Décrocher un job en finance : de la recherche jusqu’au premier entretien

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Envie de vous dépasser, de mettre à profit votre culture économique ou d’utiliser vos compétences mathématiques ? La finance de marché, bien que régulièrement décriée pour ses excès, continue de proposer des défis hors normes aux jeunes professionnels. Les hauts salaires n’y sont pas étrangers. A moins de devenir footballeur ou artiste pop à vingt ans, peu de métiers permettent de glaner des compensations totales, entre salaires et bonus, à plus de six chiffres, et ce quelques années seulement après la fin de vos études. Avant de décrocher un job en finance, encore faudra-t-il réussir les douloureux et redoutables entretiens. Et, avant de décrocher un entretien, encore faudra-t-il l’avoir provoqué.

Comment pouvez-vous vous frayer un chemin jusqu’en salle des marchés ? En France, la première réponse est de soigner vos études. Nombreux sont les profils issus des grandes écoles d’ingénieurs (Polytechnique, Mines, Centrale) ou de commerce (HEC, ESSEC, ESCP Europe), ainsi que des formations universitaires de premier rang (Paris VI – El Karoui, Paris VII – Laure Elie, Marne-la-Vallée – Lamberton). Une fois étudiant, la plupart des grandes banques et institutions financières se prêtent au jeu des réunions d’information, des cocktails et des événements privés, et viendront partager avec vous leurs métiers. Ne négligez pas ces moments, en posant les différentes questions qui vous viennent à l’esprit et en faisant grossir votre carnet d’adresses. Si l’une des banques que vous admirez ne se déplace pas jusqu’à chez vous, rendez-vous sur son site internet pour savoir où elle interviendra prochainement. Utilisez enfin le réseau de votre école, qu’il s’agisse des élèves en dernière année ayant déjà eu une première expérience ou les anciens diplômés, ces personnes peuvent vous aider directement. Il ne vous reste plus qu’à passer à l’attaque, entre emails et démarchages directs (lors d’évènements ou via des appels téléphoniques pour les plus hardis).

Le premier entretien n’a généralement pas de quoi être très stressant. Les recruteurs savent que vous n’avez aucune expérience dans le domaine. Vous bombarder de questions sur Black-Scholes, la valeur actuelle nette ou les produits structurés n’aurait aucun intérêt. En revanche, évaluer votre vision du système bancaire, des rôles en salle de marché ou comparer vos qualités intrinsèques avec les exigences d’une salle des marchés sera primordial. Les recruteurs auront envie de comprendre si la personne qui leur fait face possède une haute attention aux détails, si son intérêt pour la finance n’est pas feint mais remonte à plusieurs années (à travers une certaine culture économique, une participation à un club finance ou des investissements sur deniers personnels), si les horaires à rallonge ne sont pas effrayants. Possédez-vous par ailleurs une grande résistance à la pression et une conscience de la satisfaction client ? Seriez-vous prêt à mettre en danger votre banque en prenant des positions non autorisées afin de générer davantage de profits ou vous contenterez-vous d’obéir à tous les ordres de vos supérieurs, aussi stupides puissent-ils vous paraître ? Les recruteurs devront, dans l’ensemble, se faire une idée précise de votre capacité à vous investir, à vous dépasser et de votre rigueur personnelle. Ils auront, pour cela, besoin d’arguments, et surtout d’exemples. Ne négligez pas l’importance des expériences personnelles, professionnelles ou étudiantes pour étayer vos propos, et convaincre vos interlocuteurs.

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