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Capitalistique

Une activité capitalistique est une activité employant une proportion élevée de capital (machines, matières premières) dans sa production, au détriment de la main d’œuvre. Une telle décision peut être due aux faibles coûts du capital, à la productivité insuffisante du travail, à la faible quantité de travail immédiatement disponible, etc.


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Capitaux flottants

Les capitaux flottants (« hot money » en anglais) sont des capitaux monétaires, placés à court terme, susceptibles de changer rapidement de place financière ou de devise en vue d’obtenir une meilleure rentabilité. Le moindre changement de taux d’intérêt ou de taux de change suffit à provoquer des mouvements massifs dans une économie mondialisée et financiarisée, ce qui est parfois générateur d’instabilité.


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Carré magique

Le carré magique de Nicholas Kaldor est une représentation graphique de la situation économique d’un pays, à une date donnée. Il est construit à partir de quatre indicateurs macroéconomiques : taux de croissance du PIB, solde de la balance commerciale (en pourcentage du PIB), taux d’inflation et taux de chômage. Ces indicateurs, une fois reliés entre eux, forment un quadrilatère, lequel est à comparer avec les objectifs fixés en amont afin de mesurer la santé du pays étudié.

Le qualificatif de magique tient au fait qu’il est particulièrement difficile d’atteindre simultanément les quatre objectifs d’une politique économique et de former un quadrilatère à grande surface, du moins à court terme. Une politique de relance par la consommation, en vue de résorber le chômage, pourrait par exemple se traduire par de l’inflation. Une politique de rigueur pourrait assainir la situation du commerce extérieur, tout en augmentant le chômage.


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Certificat d’investissement

Un certificat d’investissement est une valeur mobilière négociable, fraction du capital d’une société, donnant droit à un dividende, mais sans droit de vote. Cette absence de droit de vote peut être compensée par un dividende plus élevé, d’où le fait que les certificats d’investissement soient parfois classés dans la même catégorie que les actions de préférence. Ce type de produit financier est apparu, en France, en 1983. Leur émission est limitée, pour une société française, à 25% du capital social.


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Capitalisation boursière

La capitalisation boursière d’une société représente, à une date donnée, la valeur de marché de l’ensemble des actions en circulation. Autrement dit, la capitalisation boursière est égale au nombre d’actions en circulation, multipliées par le cours de celles-ci. Cette valeur marchande donne une certaine idée de la taille de l’entreprise.

Si une entreprise possède par exemple 100.000 actions en circulation et que le cours de l’action est de 5€, alors la capitalisation boursière de cette société est de 500.000€.

Si la capitalisation boursière représente le montant théorique que devrait payer un investisseur pour posséder 100% des actions de l’entreprise, elle ne représente pas pour autant la valeur de l’entreprise. Cette dernière doit en effet intégrer le passif de l’entreprise.


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Certificat de dépôts

Apparus en France en 1985, les certificats de dépôts sont des titres de créance négociables, d’une durée généralement inférieure à un an, émis par des institutions financières. Il s’agit avant tout d’instruments destinés aux investisseurs professionnels, la contre-valeur minimale de ces titres étant de 150.000€. La valeur de ces certificats est proche du marché monétaire.


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Coût, assurance et fret

Le prix CAF (Coût, assurance et fret) des importations ou des exportations est un incoterm désignant leur prix au point d’entrée ou au point de sortie d’un pays, en excluant imposition, subvention ou droit de douane, mais en tenant compte du coût de transport et d’assurance. Le prix CAF s’oppose donc au prix franco de bord.


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Ronald Coase

Ronald Coase (1910 – 2013) est un économiste américain, connu pour avoir posé les bases du courant néo-institutionnaliste.

L’une de ses contributions principales a trait à la nature et aux limites des entreprises. Il s’interroge sur les coûts de transaction supportés par les entreprises lorsqu’elles sont en quête d’information, lorsqu’elles cherchent à négocier des contrats ou lorsqu’elles cherchent à se protéger contre l’incertitude. De tels processus pourraient, selon l’auteur, être internalisés par l’entreprise pour une meilleure efficience.

L’autre de ses contributions majeures est liée à l’étude des coûts sociaux ou externalités propres au fonctionnement des entreprises. R. Coase va à l’encontre des idées traditionnelles, en avançant que les réglementations (par exemple, les restrictions en matière de pollution) ne sont pas toujours les plus satisfaisantes d’un point de vue économique.

Il reçoit, en 1991, le Prix Nobel d’Économie pour l’ensemble de son œuvre.

Parmi les principaux ouvrages de Ronald Coase :
The nature of the firm (1937) ;
• The Problem of Social Cost (1960) ;
L’entreprise, le marché et le droit (1988) ;
How China Became Capitalist (2012).


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Colin Clark

Colin Clark (1905 – 1989) est un économiste anglais, connu pour avoir été l’un des pionniers dans l’utilisation du Produit National Brut (PNB) comme base de l’analyse économique ainsi que pour sa classification de l’activité en trois secteurs.

Dans Les conditions du progrès économique, l’auteur s’intéresse en particulier au passage de la population active du secteur primaire vers le secteur secondaire puis vers le secteur tertiaire, mouvement caractéristique du progrès économique réalisé par un pays.

Parmi les principaux ouvrages de Colin Clark :
The National Income, 1924–31 (1932) ;
• The Economic Position of Great Britain (1936) ;
• Conditions of Economic Progress (1947).


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Clause d’agrément

Une Clause d’agrément est une clause subordonnant la vente d’actions de la part d’un associé à l’accord des actionnaires restants. Il s’agit d’une clause particulièrement utile pour contrôler l’actionnariat d’une société et éviter que des acteurs externes ne s’emparent de l’entreprise. Elle peut être inscrite dans les statuts de la société.

Faute d’accord entre les associés sur la validité de la cession, les actions doivent être rachetées par la société, par les autres associés ou par un tiers agréé. Faute d’accord sur le prix auquel doit se faire la cession, il revient alors à un expert extérieur de se prononcer.


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Courbe de Beveridge

La courbe de Beveridge est une représentation graphique de la relation entre le taux de chômage (en abscisses) et le taux d’emplois vacants (en ordonnées), mise en avant par l’économiste anglais William Beveridge en 1944. Le taux d’emplois vacants correspond au rapport entre les offres d’emplois non satisfaites et la population active.

Courbe de Beveridge

Les interprétations de la courbe de Beveridge sont diverses et peuvent être liée à l’allure de la courbe ainsi qu’au positionnement de celle-ci :
– La place de la courbe par rapport à l’origine traduit la plus ou moins grande efficacité du processus d’appariement entre les offres et les demandes d’emploi (disponibilité de l’information, mobilité, concordance entre les profils des travailleurs et les profils demandés par les employeurs). Plus l’appariement est fort, plus la courbe sera proche de l’origine ;
– La position sur la courbe est révélatrice de l’état de l’économie. En période d’expansion, le taux de chômage diminue et le taux de poste vacants à tendance à augmenter (par manque de candidats). En période de récession, le taux de chômage augmente et le taux de poste vacants a au contraire tendance à diminuer (par excès de candidats).


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