement introduites, reposant sur des métaux moins précieux mais possédant un rapport légal fixe trop avantageux.
Bon d’acquisition
Un bon d’acquisition donne droit à son détenteur d’acheter des titres à un prix fixé à l’avance et ce pendant une période donnée. La différence entre un bon de souscription d’actions et un bon d’acquisition réside dans le fait que les titres sont déjà émis, et qu’ils ne feront pas partie d’une future augmentation de capital ou émission de titres. Les caractéristiques d’un bon d’acquisition sont donc proches d’une option d’achat classique.
Mali de fusion
Le mali de fusion représente l’écart entre la valeur de l’actif net reçu de la société absorbée par la société absorbante lors de l’acquisition, à hauteur de la participation dans la société absorbée, et la valeur comptable des titres que détenait déjà la société absorbante dans le capital de la société absorbée, et qui seront annulés. La moins-value réalisée, résultant de la fusion, peut être enregistrée dans le résultat financier. Si cet écart est négatif (moins-value), on parle de mali de fusion. Si la différence est positive, on parle alors de boni de fusion.
Boni de fusion
Le boni de fusion représente l’écart entre la valeur de l’actif net reçu de la société absorbée par la société absorbante lors de l’acquisition, à hauteur de la participation dans la société absorbée, et la valeur comptable des titres que détenait déjà la société absorbante dans le capital de la société absorbée, et qui seront annulés. La plus-value réalisée, résultant de la fusion, peut être enregistrée dans le résultat financier. Si cet écart est positif (plus-value), on parle de boni de fusion. Si la différence est négative, on parle alors de mali de fusion.
Bloc
Un bloc est un paquet de titres significatif qui peut, dans certains cas, influencer sur la gestion et la stratégie d’une entreprise, notamment lorsqu’il s’agit d’actions. L’acquisition et la cession de blocs sont strictement encadrés par les régulateurs et doivent, en général, être annoncées, voire validées au préalable. Selon l’importance du paquet de titres, on parlera par exemple de bloc de contrôle, de bloc minoritaire, de bloc structurant, etc.
Passif contingent
Un élément de passif contingent (en anglais « contingent liability ») est une obligation n’existant et n’étant due que si certaines conditions sont réalisées, et sur lesquelles une société a peu ou aucun moyen d’influence. Ces obligations, du fait de leur existence incertaine, ne doivent être comptabilisées sur le bilan que si leur probabilité de survenance est forte et si leur montant peut être estimé. Il peut s’agir, par exemple, de l’indemnité versée par une compagnie d’assurance en cas de catastrophe naturelle, d’accident ou de poursuites.
Actif contingent
Un actif contingent (en anglais « contingent asset ») est un bien n’existant et n’étant perçu que si certaines conditions sont réalisées, et sur lesquelles une société a peu ou aucun moyen d’influence. Selon le Bureau international des normes comptables, ces actifs, du fait de leur existence incertaine, ne sont pas comptabilisés sur le bilan. Il peut s’agir, par exemple, de l’indemnité versée par une police d’assurance en cas d’évènement extrême (décès, catastrophe naturelle, etc.).