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Canal de tendance
En analyse technique, un canal de tendance est un terme désignant la bande comprise entre les deux lignes de support et de résistance. Il peut s’agir d’un canal ascendant ou d’un canal descendant.
CAC 40
Le CAC 40 est un indice phare du marché boursier français, créé le 31 décembre 1987 par la Compagnie des agents de change. Il se compose de quarante valeurs du premier marché, dont la capitalisation et la liquidité font référence. Calculé et communiqué toutes les trente secondes, la pondération de ses composantes varie en fonction du cours de celles-ci ; cette répartition est également connue en continu.
Lors de son lancement, la valeur de l’indice a été conventionnellement fixée à 1 000 points ; son niveau courant correspond donc à la suite des évolutions sur la base de ce niveau mais sans qu’il soit tenu compte des dividendes versés, ce qui en minore la performance réelle à terme.
La composition du panier de valeurs composant le CAC 40 est remaniée chaque trimestre en fonction de la représentativité économique et boursière des titres.
Depuis la disparition de la Compagnie des agents de change, les lettres CAC signifient « cotation assistée en continu ».
Câble
Le câble est le surnom donné au taux de change entre la livre sterling et le dollar. Cette appellation remonte au XIXème siècle, où le taux de change entre les deux devises était transmis par le premier câble transocéanique.
Courtier
Un courtier (en anglais « broker ») est un individu ou une entreprise servant d’intermédiaire sur les marchés, agissant pour le compte de clients, et moyennant une commission pour chaque transaction qu’il permet d’exécuter. Les valeurs mobilières ou marchandises sur lesquelles un courtier peut officier sont très nombreuses (actions, obligations, options, matières premières), et servent de premier élément de distinction. Un autre élément de distinction est le fait de savoir si le courtier agit exclusivement pour le compte de ses clients, s’il peut également être amené à prendre et assumer des positions, et s’il travaille uniquement avec d’autres professionnels ou s’il peut fournir ses services à des clients privés.
Crédit renouvelable
Un crédit renouvelable, également appelé crédit permanent, est une forme particulière de crédit à la consommation. L’établissement prêteur octroie à un client le droit de puiser librement dans une réserve d’argent, ne pouvant excéder un montant fixé à l’avance, et sous réserve d’effectuer des remboursements périodiques, dont les montants et échéances sont également fixés lors de la conclusion du contrat. Le crédit est dit permanent ou renouvelable car l’établissement a la possibilité de reconduire les termes du contrat, avec son client, lors des échéances du crédit.
Cette forme de crédit est particulièrement encadrée par la loi, notamment afin de protéger les consommateurs du surendettement. Durée du contrat, notification du renouvellement, taux effectif global, délai de réflexion, délai de rétractation, ou assurance sont autant d’éléments strictement surveillés par la réglementation en vigueur.
Crédit croisé
Un crédit croisé (en anglais « central bank liquidity swap ») est un échange temporaire de monnaies, utilisé entre banques centrales, dans le but de soutenir le cours de change ou la liquidité de l’une des devises. En décembre 2007, le Comité Fédéral de l’Open Market a par exemple annoncé l’ouverture de lignes avec la Banque Centrale Européenne et la Banque Nationale Suisse afin de soutenir la liquidité du dollar sur les marchés étrangers.
Crédit-bail
Un crédit-bail (en anglais « leasing-purchase agreement ») est une technique de financement particulière, grâce à laquelle un investisseur loue un bien auprès d’une société bailleresse, sans apport initial, et uniquement en l’échange d’une redevance périodique. Au terme du bail, le locataire a le choix entre acquérir le bien pour un montant fixé lors de la signature du contrat, abandonner le bien ou reconduire la location pour une nouvelle période.
Cette technique, ne faisant pas du bien loué une acquisition, permet à l’entreprise de ne pas faire figurer ce dernier sur son bilan, ce qui a pour conséquence d’améliorer sa solvabilité apparente. Les redevances sont également comptées comme des flux de trésorerie négatifs, ce qui permet à la société de diminuer ses impôts.
Couverture
Une couverture (en anglais « hedging ») est une opération de marché visant à réduire ou annihiler le risque d’une position prise, notamment celui provenant d’une variation des cours du sous-jacent. Tous les types de sous-jacents sont concernés (actions, devises, matières premières, taux, lettres grecques, etc.), et les outils de couverture sont également variés (sous-jacent lui-même, contrats à terme, options, swaps, etc.).
Un trader ayant vendu une option d’achat à un client s’expose par exemple au risque de hausse du sous-jacent. Par conséquent, il conviendra d’acheter une certaine quantité de ce sous-jacent, quantité équivalente à Δ (delta).
Une couverture peut être dynamique, c’est-à-dire réajustée fréquemment, ou statique, c’est-à-dire réalisée une seule fois. Un investisseur cherchant à couvrir ses positions le fait dans l’optique de réduire ses risques et/ou contrôler ses gains.
Coût moyen pondéré du capital (CMPC)
Le coût moyen pondéré du capital (CMPC) (en anglais « weighted average cost of capital » (WACC)) est un indicateur représentant le taux de rentabilité minimal nécessaire pour qu’une entreprise décide de lancer un investissement. Ce taux est naturellement calculé comme étant la moyenne pondérée des coûts, nets d’impôts, provenant des diverses sources de financement de l’entreprise (capitaux propres, capitaux apportés par des tiers, autofinancement). Les projets ayant un taux de rentabilité inférieur au CMPC devraient être écartés, étant donné qu’ils diminueraient la valeur de l’entreprise. Le taux d’actualisation retenu dans le calcul de la valeur actuelle nette d’un projet est souvent le CMPC.
Courtier négociant
Un courtier négociant (en anglais « broker-dealer ») est un individu ou une entreprise servant d’intermédiaire sur les marchés, agissant soit pour son compte propre, soit pour le compte de clients privés ou de clients professionnels (banques et autres institutions financières), et moyennant une commission pour chaque transaction qu’il permet d’exécuter. Le fait de pouvoir prendre et assumer des positions distingue ces établissements des autres types de courtiers. Les valeurs mobilières ou marchandises sur lesquelles un courtier peut officier sont très nombreuses (actions, obligations, options, matières premières), et servent de premier élément de distinction. Leurs services permettent de faciliter la formation des prix, la transparence et la communication des intérêts entre les acteurs du marché. Ils participent à l’efficience des marchés et à la création de liquidité. Goldman Sachs, BNP Paribas ou UBS sont des exemples parmi tant d’autres de courtiers négociants.
Courtier interprofessionnel
Un courtier interprofessionnel (en anglais « inter-dealer broker ») est une entreprise servant d’intermédiaire sur les marchés, agissant pour le compte de professionnels uniquement (banques, courtiers négociants et autres institutions financières), et moyennant une commission pour chaque transaction qu’il permet d’exécuter. Les valeurs mobilières ou marchandises sur lesquelles un courtier peut officier sont très nombreuses (actions, obligations, options, matières premières), et servent de premier élément de distinction. Leurs services permettent de faciliter la formation des prix, la transparence et la communication des intérêts entre les acteurs du marché. Ils participent à l’efficience des marchés et à la création de liquidité. Les transactions sont généralement réalisées sur des montants importants et des marges faibles. ICAP Plc, Tullett Prebon Ltd, Tradition Ltd, BGC Partners et GFI Group Inc sont des exemples de courtiers interprofessionnels.