Aide Publique au Développement (APD)
L’Aide Publique au Développement (APD) désigne l’ensemble de dons et prêts à conditions très favorables par rapport aux conditions de marché (taux, durée, amortissement), fournis par les organismes publics des pays développés, en faveur des pays en voie de développement. Le Comité d’Aide au Développement (CAD) de l’OCDE comptabilise ces aides et les coordonne. Le but général de l’APD est de favoriser le développement économique et l’amélioration des conditions de vie des habitants des PED. Cette aide doit contenir un élément de libéralité au moins égal à 25%. Les Nations Unies cherchent à porter l’Aide publique au développement à 0,7 % du revenu national des pays donateurs.
L’APD peut être multilatérale (transit via des organisations internationales telles que la BIRD, le FMI, etc.), bilatérale non liée (sans conditions imposées en retour), bilatérale liée (par exemple, le pays donateur peut exiger qu’une part des achats découlant de l’aide soit dirigée en faveur de ses entreprises), en nature (envoie de denrées alimentaires, de techniciens, etc.).
De façon générale, l’Aide Publique au Développement concoure aux huit objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), présentés par les Nations Unies en 2000, à savoir :
1. Eliminer l’extrême pauvreté et la faim
2. Assurer l’éducation primaire pour tous
3. Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes
4. Réduire la mortalité infantile
5. Améliorer la santé maternelle
6. Combattre le sida, le paludisme et les d’autres malades
7. Préserver l’environnement
8. Mettre en place un partenariat mondial pour le développement
Selon les chiffres communiqués par le ministère des Affaires étrangères en 2011, la France a consacré 9,3 Md€ à l’Aide publique au développement, devenant ainsi le quatrième contributeur à l’échelle mondiale. Cet effort représentait 0,46% du PNB. En recevant 55% des fonds, l’Afrique était le premier continent bénéficiaire de l’aide française.