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Actif immobilisé
Un Actif immobilisé est un actif entrant pleinement dans le cycle d’exploitation d’une entreprise mais n’étant pas voué à disparaître au travers de celui-ci, contrairement à l’actif circulant. Plusieurs catégories d’actifs immobilisés sont à distinguer : les immobilisations corporelles (installations, équipements, ordinateurs, etc.), les immobilisations incorporelles (brevets, fonds commerciaux, goodwill, etc.), et les immobilisations financières (participations dans d’autres sociétés, prêts accordés par l’entreprise, cautions, etc.). L’actif immobilisé est ce que l’on surnomme la partie « haut de bilan ». Il est à comparer, du côté du passif, aux capitaux permanents.
Annexe
L’annexe constitue, avec le bilan et le compte de résultat, l’un des trois éléments clefs de comptabilité d’une entreprise. Y sont précisées les règles et normes comptables retenues pour l’élaboration des deux états financiers, mais également toutes les informations extracomptables (engagements hors bilan par exemple) susceptibles d’affecter la santé économique d’une entreprise. On peut y découvrir l’effectif de l’entreprise, les amortissements, les désinvestissements, les échéances fiscales, la décision finale des actionnaires quant aux réserves à créer lors de l’exercice précédent, les engagements pour retraite, etc.
Actif économique négatif
Un Actif économique négatif traduit une situation comptable dans laquelle une entreprise affiche un besoin en fonds de roulement négatif, couvrant l’ensemble des immobilisations nettes. Ce type de situation apparaît notamment lorsque l’entreprise compte massivement sur ses dettes fournisseurs pour financer son activité et tirer le maximum de rentabilité sur ses capitaux propres, alors que ses stocks et créances clients sont maintenus à des niveaux faibles. Il s’agit d’une situation fréquente dans certains secteurs tels que la restauration ou la distribution.
Analyste financier
Un analyste financier est une personne chargée de récolter puis uniformiser des données financières liées à des entreprises, en général d’un même secteur, afin d’évaluer leur valeur intrinsèque. Les éléments d’étude récurrents ont trait à la rentabilité (bénéfice net, bénéfice par action, chiffre d’affaires, etc.) ainsi qu’à la structure des entreprises (ratio de fonds propres, besoins en fonds de roulement, part de l’actif circulant, etc.). Au-delà de cette analyse comptable et financière viennent parfois se greffer des éléments originaux tels que l’analyse du positionnement de la société ou l’examen de son management. Il n’est pas rare de voir un analyste financier se déplacer jusque dans les entreprises étudiées.
In fine, l’analyste financier doit conseiller les opérateurs de la banque ainsi que les clients de celle-ci. Il dévoile alors une synthèse ainsi qu’un prix objectif pour le titre d’une entreprise, et recommande de se positionner à l’achat, à la vente, ou décide de rester neutre. Toutes les facettes de l’analyse financière peuvent intervenir, de l’analyse fondamentale à l’analyse normative, en passant par l’analyse en tendance.
Actif économique
L’Actif économique désigne la somme des actifs immobilisés (fonds de commerce, brevets, équipements, participations) et du besoin en fonds de roulement (d’exploitation et hors exploitation). Cette mesure permet à l’entreprise d’identifier les capitaux nécessaires à la poursuite de son activité. L’actif économique lui indique les besoins liés au financement de ses immobilisations ainsi que les décalages potentiels liés au besoin en fonds de roulement.
Analyse financière
L’analyse financière consiste à récolter puis uniformiser des données financières, issues des bilans ou des comptes de résultat, afin d’évaluer la valeur intrinsèque d’une entreprise, comparer sa santé à celle de ses concurrents, déceler une tendance ou situer l’entreprise face aux normes du secteur (réglementaires ou habitudes). Les éléments d’étude récurrents ont trait à la rentabilité (bénéfice net, bénéfice par action, chiffre d’affaires, etc.) ainsi qu’à la structure des entreprises (ratio de fonds propres, besoins en fonds de roulement, part de l’actif circulant, etc.). Au-delà de cette analyse comptable et financière viennent parfois se greffer des éléments originaux tels que l’analyse du positionnement de la société ou l’étude de son management.
