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Action à bons de souscription d’actions remboursables (ABSAR)

Une Action à bons de souscription d’actions remboursables (ABSAR) est un titre hybride, composé d’une action ordinaire ainsi que d’une ou plusieurs options d’achat d’actions nouvelles. Il s’agit d’une méthode particulièrement utile pour une entreprise de rendre ses propres actions plus attrayantes et d’encourager une certaine relution du capital. Le fait que les bon(s) de souscription soient remboursables, à un prix fixé à l’avance, permet à l’entreprise de véhiculer une certaine confiance en sa propre valeur mais lui donne également la possibilité de forcer la conversion ou le rachat. Dans la pratique, dès l’émission, l’action ordinaire et le bon de souscription remboursable sont cotés séparément ; cela signifie que l’actionnaire peut décider de vendre à une tierce personne son option d’achat.


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Amortissement dégressif

L’Amortissement dégressif est, avec l’amortissement linéaire, l’une des deux méthodes comptables à disposition d’une entreprise pour tenir compte de la dépréciation d’un bien (usure physique, obsolescence, etc.). Comme son nom l’indique, les charges d’amortissement sont enregistrées comme des annuités de moins en moins fortes, le long de la durée d’utilisation du bien.

Soit un bien d’une valeur de 100€ et d’une durée de vie de 4 ans. Un exemple d’amortissement dégressif pourrait conduire à une annuité de 50€ en première année, de 25€ en seconde année, de 20€ en troisième année puis de 5€ en dernière année.


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Asset Backed Securities (ABS)

Les Titres adossés à des actifs (« Asset Backed Securities » en anglais, ou « ABS ») sont des titres dont la valeur, le nantissement et les flux sont dérivés d’un actif ou d’un portefeuille d’actifs. Les titres en question sont généralement peu liquides et parfois difficilement estimables à leur juste valeur. Il peut s’agir de biens immobiliers, de prêts, de royalties, de créances commerciales, etc.

Les ABS sont un exemple concret de titrisation à grande échelle. Par exemple, un établissement financier regroupe au sein d’un véhicule ad hoc des milliers de crédits octroyés à ses clients et vend cette masse, plus ou moins homogène, sous forme de tranches à des investisseurs. Un tel effort lui permet de se débarrasser de son propre risque. Une agence de notation peut également être appelée pour évaluer le risque de l’ABS et lui octroyer une note.


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Amortissement linéaire

L’Amortissement linéaire est, avec l’amortissement dégressif, l’une des deux méthodes comptables à disposition d’une entreprise pour tenir compte de la dépréciation d’un bien (usure physique, obsolescence, etc.). Comme son nom l’indique, les charges d’amortissement sont enregistrées comme des annuités constantes sur la durée d’utilisation du bien.

Soit un bien d’une valeur de 100€ et d’une durée de vie de 4 ans. L’annuité d’amortissement sera de 100€ / 4 = 25€.


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Amortissement dérogatoire

Un Amortissement dérogatoire représente la différence entre l’amortissement comptable d’un bien et l’amortissement fiscal permis sur ce même bien. En d’autres termes, il s’agit de la valeur de l’option fiscale, liée dans la pratique à la différence entre la méthode d’amortissement comptable (par exemple linéaire) et la méthode imposée par l’administration fiscale (par exemple dégressive). Cette différence peut être enregistrée comme une déduction fiscale exceptionnelle.

Imaginons un actif d’une valeur de 100€, dont l’utilisation conduit à un amortissement comptable linéaire sur 5 ans, soit 20€ par année. Si l’administration fiscale autorise un amortissement dégressif sur 3 ans, de 50€, 25€ puis 25€, alors la valeur de l’amortissement dérogatoire sera de 50 – 20€ = 30€ en première année, 25 – 5€ = 5€ en deuxième année, et 25 – 5€ = 5€ en troisième année. En quatrième et cinquième année, l’entreprise devra cependant réintégrer une charge, au titre de l’amortissement dérogatoire, de 20€ par an.


