Archives de la catégorie : Citations
« La meilleure estimation que je puisse hasarder est que toutes les fois que vous économisez cinq shillings vous privez un homme de travail pendant une journée »
Déclaration du célèbre économiste et financier britannique, John Maynard Keynes, favorable à l’intervention de l’État pour relancer l’économie, dans Essais sur la monnaie et l’économie (1931).
« L’inflation est une maladie dangereuse et parfois fatale »
Déclaration de l’économiste monétariste Milton Friedman, habituel frondeur en matière d’inflation, dans La liberté du choix (1980).
« Si chaque fois qu’une personne va au bureau elle reçoit une facture du gouvernement plutôt qu’un chèque de son employeur, tôt ou tard la personne, même la plus riche et la plus motivée, cessera de se rendre à son bureau »
Déclaration de l’économiste libéral Arthur Laffer, dans An equilibrium Rational Macroeconomic Frameword (1979).
« À long terme, nous sommes tous morts »
Cette célèbre citation de John Maynard Keynes, empreinte d’une ironie certaine, visait à souligner le besoin de politiques conjoncturelles. Ce à quoi l’économiste autrichien Ludwig von Mises aimait à répondre : « Brûler ses meubles n’est pas forcément une bonne méthode pour chauffer son logis ».
« Il y a lieu d’adopter la stabilité du niveau des prix comme, à la fois, but de la politique monétaire, guide et critère de réussite »
Déclaration de l’économiste monétariste Milton Friedman, dans Prix et théorie économique (1963).
« Les deux choses les plus importantes n’apparaissent pas au bilan de l’entreprise : sa réputation et ses hommes »
Déclaration de l’industriel américain Henry Ford, toujours d’actualité un siècle plus tard.
« J’ai découvert une faille dans mon idéologie »
Déclaration faite le 28 Octobre 2008 par Alan Greenspan, ancien Président de la Réserve Fédérale américaine, lors des auditions réalisées par le Comité de surveillance et de la réforme gouvernementale :
« J’ai fait une erreur en pensant que des organisations mues par la recherche de leur intérêt privé, en particulier les banques et autres organisations de ce genre, étaient, pour cette raison, les mieux à mêmes de protéger leurs actionnaires et leurs investissements […]. Quelque chose qui semblait un édifice très solide, et même un pilier fondamental de la concurrence et des marchés libres, s’est écroulé, et j’en ai été choqué […]. J’ai découvert une faille dans mon idéologie. Je ne sais pas à quel degré elle est significative et permanente, mais j’en ai été très éprouvé […]. J’ai découvert une erreur dans le modèle dont je pensais qu’il expliquait la structure fondamentale du fonctionnement du monde tel qu’il est. »
« Greed, for a lack of better word, is good »
« L’avidité, c’est bien ». Célèbre maxime tirée du film Wall Street (1987), prononcée par Gordon Gekko (Michael Douglas) et s’étant propagée bien au-delà des murs de la finance dans la culture populaire.
« Dire qu’on est contre le monde de la finance, c’est aussi idiot que de dire qu’on est contre la pluie ou le brouillard »
Véritable saillie ou manque d’inspiration pour François Baroin ? En répondant vertement à François Hollande, candidat désigné par le Parti Socialiste, qui voyait en la finance son adversaire véritable, le Ministre des Finances inaugure à sa manière la longue bataille qui se profile pour les Présidentielles. Prononcée au Grand Jury de RTL-Le Figaro-LCI, sa réaction est probablement la plus acerbe recueillie chez les politiques, au lendemain du discours du Bourget, pierre d’achoppement de la candidature socialiste. Il n’hésita d’ailleurs pas à l’heure d’affirmer qu’il s’agissait d’un « discours hors du temps (…) qui aurait pu être prononcé dans les années 60 ou 70 ».
« Je n’ai rien entendu de nouveau dans son discours. Il était destiné aux militants de son parti et faisait une large place à l’angélisme, à la naïveté, avec un caractère souvent dépassé. Dire, par exemple, qu’on est contre le monde de la finance, c’est aussi idiot que de dire qu’on est contre la pluie ou le brouillard »
« Ne blâmez pas Wall Street, ne blâmez pas les grandes banques; si vous n’avez pas d’emploi et si vous n’êtes pas riche, blamez-vous ! »
Interrogé par le Wall Street Journal début octobre 2011 sur les récentes manifestations d’Occupy Wall Street, le prétendant républicain Herman Cain avait alors joué sur la corde sensible des américains, que l’on sait attachés à la culture de l’effort et de la méritocratie par le travail. Peut-être un peu trop ?
« Don’t blame Wall Street, don’t blame the big banks; if you don’t have a job and you are not rich, blame yourself ! »
Quelques instants plus tard, celui-ci avait d’ailleurs réitéré sa philosophie.
« Ce n’est pas de sa faute si une personne réussit. C’est de sa faute si elle échoue. Et c’est pour cela que je ne comprends pas ces manifestations ni ce qu’ils cherchent à obtenir. » (« It is not a person’s fault because they succeeded. It is a person’s fault if they failed. And so this is why I don’t understand these demonstrations and what is it that they’re looking for. »)
« J’emmerde mes victimes »
Réponse du célèbre escroc Bernard Madoff à un de ses codétenus de la prison de Butner en Caroline du Nord, tandis que ce dernier lui reprochait d’avoir volé 65 milliards de dollars à ses victimes.