« Et c’est presque une règle générale, que partout où il y a des mœurs douces, il y a du commerce ; et que partout où il y a du commerce, il y a des mœurs douces »

lumieres

Citation du célèbre philosophe du siècle des Lumières, Charles-Louis de Secondat, Baron de La Brède et de Montesquieu.

Le commerce guérit des préjugés destructeurs ; et c’est presque une règle générale que, partout où il y a des mœurs douces, il y a du commerce ; et que, partout où il y a du commerce, il y a des mœurs douces.

Qu’on ne s’étonne donc point si nos mœurs sont moins féroces qu’elles ne l’étaient autrefois. Le commerce a fait que la connaissance des mœurs de toutes les nations a pénétré partout : on les a comparées entre elles, et il en a résulté de grands biens.

On peut dire que les lois du commerce perfectionnent les mœurs ; par la même raison que ces mêmes lois perdent les mœurs. Le commerce corrompt les mœurs pures ; c’était le sujet des plaintes de Platon ; il polit et adoucit les moeurs barbares, comme nous le voyons tous les jours.

De l’esprit des lois, Chapitre XX (1748)

Charles-Louis de Secondat, Baron de La Brède et de Montesquieu (1689 – 1755) est un homme de lettres et philosophe emblématique du siècle des Lumières. Parmi ses principaux ouvrages : Les lettres persanes (1721), De l'esprit des lois (1748).

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