« Je ne m’en fais pas trop pour les plus pauvres »
Le printemps des élections présidentielles américaines approche à grand pas, que déjà les petites phrases, parfois sorties de leur contexte, fleurissent dans les discours des candidats. En particulier, ceux de la primaire Républicaine. La compétition entre Mitt Romney, Newt Gingrich, Ron Paul et Rick Santorum a donné quelques perles.
Perpétuellement relancé sur son manque de connexion avec la « base », celle de la classe moyenne, Mitt Romney tente tant bien que mal de se défendre. Interrogé par une journaliste de CNN, celui-ci se lance et déclare : « Je suis dans la course parce que je me soucie des Américains. Je ne m’en fais pas trop pour les plus pauvres. Nous avons un filet de sécurité. S’il a besoin d’être réparé, je le ferai. Je ne m’en fais pas trop pour les plus riches, ils vont bien. Je me soucie du cœur de l’Amérique, les 90, 95% d’Américains qui en ce moment-même se battent, et je continuerai de porter ce message à travers la Nation ».
Des propos ambigus, voire habituels dans la bouche du candidat ? Mitt Romney s’était déjà fait connaître pour d’autres gaffes, notamment lorsqu’il lança un pari à $10,000 en direct à l’un de ses concurrents, ou pour avoir déclaré être « heureux de pouvoir virer des gens ».