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Portefeuille
Un Portefeuille est un ensemble d’actifs financiers détenus par un investisseur. Ces actifs peuvent provenir de différentes classes : actions, obligations, produits dérivés, matières premières, fonds, cash, etc.
L’investisseur, pour diminuer son risque, procède souvent à une diversification de ses actifs. Ces derniers possèdent chacun une volatilité qui leur est propre et sont plus ou moins corrélés entre eux. La détention de plusieurs actifs différents tend donc, généralement, à diminuer la volatilité globale du portefeuille. Le degré de risque (nature des titres détenus, volatilité historique, diversification), le dynamisme de la stratégie (fréquence de réajustement de l’allocation) et le rendement obtenu sont des caractéristiques importantes, servant à comparer les portefeuilles boursiers entre eux.
Partie prenante
Une Partie prenante est un acteur ou un groupe d’acteurs ayant des intérêts dans une entreprise. L’équipe dirigeante et les actionnaires sont les plus évidents. Mais les employés, les clients, les fournisseurs, les banques ou le gouvernement ont également des intérêts économiques, pouvant être affectés positivement ou négativement par l’entreprise et son fonctionnement.
Pair
Le « pair » désigne le prix d’une obligation ou d’une action.
Pour une obligation, il s’agit généralement de la valeur nominale, soit 100%.
Pour une action, la notion est plus floue. Il s’agit généralement du prix en-deçà duquel l’entreprise s’est engagée à ne plus émettre de nouvelles actions.
Sous le pair
L’expression « sous le pair » désigne le prix d’une obligation ou d’une action.
Pour une obligation, une « émission sous le pair » signifie que le prix d’émission de l’obligation est inférieur à 100% de la valeur nominale. Une « émission sous le pair » signifie par exemple que l’obligation est vendue initialement à 98% de la valeur nominale, et qu’elle sera remboursée à 100% ; c’est souvent le cas pour des obligations ne versant pas ou peu de coupons, ou lorsque les taux d’intérêt prévalant dans l’économie sont forts. Une obligation peut ainsi être vendue 980 euros, et remboursée, à terme, au pair, soit 1.000 euros.
Pour une action, la notion est plus floue. Un « prix sous le pair » pour une action désigne généralement un prix en-deçà duquel l’entreprise s’était engagée à ne plus émettre de nouvelles actions. Il s’agit en quelque sorte d’un prix inférieur au minimum déterminé par l’entreprise elle-même.
Au-dessus du pair
L’expression « au-dessus du pair » désigne le prix d’une obligation ou d’une action.
Pour une obligation, une « émission au-dessus du pair » signifie que le prix d’émission de l’obligation est supérieur à 100% de la valeur nominale. Une « émission au-dessus du pair » signifie par exemple que l’obligation est vendue initialement à 102% de la valeur nominale, et qu’elle sera remboursée à 100% ; c’est souvent le cas pour des obligations versant des coupons, a fortiori lorsque les taux d’intérêts prévalant dans l’économie sont faibles. Une obligation peut ainsi être vendue 1.200 euros, et remboursée, à terme, au pair, soit 1.000 euros.
Pour une action, la notion est plus floue. Un « prix au-dessus du pair » pour une action désigne généralement un prix au-dessus duquel l’entreprise peut émettre de nouvelles actions. Il s’agit en quelque sorte d’un prix supérieur au minimum déterminé par l’entreprise elle-même.
Au pair
L’expression « au pair » désigne le prix d’une obligation ou d’une action.
Pour une obligation, une « émission au pair » signifie que le prix d’émission de l’obligation est égal à 100% de la valeur nominale. Une « émission en-dessous du pair » signifie par exemple que l’obligation est vendue initialement à 98% de la valeur nominale, et qu’elle sera remboursée à 100%. Une obligation peut ainsi être vendue 980 euros, et remboursée, à terme, au pair, soit 1.000 euros.
Pour une action, la notion est plus floue. Le « prix au pair d’une action » désigne généralement le prix en-deçà duquel l’entreprise s’engage à ne plus émettre de nouvelles actions. Il s’agit en quelque sorte du prix minimum déterminé par l’entreprise elle-même.
Politique anticyclique
Une Politique anticyclique est un ensemble de mesures cherchant à réduire l’amplitude des cycles économiques. Lorsque l’économie connaît une phase d’expansion, l’Etat peut chercher à se désendetter, afin de se reconstituer une capacité de relance en cas de récession future, et les Banques centrales peuvent relever les taux d’intérêt directeurs, afin d’éviter une surchauffe. Lorsque, au contraire, l’économie connaît une phase de récession ou de dépression, l’Etat peut atténuer la crise et provoquer la reprise en s’endettant, afin de stimuler l’investissement, la consommation ou l’emploi.
Propension au risque
La Propension au risque est un concept dérivé de la psychologie, de l’économie et de la finance. La valeur que représente un investissement comportant des risques peut être amplifiée aux yeux d’un investisseur par la présence même de risques, qui pourraient être synonymes de gains plus élevés.
Supposons que l’on vous propose un investissement capable de générer, à probabilités égales, un gain de 100€ ou une perte de 50€. La valeur moyenne à attendre de cet investissement est donc de 0,50 * 100 + 0,50 * (-50) = 25€. Il vous est impossible de prévoir avec certitude votre gain ou votre perte. Supposons désormais que l’on vous propose un gain certain de 5€, si vous vous débarassez de cet investissement.
Si vous acceptez cette alternative (privilégiant un gain certain limité), vous présentez une certaine Aversion au risque. Au contraire, si vous refusez cette alternative (privilégiant la prise de risque afin d’obtenir un hypothétique gain élevé), vous présentez une certaine Propension au risque.
D’une façon plus générale, un investisseur possédant une forte Aversion au risque privilégiera des investissements plus stables comme des indices ou des obligations. Un investisseur possédant une forte Propension au risque privilégiera par exemple des investissements plus volatiles tels que des actions.
Prêt NINJA
Un Prêt NINJA est un prêt accordé à des ménages n’ayant ni revenus, ni travail, ni actifs (de l’anglais « No Income, No Jobs and No Assets »), typique de l’industrie des prêts hypothécaires aux Etats-Unis. Apparus dans les années 2000, les Prêts NINJA ont attiré l’attention du public à partir de l’été 2007, lorsque la crise des subprimes a éclaté.
Les seuls éléments pour éviter ou limiter l’impact d’un défaut de paiement, et sur lesquels pouvaient compter les banques octroyant de tels prêts étaient d’une part la bonne volonté des ménages, et d’autre part l’inflation des biens immobiliers mis en hypothèque, dont l’obtention du crédit avait facilité l’achat.
Très souvent, un Prêt NINJA est accordé avec un taux variable. Les ménages eux-mêmes comptent sur l’appréciation du bien immobilier qu’ils ont acheté pour pouvoir payer les intérêts et le capital. Si les prix n’augmentent plus, le remboursement du prêt devient de plus en plus difficile.
Placement fiduciaire
Fréquent en Suisse, un Placement fiduciaire est un dépôt à terme et à taux fixes, en monnaie nationale ou étrangère, de courte durée (1 à 12 mois). Les fonds sont souvent mis à disposition d’une banque à l’étranger ou d’autres établissements financiers. Les intérêts sont capitalisés à l’échéance, selon les conditions du marché monétaire, et sont exonérés de l’impôt anticipé de 35%. Les montants minimum à placer sont en général de CHF 100.000 à CHF 200.000 selon les banques. Autre particularité d’un Placement fiduciaire : les liquidités sont placées par la banque au compte du client, et c’est ce dernier qui en porte le risque (risque de change, risque de défaillance).