On dénombre plusieurs types d’analyse financière : l’analyse technique, l’analyse comparative, l’analyse en tendance, l’analyse fondamentale, l’analyse normative, etc.
Actif courant
L’Actif courant regroupe, selon les normes comptables internationales, les actifs d’une entreprise voués à disparaître durant le cycle d’exploitation habituel de celle-ci : stocks, créances clients à moins d’un an, valeurs mobilières de placement, encaisse positive. Il s’agit d’actifs non durables, n’ayant pas de but stratégique. Ils servent au quotidien de l’entreprise, et peuvent être convertis en liquidités ou servir au paiement de dettes, sous une période inférieure à un an. L’Actif courant est, par nature, différent de l’Actif non courant.
La définition de l’actif courant est semblable à celle de l’actif circulant (normes comptables françaises).
Actif corporel
Au sens comptable, un Actif corporel est une sous-catégorie d’actifs, englobant les actifs que l’on peut toucher. Il peut s’agir d’un actif corporel non reproductible (ressources naturelles, œuvres d’art) ou d’un actif corporel reproductible (bâtiments, outils de productions, marchandises, matériel). Il s’agit, pour l’entreprise, d’éléments n’ayant pas vocation à disparaître durant le cycle de production. Leur durée de vie est relativement longue.
Analyse fondamentale
L’analyse fondamentale consiste à récolter puis uniformiser des données financières, issues des bilans ou des comptes de résultat, afin d’évaluer la valeur intrinsèque d’une entreprise et la comparer à celle de son secteur. Les éléments d’étude récurrents ont trait à la rentabilité (bénéfice net, bénéfice par action, chiffre d’affaires, etc.) ainsi qu’à la structure des entreprises (ratio de fonds propres, besoins en fonds de roulement, part de l’actif circulant, etc.). Au-delà de cette analyse comptable et financière viennent se greffer des éléments originaux tels que l’analyse du positionnement de la société ou l’étude de son management.
L’idée est de pouvoir estimer au mieux la valeur intrinsèque de la compagnie. Si celle-ci est notablement en-deçà du cours de l’action, alors l’entreprise est surévaluée et l’action peut faire l’objet d’une vente à découvert. Si la valeur intrinsèque est en revanche au-dessus du cours de l’action, alors l’entreprise est sous-évaluée et peut représenter une bonne opportunité d’achat.
L’analyse fondamentale est une méthode d’analyse financière assez commune, au même titre que l’analyse comparative ou l’analyse en tendance.
Analyse normative
L’analyse normative consiste à récolter puis uniformiser des données financières, issues des bilans ou des comptes de résultat, afin de comparer une entreprise à ce que la norme impose dans le secteur, de façon ponctuelle ou évolutive. Il s’agit donc d’une forme d’analyse comparative. Les normes retenues pour un secteur prennent la forme de ratios minimum attendus en termes de rentabilité (marge brute en pourcentage dans la restauration par exemple) ou de bilan (Tier 1 ratio pour le secteur bancaire par exemple). Les normes peuvent aussi bien refléter des obligations réglementaires que des habitudes prises par une profession.
Acquisition
Une Acquisition représente le fait, pour une entreprise ou une institution, de s’approprier tout ou partie d’un actif étranger. Cet acte se fait souvent en échange d’un versement monétaire et/ou parfois en contrepartie d’actions. L’acquéreur verse en général une prime sur la valeur des actifs visés, afin de faciliter la transaction.
La prise de contrôle permet à l’entreprise d’accroître son potentiel de croissance et ses retombées économiques éventuelles (synergies, économies, nouveaux marchés, rachat d’un concurrent, intégration verticale, etc.). On parle alors de « croissance organique ».
Le processus d’acquisition peut être plus ou moins consenti. Si l’entreprise faisant l’objet d’une acquisition donne son approbation, notamment à travers son propre conseil d’administration, on parle d’acquisition « amicale ». Sans consentement, on parlera en revanche d’opération « hostile ».
En février 2014, l’entreprise française Imerys s’est par exemple lancée dans l’acquisition d’Amcol, moyennant une prime de 19% sur la moyenne des séances précédentes.