Archives de la catégorie : Brèves
L’OPEP va-t-elle augmenter la production de pétrole ?
Le ministre iranien du pétrole a dit hier soir qu’il lui semble improbable que la réunion de l’OPEP qui commence vendredi, puisse aboutir sur une petite hausse de production. L’Arabie Saoudite est sous pression des Etats Unis pour augmenter la production et faire baisser le prix du baril. La Russie milite pour une hausse de production plus importante de 1.5mb/j, mais l’Iran a rejeté jusqu’à présent toutes les propositions de hausse de production. Sachant que les décisions de l’OPEP sont prises à l’unanimité, cela pourrait obliger l’Arabie Saoudite à constituer une coalition pour passer outre la décision de l’Iran ou décider unilatéralement d’augmenter la production, comme cela a déjà été le cas en 2011. Le ministre iranien a même annoncé qu’il partirait de Vienne vendredi soir sans même participer à la réunion élargie aux pays producteurs non-membres de l’OPEP.
Chine : PMI manufacturier à 49,8 en septembre
Nouveau signe de ralentissement ou légère accalmie ? Les chiffres officiels du PMI manufacturier chinois ont surpris à la hausse ce matin, en progressant de 49,7 le mois dernier à 49,8 ce mois-ci (consensus à 49,7). Un chiffre tout de même en deça du seuil de 50, synonyme d’expansion. Cette hausse se caractérise par une progression des nouvelles commandes et de la production. Le PMI non manufacturier est quant à lui stable à 53,4. La composante des chiffres de l’emploi est néanmoins restée stable. Les marchés chinois sont fermés pour congés nationaux jusqu’à l
Constancio souligne la petitesse actuelle du QE de la BCE
Au sein de la zone euro, le vice-gouverneur de la BCE, M. Constancio, a, dans un entretien accordé à Reuters hier, déclaré que la BCE pourrait augmenter le QE « si cela s’avérait nécessaire », tout en soulignant la petitesse du programme de relance de la BCE par rapport à ceux de la BoE ou de la BoJ. « Le montant total de nos achats représente 5,3% du PIB (produit intérieur brut) de la zone euro, alors que ce qu’a fait la Fed représente près de 25% du PIB américain, que ce qu’a fait la Banque du Japon représente 64% du PIB japonais et que ce qu’a fait le Royaume-Uni équivaut à 21% du PIB », a-t-il expliqué. « Nous sommes donc très loin de ce qu’ont fait les grandes banques centrales », a-t-il ajouté. « Il ne s’agit pas d’un niveau de référence (mais) il y a de la marge, si le besoin se fait sentir. »
Fitch place 4 banques grecques en défaut partiel
Fitch a abaissé les notations de National Bank of Greece, Piraeus Bank, Eurobank et Alpha Bank pour refléter le « niveau exceptionnellement élevé des risques de crédit », plaçant les établissements en défaut partiel. Ce changement vise à souligner le fait que ces établissements auraient manqué à leurs obligations si un contrôle des capitaux n’avait pas été mis en place, étant donné les retraits massifs de liquidités auxquels ont procédé les citoyens grecques ces derniers jours, inquiets du sort de leur pays face aux négociations avec ses créanciers et du non-relèvement du plafond ELA (« emergency liquidity assistance ») de la part de la BCE.
La Grèce effectue une demande de prêt via le MES
Le Premier ministre Alexis Tsipras a finalement réalisé une demande de prêt sur trois ans via la Mécanisme Européen de Stabilité (MES), un mouvement en contradiction avec le refus de négocier face aux créanciers de la Grèce ces dernières semaines. Les exigences de la Troika auraient, finalement, été largement acceptées (réduction des dépenses publiques, révision du système de retraites, réforme de la TVA). Les chances d’un Grexit s’éloignent, mais la route reste encore longue pour Athènes, qui devra présenter les réformes au Parlement.
La China Securities Finance Corporation ouvre des lignes de crédit à 21 courtiers pour enrayer la chute des marchés actions
Afin d’enrayer la chute des marchés actions, la Bourse de Shangai ayant perdu plus de 30% au mois de juin, la négociation a été suspendue sur 1.476 actions, c’est-à-dire plus de la moitié des actions cotées. La PBoC, d’autre part, a publié un communiqué indiquant qu’elle fournissait des liquidités à la société publique China Securities Finance Corporation (CSFC) via des « prêts interbancaires, des émissions d’obligations financières, des financements de garantie et l’octroi de nouveaux prêts ». La CSFC a ouvert une ligne de crédit de 260 milliards de yuans à 21 courtiers pour que ces derniers puissent procéder à des achats massifs d’actions et restaurer la confiance des investisseurs.