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Amortissement de l’écart d’acquisition

Lorsqu’une société fait l’acquisition d’une autre société, il peut subsister un écart entre la valeur comptable et la valeur d’acquisition. Un rachat se fait souvent sur la base d’une prime, qui repose elle-même sur des leviers ne figurant pas au bilan de l’entreprise cible (synergies, savoir-faire, économies d’échelle, scénarios de croissance, flux financiers futurs, etc.). Cet d’écart d’acquisition figure à l’actif de l’entreprise acquéreuse. Selon les normes comptables IFRS, il ne s’amortit pas, sauf si les prévisions initiales sont infirmées.

Auquel cas, l’entreprise peut décider de procéder à un Amortissement de l’écart d’acquisition, de façon linéaire (sur une durée de 5 à 40 ans selon les normes comptables françaises).


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Apport de titres

Un Apport de titres est une opération ayant lieu lorsqu’un investisseur, en tant que personne physique ou morale, est convié à échanger des titres qu’il possède (compagnie B), en échange de titres d’une autre société (compagnie A). Ce cas de figure survient souvent lorsque la compagnie A lance une Offre publique d’échange (OPE) sur la compagnie B. Les deux sociétés continuent alors d’exister, cependant la compagnie B devient une filiale de la compagnie A.


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Abandon de créance

Un Abandon de créance est un acte par lequel une entreprise renonce, partiellement ou totalement, à percevoir une créance détenue sur un tiers. Un fournisseur peut par exemple accepter de libérer son client d’une dette.

L’abandon de créance a un impact direct sur le compte et le bilan des entreprises concernées. Celle qui subit l’abandon de créance peut le considérer comme une charge exceptionnelle et voit disparaître la créance de son bilan, tandis que celle qui en bénéficie peut enregistrer un produit exceptionnel, égal à la créance inscrite à son bilan.

Dans la pratique, un abandon de créance s’accompagne souvent d’une clause de retour à meilleure fortune. En d’autres termes, l’entreprise qui a bénéficié de l’abandon de créance s’engage à rembourser son créancier si, à l’avenir, sa situation économique s’améliore.


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Alternext

Créé en mai 2005 par Euronext, Alternext est un marché organisé, non réglementé au sens de la Directive européenne sur les marchés d’instruments financiers (MIF), donnant la possibilité aux petites et moyennes entreprises de la zone d’euro d’accéder à la cotation. Les capitalisations présentes sur Alternext sont généralement comprises entre 10 et 90 millions d’euros.

Les modalités d’admission sont plus souples que celles des marchés réglementés traditionnels : capitalisation flottante minimum de 2,5 M€ pour une offre publique, historique comptable de 2 ans seulement, accès au marché avec ou sans offre au public, publication annuelle ou trimestrielle des comptes.


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A la monnaie forward

L’expression « A la monnaie forward » signifie que le prix d’exercice d’une option, qu’il s’agisse d’un call ou d’un put, est égal au cours forward du sous-jacent. Dans ce cas de figure, l’option ne possède aucune valeur intrinsèque. Elle possède en revanche une certaine valeur temps.

Par exemple, si une option d’achat 1 an sur Total possède un prix d’exercice à 100€, et que le forward 1 an sur Total se situe à 100€, l’option est dite « à la monnaie forward ».

Lorsqu’elle fait référence au forward, une option peut être « à la monnaie forward », « dans la monnaie forward » ou « en dehors de la monnaie forward ». Chacune des expressions distingue un cas particulier de relation entre le prix d’exercice et le niveau forward du sous-jacent.


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A la monnaie

L’expression « A la monnaie » signifie que le prix d’exercice d’une option, qu’il s’agisse d’un call ou d’un put, est égal au cours actuel (spot) du sous-jacent. Dans ce cas de figure, l’option ne possède aucune valeur intrinsèque. Elle possède en revanche une certaine valeur temps.

Par exemple, si une option d’achat sur Total possède un prix d’exercice à 100€, et que le cours actuel de Total est de 100€, l’option est dite « à la monnaie ».

Une option peut être « à la monnaie », « dans la monnaie » ou « en dehors de la monnaie ». Chacune des expressions distingue un cas particulier de relation entre le prix d’exercice et le cours actuel du sous-jacent.


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