5 questions pour prouver votre engagement à travailler en finance
Votre capacité à vous engager est un atout évident lors d’un entretien. L’univers de la finance est mouvant, changeant, concurrentiel, et le taux de rotation du personnel s’avère plutôt élevé. Votre interlocuteur aura besoin de se faire une idée précise de votre conviction. Où passez-vous des entretiens ? Depuis quand avez-vous décidé de travailler en banque ? Découvrez une série de 5 questions incontournables pour prouver votre engagement.
Dans quel autre secteur êtes-vous en train de passer des entretiens ? En conseil ? En audit ?
La réponse est simple : aucun autre secteur. Vous devez montrer au recruteur que vous n’êtes pas là pour lui faire perdre son temps avec des tergiversations potentielles, et que seul le monde de la finance vous intéresse. Que BCG ou Deloitte vous aient également invité en entretien n’y changera rien, et leur prestige n’impressionnera pas votre interlocuteur. Il est fort possible que vous ayez un intérêt pour d’autres secteurs, mais il est inutile de le mentionner.
Êtes-vous en train de passer des entretiens dans d’autres banques ? Pour le même type de poste ?
Faire jouer la concurrence pourrait aider votre candidature, dans la mesure où le jeu demeure honnête et modeste. Vous pourriez donner les noms des banques ou des départements pour prouver vos dires, sans forcément livrer les noms des personnes rencontrées. Si vous rencontrez une équipe en charge de la vente de produits dérivés, mentionnez par exemple les équipes d’une banque concurrente, ce qui a éveillé votre intérêt chez eux, les produits qui vous semblent pertinents ou les doutes que vous pourriez avoir à l’heure de les rejoindre.
Vous avez changé d’employeur régulièrement au cours des dernières années, parfois pour des périodes de six mois à peine. Comment peut-on être sûr de votre engagement à travailler en finance ?
On ne naît pas banquier. Rassurez votre interlocuteur en lui expliquant que ces changements sont propres à chaque professionnel débutant, peu importe le secteur. Ce n’est qu’en évoluant chez différents employeurs que vous avez pu vous forger une opinion précise sur ce qui vous intéressait en finance. Cela vous a également aidé à comprendre dans quels départements vous souhaitiez évoluer. Les conversations avec vos amis et vos contacts ont fini par vous convaincre. Votre choix est aujourd’hui mûr et serein.
De nombreux traders partent dans des hedge funds. Si une opportunité devait surgir au cours des prochaines années, pourquoi décideriez-vous de rester en banque ?
Vous avez longuement échangé avec des traders en poste à propos des relations clients. Bien que réduites par rapport aux métiers issus de la vente, celles-ci vous ont plu, tout comme l’esprit d’équipe régnant au sein des salles de marché. Vous souhaitez participer à des projets d’envergure au sein de la banque, développer des nouveaux produits, des nouveaux marchés, travailler avec des structureurs ou des analystes, plutôt que de passer votre temps à réaliser des transactions dans un bureau feutré, loin de toute agitation.
Pouvez-vous nous décrire un moment de votre vie où vous n’avez pas tenu vos engagements ?
La clef est de décrire brièvement cet évènement, avant d’expliquer ce que vous en avez tiré et ce que vous avez amélioré chez vous. Une relation qui capote, un projet important qui n’est pas rendu à temps, un oubli fâcheux… Tout le monde connaît des échecs, et ceux-ci sont nécessaires pour progresser. Vous ne réussirez pas toujours à protéger les intérêts des clients en leur vendant des produits dérivés, ou vous ne parviendrez pas toujours à contrôler le risque de vos positions en trading, et ce malgré toute votre bonne volonté.