Pourquoi travailler en finance de marché ?

Pourquoi travailler en finance

Malgré la crise récente, l’industrie financière, de la banque d’affaires à la banque d’investissement, demeure attractive. Nombre d’étudiants de haut rang continuent de se diriger vers le secteur, une fois le cursus universitaire définitivement achevé. Pourquoi travailler en finance de marché ? Plusieurs raisons à cela : les rémunérations élevées, le rythme du secteur ou la progression des carrières.

Salaire & bonus

Le secteur financier a la réputation de bien payer ses employés. Selon une étude publiée par Aon Hewitt en 2013, Goldman Sachs, J.P. Morgan, Morgan Stanley et Credit Suisse se classent parmi les 10 premiers employeurs concernant les perspectives de revenus, pour les étudiants de grandes écoles de commerce. Le site Emolument.com s’est récemment livré à un comparatif des rémunérations en finance de marché, entre les diverses places financières (Paris, Londres, New York). Tandis qu’un employé avec quelques années d’expérience (rang Associate) peut espérer empocher, en moyenne, 80k € à Paris, ce chiffre peut monter à 180k € de l’autre côté de l’Atlantique.

Salaires en finance

Avancer rapidement dans sa carrière

L’une des caractéristiques d’une salle de marchés est de fonctionner à la foi sur un système quasi-militaire au niveau de la hiérarchie, tout en cumulant relativement peu de couches entre les divers rangs extrêmes de ses employés.

Selon les banques concernées, tous les deux ou trois ans, chaque employé a la possibilité de gravir un échelon de commandement. Alors que les jeunes diplômés sont embauchés au rang d’analyste, ils peuvent espérer, si leurs premières années de formation se sont bien déroulées, obtenir le rang d’associé au sein de leur équipe, et pouvoir à leur tour diriger des analystes ou des stagiaires. L’idéal étant de devenir chef d’équipe après plusieurs années. Les places sont néanmoins très chères.

Une fois les premiers échelons franchis, il n’est pas rare d’être très rapidement exposé à la direction même de la banque, pour des opérations clefs ou lors de réunions ponctuelles. Ce genre d’interactions est parfois difficile dans des secteurs plus traditionnels tels que l’industrie.

Un rythme soutenu

Pas le temps de s’ennuyer en finance de marché. Les deals se succèdent, les montants en jeu sont conséquents, les dates butoirs sont très rapprochées, la quantité d’informations à assimiler est impressionnante et le droit à l’erreur quasi inexistant. Devenir trader, structureur ou vendeur n’est pas réservé aux caractères fragiles. Certains apprécieront la pression, d’autres la trouveront simplement exagérée.

L’émulation

Une grande majorité des profils présents au sein d’une salle des marchés provient d’écoles de commerce, d’écoles d’ingénieurs ou de grandes universités, souvent très réputés. De quoi évoluer dans un milieu aux capacités universitaires supposément élevées et tisser un réseau solide, certainement utile pour le futur. Le classement 2013 des meilleurs Masters en finance publié par le Financial Times montrait d’ailleurs que les écoles françaises figuraient en bonne place. Six établissements français (HEC, ESCP Europe, ESSEC, Edhec, Grenoble EM et Skema) trustaient les dix premières places. La langue de Molière est extrêmement bien représentée en salle des marchés, ce qui favorise également l’intégration des diplômés de l’hexagone.

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