« L’échange lie entre elles toutes les nations du monde civilisé par les nœuds communs de l’intérêt, par des relations amicales, et en fait une seule et grande société »
« Dans un système d’entière liberté de commerce, chaque pays consacre son capital et son industrie à tel emploi qui lui paraît le plus utile. Les vues de l’intérêt individuel s’accordent parfaitement avec le bien universel de toute la société. C’est ainsi qu’en encourageant l’industrie, en récompensant le talent, et en tirant tout le parti possible des bienfaits de la nature, on parvient à une meilleure distribution et à plus d’économie dans le travail. En même temps, l’accroissement de la masse générale des produits répand partout le bien-être ; l’échange lie entre elles toutes les nations du monde civilisé par les nœuds communs de l’intérêt, par des relations amicales, et en fait une seule et grande société.
C’est ce principe qui veut qu’on fasse du vin en France et au Portugal, qu’on cultive du blé en Pologne et aux États-Unis, et qu’on fasse de la quincaillerie et d’autres articles en Angleterre. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt
La bibliographie de David Ricardo est composée d’ouvrages tels que Le cours élevé du lingot, preuve de la dépréciation des billets de la banque, ou le Plan pour l’établissement d’une Banque Nationale.