Aucun accord trouvé entre l’Iran et le groupe P5+1
Aucun accord n’a été conclu entre l’Iran et le groupe P5+1 (Grande-Bretagne, Chine, France, Allemagne, Russie et Etats-Unis) pour sceller un accord nucléaire historique avant la date butoir du 7 juillet. Les parties prenantes ont accepté de prolonger les négociations. Barack Obama aurait déclaré que celles-ci n’avaient qu’une chance sur deux d’aboutir, selon Dick Durbin, numéro 2 du Parti Démocrate au Sénat. Un accord avec les grandes puissances pourrait signer le retour de l’Iran sur le marché du pétrole, ce qui a également pesé sur le prix du baril dernièrement. Le 8 juillet, les futures sur pétrole brut (WTI) s’échangeaient à 51,65 dollars, soit près de 50% de moins qu’un an auparavant.
Qui détient la dette de la Grèce ?
Sources : Autorités Statistiques Grecques, Ministère des Finances Grec, Commission Européenne, FMI
Début février 2015, la dette de la Grèce s’élevait à 315 milliards d’euros. Le Fonds européen de stabilité financière (FESF), avec 141,8 milliards d’euros prêtés, arrivait largement en tête des créanciers. L’échéance moyenne des prêts accordés dans le cadre du FESF était de 32 ans, le premier paiement ayant lieu en 2013, et le dernier en 2053, selon les données récoltées sur le site internet du fonds.
La BCE laisse le plafond ELA à 89 milliards d’euros pour les banques grecques
La Banque Centrale Européenne a décidé de laisser le plafond ELA (« emergency liquidity assistance ») en l’état à 89 milliards d’euros pour les banques grecques, mais a relévé de 10% la décote sur les garanties, jugées de qualité moindre. « La situation financière de la Grèce a un impact sur ses banques », a souligné la BCE dans un communiqué. « L’ELA peut seulement être apportée moyennant des collatéraux suffisants. » Elle a également affirmé pouvoir fournir des liquidités pour assurer, sous certaines conditions, un relais avant la conclusion d’un accord sur le programme ESM.
Les électeurs grecs rejettent la proposition de plan de sauvetage des créanciers du pays
La population grecque a massivement rejeté les réformes proposées par les créanciers du pays, au travers d’un référendum historique. Le « Non » l’a emporté à 61,3% ce dimanche 5 juillet, contre 38,7% pour le « Oui », appuyant la volonté du Premier ministre Alexis Tsipras de renégocier les mesures d’austérité auxquelles le pays devait se livrer (réduction des dépenses publiques et réforme du système de TVA). Le futur de la Grèce dans la zone euro s’annonce clairement incertain. Fort de cette victoire, M. Tsipras pourrait demander publiquement à reprendre les négociations sur la dette. De leur côté, les dirigeants de la zone euro se réuniront en urgence dès mardi, pour un sommet consacré aux conséquences des résultats du référendum. Le conseil des gouverneurs de la Banque Centrale Européenne se réunit aujourd’hui afin de se prononcer sur le maintien, ou non, des financements d’urgence aux banques hellènes. A noter que le controversé ministre des Finances Yanis Varoufakis ne prendra plus part aux discussions du fait de sa démission, ce qui devrait jouer en faveur des négociations.
Les grecs rejettent le plan de sauvetage et augmentent les chances d’un Grexit
Les électeurs grecs ont fermement rejeté (61,3%) la proposition de plan de sauvetage des créanciers du pays, lors d’un référendum historique convoqué par le Premier ministre du pays, Alexis Tsipras. Ce rejet laisse entrevoir deux options claires : soit la Grèce parvient à arracher un accord avec ses créanciers qui comprend une restructuration de la dette (et reste dans la zone euro), soit les autorités européennes campent sur leurs positions, les négociations sur un allègement de la dette échouent et la Grèce sort de l’euro. La possibilité d’un Grexit, même temporaire, ne semble plus être un sujet tabou au sein des instances européennes. Critique sévère des positions tenues par les créanciers de la Grèce, le ministre des Finances Varoufakis ne prendra plus part aux discussions du fait de sa démission, ce qui devrait être favorable aux négociations. La BCE ne devrait pas précipiter un défaut et maintiendra les prêts d’urgence accordés aux banques grecques tant que les négociations se poursuivront.