« Ne blâmez pas Wall Street, ne blâmez pas les grandes banques; si vous n’avez pas d’emploi et si vous n’êtes pas riche, blamez-vous ! »
Interrogé par le Wall Street Journal début octobre 2011 sur les récentes manifestations d’Occupy Wall Street, le prétendant républicain Herman Cain avait alors joué sur la corde sensible des américains, que l’on sait attachés à la culture de l’effort et de la méritocratie par le travail. Peut-être un peu trop ?
« Don’t blame Wall Street, don’t blame the big banks; if you don’t have a job and you are not rich, blame yourself ! »
Quelques instants plus tard, celui-ci avait d’ailleurs réitéré sa philosophie.
« Ce n’est pas de sa faute si une personne réussit. C’est de sa faute si elle échoue. Et c’est pour cela que je ne comprends pas ces manifestations ni ce qu’ils cherchent à obtenir. » (« It is not a person’s fault because they succeeded. It is a person’s fault if they failed. And so this is why I don’t understand these demonstrations and what is it that they’re looking for. »)