Deux exemples d’investissements alternatifs : actifs réels & hedge funds

Deux exemples d’investissements alternatifs : actifs réels & hedge funds

Lorsqu’un gestionnaire de portefeuille établit une stratégie d’investissement avec son client, celui-ci doit comprendre quel est le but recherché. Doit-il maximiser le potentiel de croissance du portefeuille, de plus-value et/ou de revenus réguliers ? Ou, au contraire, doit-il prendre le moins de risques possibles et le préserver d’une forte volatilité, afin de privilégier la conservation du capital ? Si l’objectif premier est d’atteindre un fort rendement, l’option des investissements alternatifs peut alors être envisagée.

Allocation des actifs : choisir les investissements alternatifs ?

Les modèles traditionnels d’allocation d’actifs se cantonnent à quatre grandes familles : actions, obligations, cash ou devises, et investissements alternatifs. Cette dernière représente souvent une catégorie fourre-tout. Tandis que les marchés sont de plus en plus interconnectés, les investissements alternatifs offrent la possibilité de servir de refuge face à des conditions macroéconomiques difficiles. Mais à l’intérieur même des investissements alternatifs, certains investissements auront des profils plus ou moins conservateurs, plus ou moins volatiles. Il convient alors de distinguer les deux grands types d’investissements alternatifs généralement proposés lors de la création d’un portefeuille.

Deux exemples d’investissements alternatifs

Les actifs réels sont, comme leur nom l’indique, tangibles, et peuvent servir de véhicules d’investissement. L’immobilier ou les matières premières (notamment l’or) sont des exemples assez communs. Alors que l’on pourrait être tenté d’acheter directement ces actifs, les coûts d’acquisition et les risques liés à leur gestion quotidienne peuvent s’avérer rapidement décourageants pour un investisseur individuel. Un bien immobilier génèrera par exemple des frais de notaires, le paiement de la taxe foncière, des frais d’entretien, des impayés potentiels etc. Une façon moins intensive en capital d’investir dans de tels biens pourrait donc être de le faire à travers des fonds spécialisés. Pour le marché immobilier, les Real Estate Investment Trusts (REITs) font office de proxy simple et diversifié. Leurs « dividendes » découlent directement des loyers et plus-values réalisés sur les biens détenus ou sur les hypothèques possédées. Leur nature se prête bien à des stratégies axées sur la génération de revenus réguliers.

Les hedge funds constituent l’autre type d’investissement alternatif populaire. Ceux-ci sont réputés pour leur gestion agressive de portefeuille, basée sur des stratégies sophistiquées (modèles, analyses, options), dans le but de générer de forts rendements. Malheureusement, les objectifs ne sont pas toujours atteints, ce qui explique pourquoi de nombreux hedge funds ne battent pas leur indice de référence (ou « benchmark »). Par ailleurs, les hedge funds ont tendance à être illiquides et à fortement encourager les investisseurs à laisser leur argent au sein du fonds, au moins pendant une certaine période. Afin de convaincre les investisseurs finaux, un track record ou, à défaut, une sélection rigoureuse des gérants de portefeuilles, sont des éléments généralement exigés. Leur nature se prête bien à des stratégies axées sur la génération de plus-values.

Ces deux types d’investissement alternatifs ne sont que la face visible de l’iceberg. Les produits structurés et le capital-investissement sont d’autres actifs populaires, parmi tant d’autres.

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